Tu n'oublieras pas...?

Femmesauvage

Proud of herself
samedi 6 septembre 2008, par Tariq Ramadan

Pendant ces jours qui s’allongent et s’étendent
Et ce temps qui n’est plus tout à fait le même
Et ces douces nuits que la Lumière sème
Pendant ces jours qui s’allongent et s’étendent

Tu n’oublieras pas… ?

Près de ton cœur, du souvenir et du sens
Avec ton amitié, ta fraternité
Avec ton amour, ta simplicité
Près de ton cœur, du souvenir et du sens

Tu n’oublieras pas… ?

Pour toi, pour moi, pour l’humanité
Face aux horizons tortueux de la vie
Face aux souffrances, aux joies et aux cris
Pour toi, pour moi, pour l’humanité

Tu n’oublieras pas… ?

Du plus profond de ton être et de ta foi
Pour me protéger et m’aimer
Pour m’apaiser et me libérer
Du plus profond de ton être et de ta foi

Tu n’oublieras pas… ?

Pendant ces jours qui s’allongent et s’étendent
Et ce temps qui n’est plus tout à fait le même
Et ces douces nuits que la Lumière sème
Pendant ces jours qui s’allongent et s’étendent

Tu n’oublieras pas ?
Tu prieras pour moi ?
 
vendredi 11 avril 2008, par Tariq Ramadan

Soudain je comprenais qu’il ne reviendrait plus,
Le temps avait volé mes souvenirs blessés,
Ma jeunesse, mes joies, mon cœur fatigué.
La lumière était faite et je n’avais rien vu.

Vrai, sais-tu, je n’ai rien pu faire ;
Mais en silence, aller et éviter les pierres.

Il est parti un jour sans surprise et lassé
De la jungle du monde, du pouvoir, de l’argent ;
Entre deux sommeils, il murmura l’instant
Seul parmi les siens et enfin libéré

Vrai, sais-tu, je n’ai rien pu faire ;
Mais l’amour ; l’aimer et prier.

Je te vois aller, m’aimer au fil des ans
La vie est passée, déjà, que reste-t-il,
De mes mille absences au cœur de ces villes ?
Tu vas ton chemin, tu me ressembles tant !

Vrai, sais-tu, je n’ai rien pu faire ;
Mais ce sourire, les larmes de ton père.

La souffrance des blessures, le sens des solitudes
La mort qui s’approche et s’offre à nos yeux
Apprendre à être seul, à mille, à six, à deux.
Dieu, quel jeu se joue donc sous nos latitudes ?

Vrai, sais-tu, je n’ai rien pu faire ;
Mais partir sans haine, et même sans colère.

Ce fut si long, si bref, si lourd, si léger
Cette vie, ces amis, ces amours, ces écrits
Un sentiment de vide que parfois je confie
A l’éternelle Présence qui m’a fait étranger.

Vrai, sais-tu, je n’ai rien pu faire ;
Mais l’avouer enfin, aux confins de la terre

J’ai tellement essayé
Tellement, tellement
J’ai tellement pleuré

Tellement...


Hier, et là… comme un enfant
 
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