Les gens que l'on voit scotchés à des poteaux ou des arbres sont des
voleurs pris à se servir dans des commerces, des appartements ou maisons inoccupés, les habitants ayant fui les bombardements "
libérateurs" de l'envahisseur russe.
Il n'y a plus d'administration, plus de tribunaux,....donc,
les pillards sont punis de cette façon. Les photos sont mises sur le net par les autorités (police ou militaires) afin de dissuader d'autres voleurs potentiels.
Cela se passe à Irpin. C'est un journaliste espagnol qui a réalisé ce reportage. Il précise que les pilleurs sont restés dans la même position entre une et deux heures, avant d'être détachés.
La vidéo est apparue sur les réseaux sociaux le 9 mars, mais la télévision espagnole l'a diffusée une semaine plus tôt.
Ceux qui connaissent l'ukrainien pourront lire les pancartes que portent certains : voleur
Un commerçant de Dubno a également été humilié en public car il aurait, selon un média local, vendu de l'alcool, ce que la loi martiale interdit.
#Russia \ud83c\uddf7\ud83c\uddfa \u2694\ufe0f \ud83c\uddfa\ud83c\udde6
#Ukraine
\ud83d\udcfd\ufe0f
Another looter in Kherson with a bare ass
#UkraineRussia #UkraineRussiaConflict #UkraineRussiaWar pic.twitter.com/GCVexRIOue
— S.B.R News \ud83d\udce1 (@S_B_R_News)
March 6, 2022
\ud83c\udd98\u203c\ufe0f?\u270b
#Ukraine: The usual suspects again. Two experts in the field of
looting received appropriate punishment taped to street signs.
#UkraineUnderAttack #looter #punished pic.twitter.com/ylQk9nZPF7
— Onlinemagazin (@OnlineMagazin)
March 21, 2022
Pour ceux qui ne connaissent pas le british : "looting" = pillage/vol
Ces scènes ne semblent en tout cas pas choquer outre mesure les Ukrainiens. Certains officiels relaient même les vidéos. Sur la page Facebook de
Mihaïl Medvedchuk, conseiller municipal de Pervomaïsk, dans l’oblast de Mikolaïv, ce dernier écrit : "Comme promis. Ne les touchez pas. Laissez-les debout. Le pillage n’est pas autorisé dans notre ville".
Comme l'indique Quotidien ce jeudi 24 mars, des
dizaines de cas ont été recensés. Cette
coutume était réservée aux voleurs soumis à la vindicte populaire.
S'il est "très difficile de démêler le vrai du faux, une autre possibilité est que ce sont
des actes d’humiliation envers les saboteurs, payés par les autorités russes pour s'attaquer à l'électricité et aux réserves d'eau", sans réfuter l'hypothèse d'une justice administrée par les civils.