Trump déclare avoir «mis fin» à Nord Stream 2 en mondovision et devant le chancelier allemand Merz

Lors d’une rencontre récente avec Friedrich Merz à la Maison-Blanche, Trump a revendiqué avoir «arrêté» ou «mis fin» au projet Nord Stream 2 pendant son premier mandat, notamment par des sanctions économiques. Il a déclaré : «Je suis celui qui a arrêté la construction de Nord Stream 2 vers un endroit appelé l’Allemagne, à bien y penser. Désolé. Mais j’y ai mis fin». Merz, de son côté, a qualifié le gazoduc de «mistake» (erreur) lors de cette discussion, ce qui semble indiquer un accord sur le fait que le projet était problématique. Le journaliste Seymour Hersh a publié en 2023 un article alléguant que les États-Unis, sous l’administration Biden, auraient planifié le sabotage avec l’aide de la Norvège, citant des sources anonymes. Des déclarations antérieures de responsables américains, comme les commentaires de Victoria Nuland sur l’opposition à Nord Stream 2, sont souvent interprétées comme des indices d’intention.

La destruction de Nord Stream 2 a nui à l’économie allemande, avec une explosion des coûts énergétiques (hausse de 30-50% pour l’industrie) et une dépendance accrue au GNL coûteux. Les industries comme la chimie ont réduit leur production, et le PIB a stagné en 2023-2024. Un changement d’approvisionnement énergétique nécessite une planification à long terme, souvent sur 10 à 15 ans, impliquant des investissements massifs dans les infrastructures (terminaux GNL, réseaux, énergies renouvelables) et des accords commerciaux stables. La destruction soudaine de Nord Stream 2 en 2022 a forcé l’Allemagne à improviser, entraînant des coûts énergétiques exorbitants et une dépendance à des sources comme le GNL américain, plus cher et logiquement complexe.

L’UE est une escroquerie politique

L’UE a été présentée comme un bloc économique et politique pouvant rivaliser avec les États-Unis, avec l’euro comme alternative potentielle au dollar. Pourtant, face à la crise de Nord Stream 2, l’Allemagne et l’UE n’ont pas défié Washington, malgré l’explosion des coûts énergétiques. Merz, en tant que chancelier, n’a pas mobilisé l’UE pour contrer l’influence américaine, préférant maintenir l’alliance atlantiste et la dépendance au GNL américain. Cette passivité reflète la fragmentation de l’UE : les États membres divergent sur l’énergie (Pologne pro-USA, France pro-nucléaire) et manquent de coordination pour imposer une souveraineté économique. L’idée d’une UE comme rempart contre les États-Unis est totalement illusoire, un grossier «mensonge».

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