Mon chez-moi se trouve ici, aux Etats-Unis», reconnaît le prince Moulay Hicham

Nous étions les meilleurs amis. Mais il a les impératifs de l'Etat et j'ai mes convictions», résume dans une interview le prince Moulay Hicham les fluctuations de sa relation avec son cousin, le roi Mohammed VI.


Le prince Moulay Hicham revient, dans une interview accordée à l’institut Wetherhead, sur son sujet favori : le Printemps arabe mais sans perdre de vue le Maroc et sa relation personnelle avec son cousin, le roi Mohammed VI.
Les protestations en Irak, au Liban, en Algérie et tout récemment au Soudan lui offrent une nouvelle occasion de préciser que la vague de 2011 n’était que le début d’un long processus de transformation dans la région.

«Aujourd'hui, la dissidence populaire» est persuadée que «les régimes autoritaires ne peuvent tout simplement pas honorer leurs promesses fastueuses». «Les activistes d’aujourd’hui sont moins romantiques et plus stratégiques dans le calcul de leurs techniques de mobilisation. Nous assistons à moins de mouvement de fond, mais plutôt à des formes de résistance conformes à la situation particulière de chaque pays», constate le cousin de Mohammed VI.
Justement, cette proximité familiale avec le roi a fini par le rattraper au point d'occuper une bonne partie de l’interview. «Nous étions les meilleurs amis et avions grandi ensemble. Mais il a les impératifs de l'Etat et j'ai mes convictions», résume ainsi le prince sa relation avec le souverain.



«Mon chez-moi se trouve ici, aux Etats-Unis»
Il explique qu’il a choisi de s’éloigner du royaume «pour divers motifs, [sa] présence était beaucoup plus provocante» et constituait «un défi pour le nouveau roi plus que pour son père».
Et d'ajouter que «lorsque le Maroc n'a pas pris la direction de la monarchie constitutionnelle, il était évident que vivre dans le même espace deviendrait impossible». «Je n'allais pas abandonner mes convictions ou mon plaidoyer», explique-t-il.
Et tel dans un long processus, sa décision de jeter l’ancre aux Etats-Unis a suit le même cours. «Lentement, les choses ont évolu puis les services se sont impliqués. Quand j’ai réalisé que ma situation n’était plus gérée par le roi lui-même, j’ai compris que les choses avaient définitivement changé pour nous. Au début, c'était douloureux, mais avec le recul, j'ai réalisé que cela levait toutes les ambiguïtés».

Le prince reconnait qu’à cause de ses idées, il est «soupçonné par les services de sécurité marocains de comploter contre le roi et la sécurité de l’Etat». Cependant, il estime être «parmi les plus chanceux». «D'autres ont atterri en prison ou perdu la vie pour avoir résisté à l'absolutisme, depuis l'indépendance de la France en 1956», rappelle-t-il.
Compte tenu de ses convictions, Moulay Hicham considère aussi que son avenir se ferait loin du Maroc. «Je suis réaliste. Sous le règne de Mohammed VI, ma vie au Maroc était dans une impasse totale. Je sais que mon chez-moi se trouve ici, aux Etats-Unis, où j'ai pu rester en sécurité physiquement et mentalement à l'aise. Ici, j’ai pu ouvrir de riches horizons intellectuels et poursuivre mes propres projets. Je ne les changerais pour rien au monde».
Un enthousiasme qu’il a tenu rapidement à nuancer : «Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve.» Et de conclure sur un message d’optimisme, affirmant que «l'avenir du Maroc appartient aux jeunes qui le façonnent déjà avec courage et intelligence».


Mohammed Jaabouk
Journaliste Yabiladi.com
 

Southpaw

Rebel without a Cause
Nous étions les meilleurs amis. Mais il a les impératifs de l'Etat et j'ai mes convictions», résume dans une interview le prince Moulay Hicham les fluctuations de sa relation avec son cousin, le roi Mohammed VI.


