La Turquie interdit la diffusion du film Mignonnes, jugé «islamophobe et pédophile»

L'organe de contrôle de l'audiovisuel turc estime que le long-métrage, qui devait être diffusé sur Netflix, risque «d'exposer les enfants à des abus et de compromettre leur développement psychologique».
Le film primé aux festivals de Berlin et de Sundance promouvrait la pédophilie et d'islamophobie, selon la presse turque proche du pouvoir. Mignonnes, premier long-métrage de la réalisatrice, dresse le portrait d'une petite parisienne de onze ans, tiraillée entre les règles d'une famille sénégalaise polygame et la tyrannie des réseaux sociaux.

Estimant que le film risquait «d'exposer les enfants à des abus et de compromettre leur développement psychologique», le ministère turc de la Famille et des Affaires sociales a saisi l'organe de contrôle de l'audiovisuel. L'instance a rendu son verdict et a interdit la diffusion du long-métrage. Si Netflix n'a pas réagi à cette décision, un précédent récent suggère que la plateforme pourrait bien se conformer au bon vouloir des autorités turques.

En juillet, le géant du streaming avait annulé la production d'If Only , une série turque mettant en scène un personnage gay, faute d'avoir obtenu l'autorisation du gouvernement pour le tournage. «Parce qu'elle mettait en scène un personnage gay, l'autorisation de tournage n'a pas été accordée à la série et c'est très effrayant pour l'avenir», avait déclaré Ece Yörenc, la scénariste, au magazine d'actualité culturelle Altyazi Fasikul.

Polémique aux États-Unis
En août, Mignonnes s'est déjà retrouvé au cœur d'une polémique bien malgré lui et avant même sa sortie. Netflix a été accusé par des internautes d'«hypersexualiser» des enfants dans un visuel utilisé pour promouvoir le film. Il montrait les protagonistes, des préadolescentes, en tenues moulantes et dans des poses suggestives. Une affiche bien différente de celle utilisée en France, sur laquelle les mêmes jeunes filles se promènent dans la rue en lançant des confettis.

Le résumé officiel du film, rebaptisé Cuties sur le marché américain, était d'un goût tout aussi douteux que celui de l'affiche. «À 11 ans, Amy devient fascinée avec une troupe de danse pratiquant le twerk. Espérant les rejoindre, elle décide d'explorer sa féminité en défiant les traditions familiales», explique le synopsis.

Accusée d'ainsi promouvoir la pédophilie, la plateforme de streaming a fait amende honorable. «Nous sommes profondément désolés pour le visuel inapproprié que nous avons utilisé pour Mignonne/Cuties», a fait savoir la plateforme sur les réseaux sociaux. «Ce n'était ni bien, ni représentatif de ce film français récompensé au festival de Sundance. Nous avons modifié l'affiche et la description» de l'œuvre, a ajouté Netflix.

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macarons

On dit leviOsa pas leviosAaa
VIB
Les pédophiles ne doivent même plus se passer la tête à trainer sur des sites bizarres, il suffit d'aller sur Netflix pour voir des gamines de 11 ans twerker en minishort moulant.
Et par la même occasion on dénigre les méchants musulmans qui sont horriblement méchants avec leurs petites filles parce qu'ils refusent qu'elle sorte habillée comme si elle allait tapiner.
 

Zaheer73

Si tu n'as pas de pudeur, fais ce qu'il te plait
VIB
Manque plus que Pedobear sur l'affiche pour rendre encore ça plus éloquent.

Édit : à ils ont mis un ours juste en dessous, j'avais pas vu.
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
Shirley Temple a été l'un des premiers enfants à être sexualisé et médiatisé, pour rendre ça "cute" et normal
Ne faites pas de gravité, la normalité
 
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