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Le régime actuel en Syrie :
Exactions commises par Jabhat al-Nusra et par l'EIIL
Les groupes islamistes extrémistes Jabhat al-Nusra et EIIL ont commis des violations des droits humains systématiques, notamment le ciblage et l'enlèvement intentionnels de civils, tels que le rapt en mai par les forces de l'EIIL de 153 enfants kurdes. Ces enfants ont été par la suite libérés.
Selon des informations recueillies auprès de responsables kurdes locaux et corroborées par l'examen de documents photographiques, les forces de l'EIIL ont utilisé des armes à sous-munitions le 12 juillet et le 14 août, lors de combats contre les forces kurdes des Unités de protection du peuple (People’s Protection Units, YPG) aux abords de la ville syrienne d'`Ayn al-`Arab, connue également sous son nom kurde de Kobané, dans le gouvernorat d'Alep à proximité de la frontière syro-turque.
Le 29 mai, selon des informations de sources locales, les forces de l'EIIL ont exécuté au moins 15 civils, dont sept enfants, après avoir investi le village d'al-Taliliya près de Ras al-`Ayn dans le nord de la Syrie.
Après la capture en juillet par l'EIIL de la ville de Bukamal, dans le gouvernorat de Deir al-Zour, ses forces ont exécuté sommairement un résident alaouite et un chrétien sur la place principale de la ville lors du mois de ramadan musulman, selon un habitant.
Des exécutions sommaires d'habitants par les forces de l'EIIL ont aussi été rapportées dans les villes de Raqqa et Tabka, dans le gouvernorat de Raqqa, en 2014. Les forces de l'EIIL ont également exécuté sommairement certains de leurs otages, dont les journalistes américains James Foley et Steven Sotloff en août et en septembre, les humanitaires britanniques David Haines et Alan Henning en septembre et en octobre, et un humanitaire américain, Peter Kassig, en novembre.
Jabhat al-Nusra a revendiqué à plusieurs reprises la responsabilité d'attentats meurtriers à la voiture piégée qui visaient des civils en Syrie.
L'EIIL et Jabhat al-Nusra ont imposé des règles de vie strictes et discriminatoires aux femmes et aux filles et les deux groupes ont activement recruté des enfants pour en faire des combattants.
À Bukamal, pendant le ramadan 2014, les forces de l'EIIL auraient également flagellé quiconque était surpris en train de manger ou de boire en public et auraient aussi donné le fouet à toute personne vue circulant dans la rue à l'heure de la prière et ce, pendant et même après le ramadan. Utiliser l'internet, écouter de la musique et fumer étaient également des activités interdites et réprimées.
Exactions commises par d'autres groupes armés non étatiques
Des groupes armés non étatiques ont tiré sans discernement au mortier ou à l'aide d'autres pièces d'artillerie, à partir des zones qu'ils contrôlent, sur des zones habitées dans les quartiers contrôlés par le gouvernement, tuant des civils.
Ces tirs ont frappé à plusieurs reprises des cibles dont la nature civile était connue, comme des écoles, des mosquées et des marchés.
Le 29 avril, deux obus de mortier sont tombés sur le complexe d'enseignement Badr el-Din Hussaini dans le quartier d'al-Shaghour à Damas, une zone contrôlée par le gouvernement, et cette attaque aurait fait 17 morts parmi les enfants, au moins deux morts parmi les parents venus chercher leurs enfants à l'école, et environ 50 blessés.
Les tirs de mortier venaient d'une zone qui était sous le contrôle de groupes armés dans le camp de Yarmouk.
Des groupes armés non étatiques, dont l'Armée syrienne libre (Free Syrian Army) et le Front islamique, utilisent également des enfants lors de combats ou pour d'autres activités militaires. Ils ont en outre exposé des élèves à des risques en utilisant des écoles comme bases militaires, casernements, centres de détention et en y postant des tireurs.
Des groupes armés non étatiques ont également commis des enlèvements. Au moins 54 femmes et enfants alaouites pris en otages lors d'une offensive militaire dans les environs de Lattaquié en août 2013 sont toujours détenus par une coalition de groupes armés se nommant « Espace des Moudjahidins dans la région de Lattaquié ».
Une militante en vue des droits humains, Razan Zeitouneh, et trois de ses collègues, Wael Hamada, Samira Khalil et Nazem Hammadi, ont été enlevés le 9 décembre 2013 à Douma, une ville proche de Damas contrôlée par un certain nombre de groupes armés d'opposition, dont l'Armée de l'Islam. Ils sont toujours en captivité.
Malgré le caractère systématique des exactions commises par l'EIIL et par Jabhat al-Nusra, de nombreux autres groupes armés non étatiques opérant en Syrie n'ont pas mis fin à leur coordination et à leur coopération avec eux.
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