Le prince Moulay Hicham revient, dans une interview accordée à l’institut Wetherhead, sur son sujet favori : le Printemps arabe mais sans perdre de vue le Maroc et sa relation personnelle avec son cousin, le roi Mohammed VI.
Les protestations en Irak, au Liban, en Algérie et tout récemment au Soudan lui offrent une nouvelle occasion de préciser que la vague de 2011 n’était que le début d’un long processus de transformation dans la région.

«Aujourd'hui, la dissidence populaire» est persuadée que «les régimes autoritaires ne peuvent tout simplement pas honorer leurs promesses fastueuses». «Les activistes d’aujourd’hui sont moins romantiques et plus stratégiques dans le calcul de leurs techniques de mobilisation. Nous assistons à moins de mouvement de fond, mais plutôt à des formes de résistance conformes à la situation particulière de chaque pays», constate le cousin de Mohammed VI.
Justement, cette proximité familiale avec le roi a fini par le rattraper au point d'occuper une bonne partie de l’interview. «Nous étions les meilleurs amis et avions grandi ensemble. Mais il a les impératifs de l'Etat et j'ai mes convictions», résume ainsi le prince sa relation avec le souverain.



«Mon chez-moi se trouve ici, aux Etats-Unis»
Il explique qu’il a choisi de s’éloigner du royaume «pour divers motifs, [sa] présence était beaucoup plus provocante» et constituait «un défi pour le nouveau roi plus que pour son père».
Et d'ajouter que «lorsque le Maroc n'a pas pris la direction de la monarchie constitutionnelle, il était évident que vivre dans le même espace deviendrait impossible». «Je n'allais pas abandonner mes convictions ou mon plaidoyer», explique-t-il.
Et tel dans un long processus, sa décision de jeter l’ancre aux Etats-Unis a suit le même cours. «Lentement, les choses ont évolu puis les services se sont impliqués. Quand j’ai réalisé que ma situation n’était plus gérée par le roi lui-même, j’ai compris que les choses avaient définitivement changé pour nous. Au début, c'était douloureux, mais avec le recul, j'ai réalisé que cela levait toutes les ambiguïtés».

Le prince reconnait qu’à cause de ses idées, il est «soupçonné par les services de sécurité marocains de comploter contre le roi et la sécurité de l’Etat». Cependant, il estime être «parmi les plus chanceux». «D'autres ont atterri en prison ou perdu la vie pour avoir résisté à l'absolutisme, depuis l'indépendance de la France en 1956», rappelle-t-il.
Compte tenu de ses convictions, Moulay Hicham considère aussi que son avenir se ferait loin du Maroc. «Je suis réaliste. Sous le règne de Mohammed VI, ma vie au Maroc était dans une impasse totale. Je sais que mon chez-moi se trouve ici, aux Etats-Unis, où j'ai pu rester en sécurité physiquement et mentalement à l'aise. Ici, j’ai pu ouvrir de riches horizons intellectuels et poursuivre mes propres projets. Je ne les changerais pour rien au monde».
Un enthousiasme qu’il a tenu rapidement à nuancer : «Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve.» Et de conclure sur un message d’optimisme, affirmant que «l'avenir du Maroc appartient aux jeunes qui le façonnent déjà avec courage et intelligence».


Mohammed Jaabouk
Journaliste Yabiladi.com
Moi aussi je reconnais que mon chez moi et ma famille se trouve aussi ici aux Etats Unis et plus au Maroc.
On leurs a laisse le Maroc.
Mais Tot ou tard si les choses ne changent pas, le Maroc va s'exploser.
Gvt des incompetents :(

 

h_meo

lien France Palestine
VIB
Un non événement. De tout ce qu'on peut lire ou entendre de ce garçon il n'y a rien d'exceptionnel... sans sa naissance qui lui vaut la particule "MOULAY" devant son prénom, il n'existe pas. Aucune analyse ou proposition... juste des blablas de caprices de prince frustrés. Les jeunes qui construisent le Maroc de demain , il n'en sait rien. Il n'a partagé ni leur quotidien ni leur conviction.
 
