Trêve hivernale : les expulsions de nouveau autorisées à partir de samedi

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Dès ce vendredi 31 mars 2017 au soir, les expulsions de locataires pourront reprendre, en raison de la fin de la trêve hivernale.


Alors qu'au cours de l'année 2015 les expulsions encadrées par la force publique ont fortement augmenté, les associations de droit au logement militent pour une amélioration des dispositifs de relogement
(...)

Les associations plaident pour une amélioration du relogement
Les associations d'aide au logement, qui constatent que le taux d'effort (c'est à dire la part du revenu disponible consacrée au loyer et charges) n'a cessé d'augmenter au cours des trente dernières années, milite pour une amélioration du relogement ainsi qu'une augmentation des logements sociaux pour les personnes aux faibles revenus.

Certaines villes d'Île-de-France, inquiètes de la reprise des expulsions, ont pris des arrêtés « anti mise à la rue », qui soulignent la nécessité de veiller au relogement des locataires (et de leur famille) conformément aux engagements nationaux et internationaux pris par la France.


mam
 
Il faudrait vraiment trouver des solutions pour rendre le relogement efficace. J'entendais ce matin à la radio (France Info) un locataire qui expliquait que suite à une perte d'emploi, il ne pouvait plus payer son loyer depuis un an. ça faisait aussi un an qu'il avait fait une demande de HLM : rien au bout d'un an... Il expliquait qu'il n'osait plus sortir de chez lui, retenait sa respiration dès qu'il voyait une voiture de police ou un camion de déménagement dans sa rue.

Après, je ne jette pas non plus la pierre aux propriétaires (enfin pas tous) : certains (notamment des personnes âgées) attendent aussi le loyer de leurs locataires car c'est leur principal revenu.
 
Il faudrait vraiment trouver des solutions pour rendre le relogement efficace. J'entendais ce matin à la radio (France Info) un locataire qui expliquait que suite à une perte d'emploi, il ne pouvait plus payer son loyer depuis un an. ça faisait aussi un an qu'il avait fait une demande de HLM : rien au bout d'un an... Il expliquait qu'il n'osait plus sortir de chez lui, retenait sa respiration dès qu'il voyait une voiture de police ou un camion de déménagement dans sa rue.

Après, je ne jette pas non plus la pierre aux propriétaires (enfin pas tous) : certains (notamment des personnes âgées) attendent aussi le loyer de leurs locataires car c'est leur principal revenu.

Peut-être qu'une première mesure pourrait être de rendre tous les terrains, hors zones inondables et zones protégées, constructibles.
Ensuite, il faudrait autoriser l'habitation dans un mobilhome. Ce n'est certes pas la panacée mais c'est mieux que de finir à la rue.
 
Peut-être qu'une première mesure pourrait être de rendre tous les terrains, hors zones inondables et zones protégées, constructibles.
Ensuite, il faudrait autoriser l'habitation dans un mobilhome. Ce n'est certes pas la panacée mais c'est mieux que de finir à la rue.

Je pense qu'il faut plutôt rendre plus efficaces les services HLM. En construire de nouveaux et promouvoir la location (pas via des dispositifs à la kon comme les lois précédentes qui ont amené de la spéculation) mais simplement en garantissant aussi les droits des petits propriétaires, par exemple si faute de trouver un logement social à une personne expulsable en faisant la demande, l'état se porte garant pour le proprio.
Parce que le petit vieux (ou vieille) qui attend le loyer de son locataire pour compléter son revenu minimum vieillesse, un an sans être payé, c'est dur aussi.
 
Dernière édition:
Voilà un problème central le logement,
dans beaucoup de pays européens c'est ce coût qui grève trop lourdement le pouvoir d'achat des familles et rend la vie impossible au célibataire et famille mono parentale,
Pourtant il ne manque pas de terrain, construire sur pilotis n'est pas extravagant pour ce qui concerne les zones inondables
Bien des gens ont de trop grand terrain et en céderait volontiers une parcelle et que dire des agriculteurs,
Spéculation gourmandise honteuse des entrepreneurs et réglementation rigide des permis de construire organise la pénurie, et il faut que son change
Pour ma part j'ai réuni dans une ASBL (association sans but lucratif) Architectes, techniciens ... pour pouvoir offrir des maisons bien isolées à 850 euros du m2
nous travaillons encore pour gagner 50 euros,
nous allons démarrer en Wallonie en donnant la priorité aux familles nombreuse si quelqu’un désire je précise bénévolement relayer la chose en France ....
 
Mettre des personnes à la rue ne va arranger les choses c'est le contraire.
Certaines personnes qui perdent un emploi par exemple ou pour d'autres
raisons injustes doivent être écoutées .
Dieu voit tout et sait très bien ce qui se passe . Des réfugiés ont été "accueillis" alors
qu'ils avaient une situation .

**
Esaïe 55:9 "Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées."
 
L'abbe Pierre a eu le courage en 1954 de lancer un appel devant des
des profiteurs qui se moquaient des morts dans les rues de France
faute de logement . Coluche pareil avec les restos qui devait être provisoire
alors que c'était pas de leur tâche dans les faits .

2 millions de mal logés c'est énorme sans compter les sans abri .
Et il y a des sans abri qui meurent .
 
L'encadrement des loyers serait déjà un bon début et après comme certains l'ont dit il faut se mettre dans la peau de la personne qui loue son bien aussi car des fois s'est une perte financière qui peut les foutre dans la m.rde
 
La Fondation Abbé Pierre propose un plan «zéro SDF» pour le prochain quinquennat

À vingt jours de l'élection présidentielle, l'association qui lutte contre le mal-logement interpelle les candidats sur la situation des 143.000 personnes qui vivent sans domicile en France.
Faire en sorte que tout le monde ait un toit. La proposition n'est pas nouvelle. Déjà en 2002, une dizaine d'associations adressaient une lettre ouverte aux candidats à la présidentielle, sous forme de défi: «Plus personne à la rue dans cinq ans, le voulons-nous?» Quinze ans plus tard, la Fondation Abbé Pierre (FAP) propose de nouveau un plan pour «mettre fin au scandale des personnes sans domicile». «C'est possible», assure l'association. «On peut le faire en moins de cinq ans dans les villes petites et moyennes et moins de dix ans dans les métropoles».
En publiant son plan ce lundi, la Fondation Abbé Pierre compte de nouveau interpeller les 11 candidats à la présidentielle qui débattront mardi soir sur BFMTV et Cnews. Déjà en février dernier, l'organisme de lutte contre l'exclusion avait alerté les candidats sur la situation du mal-logement en France et présenté un plan de 15 propositions. Mais depuis, le sujet a eu du mal à s'imposer dans cette campagne très marquée par les affaires.
2000 personnes meurent à la rue chaque année
«Qu'elles soient à la rue, en bidonville, à l'hôtel ou en centres d'hébergement, il n'est plus admissible de laisser tant de personnes, hommes, femmes, enfants, sans solution digne pour vivre correctement», affirme l'association dans un communiqué, tout en rappelant que plus de 2000 personnes meurent dans la rue chaque année et que le nombre de sans domicile a doublé entre 2001 et 2012.

Pour atteindre l'objectif «zéro SDF», six leviers doivent être actionnés, «avec une impulsion nationale appuyée sur une loi de programmation financière pluriannuelle, et une mise en œuvre locale dès les premières semaines du prochain quinquennat». La

Figaro.fr
 
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