compteblad
PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.lesoir.be/167052/article...s-limogees-la-veille-de-linvestiture-derdogan
Turquie : plus de 18.000 personnes limogées la veille de l’investiture d’Erdogan.
Mis en ligne le 8/07/2018 à 15:03
À la veille de son nouveau mandat, l’administration Erdogan renforce son monopole sur les institutions turques.
Dimanche 8 juillet, le gouvernement turc a publié dans son journal officiel le le licenciement de 18.000 travailleurs. Parmi eux 9000 fonctionnaires, de police, 6.000 membres des forces armées, 1 000 employés du ministère de la justice, 650 du ministère de l’éducation, des enseignants et des universitaires. On note également la fermeture de douze associations, trois journaux et une chaîne de télévision. La Turquie n’en est pas à sa première purge du service public. En mars dernier, l’ONG Human Rights Joint Platform estimait à 112.679 le nombre d’agents du service public relevés de leurs fonctions.
En cause, une volonté du gouvernement de traquer les présumés responsables ou complices de la tentative de coup d’État de juillet 2016. Suite à ce putsch, les autorités turques avaient installé temporairement un « État d’exception », sorte d’État d’urgence justifié par une lutte contre la menace terroriste. Ces mesures ont été vivement critiquées par les ONG pour les droits de l’homme et l’opposition.
Ces événements interviennent quelques jours avant la prestation de serment du président Erdogan pour son deuxième mandat. Chef de l’État turc depuis bientôt 4 ans, il a été réélu le 24 juin dernier. L’élection avait été expéditive puisqu’Erdogan avait obtenu 52,6 % des suffrages dès le premier tour selon les chiffres officiels. À ces licenciements s’ajouteront donc un nouveau régime de présidence né d’une révision constitutionnelle adoptée par référendum l’année dernière.
Fort de cette nouvelle configuration, le président pourra ainsi s’attribuer l’ensemble des pouvoirs exécutifs qui pourra par conséquence promulguer des décrets présidentiels.
Turquie : plus de 18.000 personnes limogées la veille de l’investiture d’Erdogan.
Mis en ligne le 8/07/2018 à 15:03
À la veille de son nouveau mandat, l’administration Erdogan renforce son monopole sur les institutions turques.
Dimanche 8 juillet, le gouvernement turc a publié dans son journal officiel le le licenciement de 18.000 travailleurs. Parmi eux 9000 fonctionnaires, de police, 6.000 membres des forces armées, 1 000 employés du ministère de la justice, 650 du ministère de l’éducation, des enseignants et des universitaires. On note également la fermeture de douze associations, trois journaux et une chaîne de télévision. La Turquie n’en est pas à sa première purge du service public. En mars dernier, l’ONG Human Rights Joint Platform estimait à 112.679 le nombre d’agents du service public relevés de leurs fonctions.
En cause, une volonté du gouvernement de traquer les présumés responsables ou complices de la tentative de coup d’État de juillet 2016. Suite à ce putsch, les autorités turques avaient installé temporairement un « État d’exception », sorte d’État d’urgence justifié par une lutte contre la menace terroriste. Ces mesures ont été vivement critiquées par les ONG pour les droits de l’homme et l’opposition.
Ces événements interviennent quelques jours avant la prestation de serment du président Erdogan pour son deuxième mandat. Chef de l’État turc depuis bientôt 4 ans, il a été réélu le 24 juin dernier. L’élection avait été expéditive puisqu’Erdogan avait obtenu 52,6 % des suffrages dès le premier tour selon les chiffres officiels. À ces licenciements s’ajouteront donc un nouveau régime de présidence né d’une révision constitutionnelle adoptée par référendum l’année dernière.
Fort de cette nouvelle configuration, le président pourra ainsi s’attribuer l’ensemble des pouvoirs exécutifs qui pourra par conséquence promulguer des décrets présidentiels.