Un non événement. De tout ce qu'on peut lire ou entendre de ce garçon il n'y a rien d'exceptionnel... sans sa naissance qui lui vaut la particule "MOULAY" devant son prénom, il n'existe pas. Aucune analyse ou proposition... juste des blablas de caprices de prince frustrés. Les jeunes qui construisent le Maroc de demain , il n'en sait rien. Il n'a partagé ni leur quotidien ni leur conviction.
Si si, quand même comme VRP du joli printemps arabe
 

zigotino

FluCtuAt NeC MeRgitUr
VIB
Son opportunisme l'aveugle. Dans un livre écrit certainement à 2 mains avec son ghost writer (Hicham Benchemssi ?), il racontait avoir été fragilisé par son opération cardiaque. Dans le monde diplo, on lui offre régulièrement une tribune mais qui l'écoute vraiment tant son discours semble intéressé. "Hébergé" dans une célèbre université américaine (Stanford) où pour étudier il faut raquer, il a su trouver sa place.


Vous avez dit sédition ? Oui assurément. Lors du mouvement foireux du 20/2, il haranguait les foules et s'y voyait déjà. Heureusement, le Palais, vraisemblablement bien conseillé, a joué d'un tour de passe passe constitutionnel. Ce qui lui a permis de survivre. Quelle alternative ? Aucune à date. On a vu les singeries de Benkirane et sa clique d'islamistes à peine éclairés. Normal. Le Royaume chérifien a tjrs su, comme en France, usé du rôle ambiguë du 1er ministre qui sert de fusible et de pare à vent fort utile pour le maintien de la monarchie qui se met en avant pour les réalisations et pointe le fantasque gouvernement et son parlement dont les membres sont habitués aux transhumances en fonction de leurs intérêts. Ceux d'une caste de privilégié. Le Maroc restant un pays libéral qui fait assez fi du sort des plus fragiles, paradis fiscal pour grandes fortunes qui gagneraient à être taxées pour le bien des plus fragiles. Les Marocains d'en haut (les montagnes) et en bas (les zones rurales et reculées loin des centres urbains).

++
 
Moi aussi je reconnais que mon chez moi et ma famille se trouve aussi ici aux Etats Unis et plus au Maroc.
On leurs a laisse le Maroc.
Mais Tot ou tard si les choses ne changent pas, le Maroc va s'exploser.
Gvt des incompetents :(

Sauf que lui a vendu la maison de son père à Princeton, il loue une maison à Cambridge, mais passe plus de 9 mois par an au Maroc... Va comprendre, et le vidéo à presque 10 ans ! !
 
T'en fais pas pour les Marocains des Etats Unis, ils sont tres bien integres ici surtout ceux en marriages mixtes.
C'est un pays multi-groupes ethniques pas comme l'europe.
Ya des dixaines d' annees lumieres entre la tolerance ici et celle d'europe.
Chez nous aussi c est très mélangé et niveau mixité c est pareil sans les armes à feu
 
T'en fais pas pour les Marocains des Etats Unis, ils sont tres bien integres ici surtout ceux en marriages mixtes.
C'est un pays multi-groupes ethniques pas comme l'europe.
Ya des dixaines d' annees lumieres entre la tolerance ici et celle d'europe.
Je connais ,,,,,,15 ans us et Canada,, ,et mon pere avant moi ( ecoeurer a la fin de la guerre.)
j'ai même ramener une sauvageonne ( première nation ) dans mes bagages .
La provence lui convient très bien, et franchement ce qu'elle ne comprend surtout pas ce sont les critiques acerbes et en continu des immigrants.
Avec sa mutuelle ses dents sont étincelantes, le système de santé magnifique,les routes superbe ,la bouffe un régal.
Très important d'avoir un oeil différent.,
 
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