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VIB
8.000 abonnements par mois dont 60% par les étudiants
Nouvelle offre billettique moderne en janvier 2012
Lexpérience du tramway au Maroc commence à donner ses premiers fruits. En dépit des premiers couacs de la mise en place et du lancement, ce nouveau moyen de transport commence non seulement à prendre sa vitesse de croisière, mais aussi à se faire une place dans le mode de vie des citoyens. Quelque 6 mois après son démarrage, le tramway a réussi à sintégrer facilement dans le paysage des deux villes voisines Rabat et Salé.
Il est même devenu, pour certaines catégories de la population, notamment les étudiants, leur moyen de transport préféré. Après un démarrage timide en mai dernier, une amélioration progressive du trafic a été enregistrée. «Nous enregistrons actuellement près de 70.000 déplacements par jour le long de notre réseau composé de deux lignes», précise Loubna Boutaleb, directrice de la Société tramway de Rabat Salé (STRS). Ce résultat est le fruit notamment de la stratégie commerciale de la société lancée en septembre portant sur la première gamme tarifaire. Il a été procédé à la baisse du prix du ticket qui est ainsi passé de 7 à 6 DH actuellement. Plusieurs formules dabonnement ont été également proposées aux clients selon les catégories. Pour le public, le tarif dabonnement mensuel est de 250 DH avec un nombre de déplacements illimité.
Mais les plus «gâtés» sont indubitablement les étudiants avec un tarif mensuel de 150 DH et qui représentent le plus grand lot des abonnements. Une véritable aubaine surtout pour ceux qui devaient parcourir plus de 10 km de Salé jusquau campus universitaire Al Irfane. De même, pour certains fonctionnaires de la ville de Salé qui travaillent dans les établissements situés dans le quartier administratif dAgdal. «On enregistre près de 8.000 abonnements par mois dont 60% par les étudiants», indique Boutaleb. Selon cette dernière, les stations les plus fréquentées sont celles de Hay Karima à Salé (station de départ) et de lavenue de France à Agdal - Rabat. «Nous sommes en passe datteindre notre vitesse de croisière», avance Boutaleb.
Cela sexplique par la nette amélioration des recettes de la société qui ont atteint près de 12 millions de DH par mois. Ce qui permet de couvrir plus ou moins les charges dexploitation, selon la directrice de STRS. Le montant des charges globales, y compris celles relatives à lamortissement de la dette, sélève à 180 millions de DH par an. Pour renforcer sa stratégie commerciale, lentreprise compte lancer une nouvelle offre billettique moderne à partir de janvier.
Car, il faut le signaler, jusquà présent les agents de la société procèdent encore à un contrôle manuel des tickets. A Casablanca, avant même lentrée en service du tramway, les responsables réfléchissent déjà à la mise en place dun ticket unique entre bus et tramway, comme cest le cas en Europe.
La Bibliothèque nationale revit
Le tramway représente sans aucun doute un véritable bol doxygène pour certaines parties des villes, peu desservies par les réseaux de transport classiques. Outre la croissance de son exploitation, le tramway a ainsi eu une incidence positive sur lactivité de la Bibliothèque nationale dont le nombre des abonnés a nettement augmenté ces derniers mois.
L'economiste
Nouvelle offre billettique moderne en janvier 2012
Lexpérience du tramway au Maroc commence à donner ses premiers fruits. En dépit des premiers couacs de la mise en place et du lancement, ce nouveau moyen de transport commence non seulement à prendre sa vitesse de croisière, mais aussi à se faire une place dans le mode de vie des citoyens. Quelque 6 mois après son démarrage, le tramway a réussi à sintégrer facilement dans le paysage des deux villes voisines Rabat et Salé.
Il est même devenu, pour certaines catégories de la population, notamment les étudiants, leur moyen de transport préféré. Après un démarrage timide en mai dernier, une amélioration progressive du trafic a été enregistrée. «Nous enregistrons actuellement près de 70.000 déplacements par jour le long de notre réseau composé de deux lignes», précise Loubna Boutaleb, directrice de la Société tramway de Rabat Salé (STRS). Ce résultat est le fruit notamment de la stratégie commerciale de la société lancée en septembre portant sur la première gamme tarifaire. Il a été procédé à la baisse du prix du ticket qui est ainsi passé de 7 à 6 DH actuellement. Plusieurs formules dabonnement ont été également proposées aux clients selon les catégories. Pour le public, le tarif dabonnement mensuel est de 250 DH avec un nombre de déplacements illimité.
Mais les plus «gâtés» sont indubitablement les étudiants avec un tarif mensuel de 150 DH et qui représentent le plus grand lot des abonnements. Une véritable aubaine surtout pour ceux qui devaient parcourir plus de 10 km de Salé jusquau campus universitaire Al Irfane. De même, pour certains fonctionnaires de la ville de Salé qui travaillent dans les établissements situés dans le quartier administratif dAgdal. «On enregistre près de 8.000 abonnements par mois dont 60% par les étudiants», indique Boutaleb. Selon cette dernière, les stations les plus fréquentées sont celles de Hay Karima à Salé (station de départ) et de lavenue de France à Agdal - Rabat. «Nous sommes en passe datteindre notre vitesse de croisière», avance Boutaleb.
Cela sexplique par la nette amélioration des recettes de la société qui ont atteint près de 12 millions de DH par mois. Ce qui permet de couvrir plus ou moins les charges dexploitation, selon la directrice de STRS. Le montant des charges globales, y compris celles relatives à lamortissement de la dette, sélève à 180 millions de DH par an. Pour renforcer sa stratégie commerciale, lentreprise compte lancer une nouvelle offre billettique moderne à partir de janvier.
Car, il faut le signaler, jusquà présent les agents de la société procèdent encore à un contrôle manuel des tickets. A Casablanca, avant même lentrée en service du tramway, les responsables réfléchissent déjà à la mise en place dun ticket unique entre bus et tramway, comme cest le cas en Europe.
La Bibliothèque nationale revit
Le tramway représente sans aucun doute un véritable bol doxygène pour certaines parties des villes, peu desservies par les réseaux de transport classiques. Outre la croissance de son exploitation, le tramway a ainsi eu une incidence positive sur lactivité de la Bibliothèque nationale dont le nombre des abonnés a nettement augmenté ces derniers mois.
L'economiste