Dans les Alpes-Maritimes, la troisième fédération UMP de France avec 12.000 adhérents, la députée « pro-Copé » Michèle Tabarot indique avoir constaté « un certain nombre d'irrégularités ».
Le vote des adhérents UMP des Alpes-Maritimes pour désigner leur nouveau président se déroulait dimanche sous haute tension: la députée « pro-Copé » Michèle Tabarot a dénoncé des irrégularités, le député « pro-Fillon » Christian Estrosi a crié à l'insulte. « Depuis ce matin nous avons constaté un certain nombre d'irrégularités », a indiqué à l'AFP la députée-maire du Cannet, Michèle Tabarot.
Dans les bureaux de vote de Nice, des assesseurs pro-Copé ont constaté « des procurations distribuées à l'intérieur du bureau de vote pendant le déroulement du scrutin » et « des procurations avec des signatures qui ne correspondent pas à la signature de la pièce d'identité présentée », précise-t-elle. Elle évoque aussi une liste d'émargement séparée en trois parties à Cannes, ce qui ne permet pas de contrôler les votes par procuration. La fédération UMP des Alpes-Maritimes, avec ses 12.000 adhérents, est la troisième de France après Paris et les Hauts-de-Seine. Il est toutefois difficile d'évaluer le nombre de votes présentant des irrégularités à ce stade, a indiqué Mme Tabarot.
Ces propos ont provoqué l'ire du député-maire de Nice, Christian Estrosi: « le clan de Jean-François Copé n'aura eu de cesse dans cette élection d'insulter les militants », a-t-il commenté dans un communiqué. « La fraude et le mensonge, elle n'existe pas chez nous. Ni à Nice, ni ailleurs. Ce sont leurs méthodes. Insultant avant, on sent déjà poindre la nervosité chez les mauvais joueurs qui sont inquiets des résultats de la démocratie interne », assène-t-il. « Personne ne nous volera cette élection et en tant que président de la fédération, je peux vous assurer qu'il n'y a que de l'agressivité et de la calomnie d'un côté et beaucoup de sérénité de l'autre », a estimé M. Estrosi.
Le département compte 11 parlementaires et 40 conseillers régionaux ralliés à François Fillon, contre seulement 2 parlementaires et 4 conseilleurs régionaux pour Jean-François Copé. M. Estrosi -favorable à la présence d'huissiers dans les bureaux de vote à la suite de soupçons déjà exprimés il y a une semaine par Jean-François Copé concernant les Alpes-Maritimes--a estimé dimanche que « ces huissiers manquaient d'objectivité ».
« Il est en grande forme. Je n'ai pas l'intention de me faire impressionner », a encore commenté Mme Tabarot. « Depuis le début de la campagne, j'ai le droit à des attaques régulièrement de sa part, il attaque très violemment Copé, en le traitant d'agitateur ressemblant à Mélenchon. Et aujourd'hui, il tient des propos inacceptables sur l'organisation des élections », a-t-elle ajouté
les échos
Le vote des adhérents UMP des Alpes-Maritimes pour désigner leur nouveau président se déroulait dimanche sous haute tension: la députée « pro-Copé » Michèle Tabarot a dénoncé des irrégularités, le député « pro-Fillon » Christian Estrosi a crié à l'insulte. « Depuis ce matin nous avons constaté un certain nombre d'irrégularités », a indiqué à l'AFP la députée-maire du Cannet, Michèle Tabarot.
Dans les bureaux de vote de Nice, des assesseurs pro-Copé ont constaté « des procurations distribuées à l'intérieur du bureau de vote pendant le déroulement du scrutin » et « des procurations avec des signatures qui ne correspondent pas à la signature de la pièce d'identité présentée », précise-t-elle. Elle évoque aussi une liste d'émargement séparée en trois parties à Cannes, ce qui ne permet pas de contrôler les votes par procuration. La fédération UMP des Alpes-Maritimes, avec ses 12.000 adhérents, est la troisième de France après Paris et les Hauts-de-Seine. Il est toutefois difficile d'évaluer le nombre de votes présentant des irrégularités à ce stade, a indiqué Mme Tabarot.
Ces propos ont provoqué l'ire du député-maire de Nice, Christian Estrosi: « le clan de Jean-François Copé n'aura eu de cesse dans cette élection d'insulter les militants », a-t-il commenté dans un communiqué. « La fraude et le mensonge, elle n'existe pas chez nous. Ni à Nice, ni ailleurs. Ce sont leurs méthodes. Insultant avant, on sent déjà poindre la nervosité chez les mauvais joueurs qui sont inquiets des résultats de la démocratie interne », assène-t-il. « Personne ne nous volera cette élection et en tant que président de la fédération, je peux vous assurer qu'il n'y a que de l'agressivité et de la calomnie d'un côté et beaucoup de sérénité de l'autre », a estimé M. Estrosi.
Le département compte 11 parlementaires et 40 conseillers régionaux ralliés à François Fillon, contre seulement 2 parlementaires et 4 conseilleurs régionaux pour Jean-François Copé. M. Estrosi -favorable à la présence d'huissiers dans les bureaux de vote à la suite de soupçons déjà exprimés il y a une semaine par Jean-François Copé concernant les Alpes-Maritimes--a estimé dimanche que « ces huissiers manquaient d'objectivité ».
« Il est en grande forme. Je n'ai pas l'intention de me faire impressionner », a encore commenté Mme Tabarot. « Depuis le début de la campagne, j'ai le droit à des attaques régulièrement de sa part, il attaque très violemment Copé, en le traitant d'agitateur ressemblant à Mélenchon. Et aujourd'hui, il tient des propos inacceptables sur l'organisation des élections », a-t-elle ajouté
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