travail non rémunéré en échange d’une éventuelle compensation

mam80

la rose et le réséda
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Proposer du travail non rémunéré en échange d’une éventuelle compensation future est devenu une pratique courante
en entreprise. Apprenez à vous blinder contre les abus.

Ingénieur expérimenté en chimie et en informatique, au chômage, se propose de travailler gratuitement dans votre
entreprise pendant un mois dans l’attente d’un CDI»: cette petite annonce, postée en octobre 2012 sur le site
Jemepropose. com, n’est pas passée inaperçue. Son auteur, Yves Lefort, 50 ans, se justifie ainsi:
«A mon âge, quand on a été gérant de société pendant dix ans, retrouver un emploi est presque mission impossible.
Travailler temporairement à l’œil, c’est l’occasion de prouver que je suis un pro et que je peux intégrer un groupe.»
Son offre, bien sûr, a été promptement retirée: en France, le travail dit «dissimulé»
(c’est-à-dire exécuté en dehors du cadre d’un contrat, d’une transaction financière, d’un dispositif de Pôle emploi
ou du bénévolat) est interdit, et passible de sanctions allant de 45 000 euros d’amende à trois ans d’emprisonnement
pour l’employeur.

Pourtant, crise oblige, force est de constater que de plus en plus d’actifs y ont recours dans l’espoir de décrocher un job
ou même un contrat en free-lance. «Face à une réglementation rigide et à un marché du travail bloqué,
c’est devenu pour certains le seul moyen de se démarquer de leurs concurrents et de prouver qu’ils sont à la hauteur»,
analyse Lionel Prud’homme, expert en ressources humaines et membre du réseau Sociéthics.
Quant aux entreprises, elles sont de plus en plus nombreuses à demander aux candidats à l’embauche de plancher
sur un projet ou des idées dans le cadre du processus de sélection : une façon pour elles de se prémunir contre les
erreurs de recrutement, mais aussi de tester leur motivation… et de glaner gratis de bonnes idées.

Comment, dans un contexte marqué par une précarité galopante, faire face à cette nouvelle réalité?
Quand faut-il accepter de travailler gratuitement à l’essai, quand faut-il refuser…
et comment se protéger des abus en restant dans le cadre de la légalité ? Que vous soyez en quête d’emploi,
travailleur indépendant ou salarié précaire, nos conseils vous permettront d’agir au mieux de vos intérêts.
Chômeurs : utilisez les dispositifs de Pôle emploi pour vous incruster

EMT, EMTPR, AFPR: si vous ne connaissez pas ces trois sigles et que vous êtes demandeur d’emploi, ils peuvent
constituer de précieux sésames. Différents dans leurs modalités, ces dispositifs de Pôle emploi ont un point commun :
ce sont des outils de mise en situation professionnelle.

«L’EMT (évaluation en milieu de travail) est un service rendu par une entreprise à un demandeur d’emploi»,
souligne Myriam Le Gal, expert à la direction régionale de Pôle emploi Bretagne.
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mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite et fin

Pendant quatre-vingts heures au maximum, le chômeur intègre une société qui sera dédommagée financièrement
par l’Etat (2 euros de l’heure). Lui-même indemnisé par Pôle emploi, l’intéressé va pouvoir, avec l’aide d’un tuteur,
se confronter au métier auquel il se destine. Idéale pour ceux qui n’ont pas travaillé depuis longtemps et qui veulent
se remettre en selle, cette formule a concerné plus de 95 000 personnes en 2012.
Elle constitue aussi un outil efficace quand on cherche à se réorienter, car elle permet de s’interroger sur la règle
des 3 M : Moi (qui suis-je ?), Métier (ce job me plaît-il ?), Marché (y a-t-il des débouchés ?). Mais l’EMT se conclut
rarement par une embauche dans l’entreprise d’ac cueil, puisque ce n’est pas sa finalité.
suite sur http://www.capital.fr/carriere-mana...er-gratuitement-a-l-essai-822476#xtor=EPR-226


eh pardi !

mam
 
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