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Turquie : le système erdogan
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[QUOTE="farid_h, post: 15105008, member: 92820"] Un homme en bas de l’échelle Recep Tayyip Erdogan grandit à Kasimpasa, un quartier ouvrier d’Istanbul. Durant sa jeunesse, il vend du thé et des anneaux au sésame dans la rue. Il reçoit une éducation musulmane stricte et fréquente l’école Imam Hatip, une école religieuse qui enseigne les principes de l’islam. Après des études de gestion, Erdogan travaille à l’IETT, la société des transports stambouliotes. A partir des années 70, il s’engage activement dans l'Organisation de jeunesse du Parti du salut national, formation islamiste dirigée par Necmettin Erbakan. Après le putsch militaire de 1980, les partis politiques sont interdits. [b]"La démocratie n’est que le train dans lequel nous montons jusqu’à ce que nous parvenions à notre but. Les mosquées sont nos casernes, les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles sont nos casques, et les fidèles sont nos soldats." Recep Tayyip Erdogan - 1998[/b] Trois ans plus tard, les généraux autorisent le retour des partis politiques. L’ascension d’Erdogan commence. Toujours membre du parti de Necmettin Erbakan, il devient président d’arrondissement à Istanbul. En 1994, il remporte les élections municipales dans la capitale turque. Il dirige la ville avec pragmatisme et efficacité. L’année 1998 voit le premier grand coup dur de sa carrière. Erdogan cite publiquement un passage d’un poème. "La démocratie n’est que le train dans lequel nous montons jusqu’à ce que nous parvenions à notre but. Les mosquées sont nos casernes, les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles sont nos casques, et les fidèles sont nos soldats." Accusé d’incitation à la haine, il est condamné à une peine d’emprisonnement. En prison, il s’éloigne de l’islamisme rigoureux de Necmettin Erbakan. En 2001, avec quelques compagnons - parmi lesquels le futur président Abdullah Gül - il fonde l’AKP, un parti qui s’adresse essentiellement à la petite bourgeoise religieuse et conservative. Un an plus tard, l’AKP remporte les élections législatives et Erdogan devient chef du gouvernement. Il met un terme à la suprématie des laïcs, impose de nombreuses réformes et mène la Turquie vers le boom économique. Auprès de la population, sa popularité est au plus haut. Il s’associe avec l’imam Fethullah Gülen qui sera un allié puissant dans sa lutte contre l’armée et contre les laïcs. Les deux hommes se renforcent mutuellement. Le mouvement de Gülen a les mêmes partisans sur le terrain spirituel que l’AKP sur le terrain politique. En 2007, l’armée menace Erdogan d’un nouveau coup d’Etat. La population répond par un signal fort, en donnant à l’AKP 47% des voix. En 2010, Erdogan bénéfice une fois de plus de la confiance des Turcs : près de 60% des électeurs approuvent par référendum son projet de modification de la Constitution, un projet qui limite fortement les prérogatives de l’armée. En 2011, l’AKP remporte une nouvelle fois les élections législatives, cette fois avec près de 50% des voix. Mais au fil des succès électoraux, le mode de gouvernement d’Erdogan se fait de plus en plus autoritaire. En 2013, il fait réprimer violemment la contestation du parc Gezi, à Istanbul. La même année, il se brouille avec Gülen, son ancien allié. Celui-ci devient l’opposant le plus virulent d’Erdogan, en l’accusant de vouloir faire basculer la Turquie dans un régime autocratique. [i](... la suite ...)[/i] [/QUOTE]
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