Un échantillon de ceux qui veulent gouverner notre cher pays

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion virtua11
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C'est ce qui fait que ce mouvement ne pourra survivre dans la durée. S'il s’entête a refuser d'être une force de proposition alors il perdra petit à petit toute crédibilité.
Que proposes-tu à ces jeunes ? Qu'ils cèdent à leurs principes et leurs luttes et qu'ils se soumettent à la monarchie et sa loi relative aux partis politiques ?
 
Que proposes-tu à ces jeunes ? Qu'ils cèdent à leurs principes et qu'ils acceptent la soumission à cette loi relative aux partis politiques ?

Les principes trop rigides font souvent plus de mal que de bien. Lorsque l'on veut faire évoluer les choses on accepte de le faire petit à petit. L'histoire est cruelle avec ceux et celles qui veulent précipiter les changements.

Passer d'une force de contestation à une force de proposition ne peut que faire évoluer les choses de façon positive au Maroc. En revanche leur stratégie actuelle (si tant est qu'ils en aient une) les conduit à un échec assuré. Qui veut suivre un mouvement sans vision, sans projet ?
 
Passer d'une force de contestation à une force de proposition ne peut que faire évoluer les choses de façon positive au Maroc. En revanche leur stratégie actuelle (si tant est qu'ils en aient une) les conduit à un échec assuré. Qui veut suivre un mouvement sans vision, sans projet ?

La question n'est pas de savoir qui mais quand, pour le moment, on ne peut pas dire que le peuple marocain crève de faim, or, c'est la une condition sine qua non, pour suivre un mouvement aussi chaotique. L'histoire a déjà révélé que c'est au cœur du chaos provoqué par le poulet sans tête qu'est la masse, qu'émerge le leader.
 
Les principes trop rigides font souvent plus de mal que de bien. Lorsque l'on veut faire évoluer les choses on accepte de le faire petit à petit. L'histoire est cruelle avec ceux et celles qui veulent précipiter les changements.

Passer d'une force de contestation à une force de proposition ne peut que faire évoluer les choses de façon positive au Maroc. En revanche leur stratégie actuelle (si tant est qu'ils en aient une) les conduit à un échec assuré. Qui veut suivre un mouvement sans vision, sans projet ?
Ce que tu dis, je le trouve « juste », Sanzo. Mais pas pour le cas du Maroc ;)

En Europe, toutes ces personnes qui s’opposent à toutes sortes d’activisme politique au Maroc, ne vont trouver la moindre raison pour s’opposer à l’activisme politique dans les sociétés européenne. Dans ces sociétés, le gouvernement et le parlement ont un réel pouvoir. Les partis politiques ont un poids qui leur permet de bien-jouer leur rôle et d’offrir un grand apport à la société. Dans leur monde, il n’y a pas de Mohammed VI qui monopolise tous les pouvoirs et qui ne laisse rien aux autres.

Au Maroc, la situation est complètement différente. On n’a pas de gouvernement et de parlement qui ont un réel pouvoir. Les partis politiques ne font pas le poids face au roi. Face à sa supériorité, tout politicien qui va accepter de faire partie du champ politique marocain va se trouver prisonnier des lois qui avantagent le roi et désavantagent le peuple. Pour ne pas se trouver exclu du champ politique, il n’a qu’accepter la soumission à la volonté du roi et défendre ses intérêts.

Au Maroc, avec les lois actuelles, il vaut mieux rester loin du champ politique. D’un coté, ça ne sert à rien de faire partie d’un corps (gouvernement, parlement, partis politiques) qui n’a pas de réel pouvoir. De l’autre part, en acceptant l’accès à ce champ, le marocain va se trouver contraint à faire comme les autres : céder à ses idéaux, tourner son dos au peuple marocain, se soumettre à la monarchie et défendre ses intérêts.

Par contre, en dehors du champ politique, le marocain est libre de lutter pour les idéaux qu’il voit « justes » qu’ils plaisent au roi et à ses Hommes ou non. Et il a intérêt à rester loin de ce champ animé par des lois qui ne rendent service qu’au roi et ses Hommes tant que ces lois n’ont pas changé.

Le jour dans lequel le Maroc va se libérer de l’hégémonie du roi, les pouvoirs ne vont plus rester concentrés entre ses mains, les instituts politiques (gouvernement, parlement, partis politiques) vont avoir un poids et un réel pouvoir, ce jour, ce marocain a intérêt à accéder à ce champ et animer la vie politique marocaine. Et ce jour ne va jamais voir la lumière en absence des mouvements sociaux tels que le mouvement 20 février qui font des pressions sur le système et appellent au changement de la constitution et des lois marocaines.

Dans les mondes diplomatiques, le peuple propose et le gouvernement dispose. Au Maroc, les jeunes du mouvement 20 février ont proposé l'adoption d'une Assemblée constituante élue par le peuple et chargée de rédiger une nouvelle constitution qui sera soumise à un référendum populaire, la monarchie n’a rien disposé dans ce sens et elle a répondu par une Commission pour la révision de la constitution nommée par le roi. Et dans ce sens, c’est tout à fait normal qu’il reste dans le stade de la contestation tant que la monarchie n’a pas répondu positivement à ses propositions.
 
Ce que tu dis, je le trouve « juste », Sanzo. Mais pas pour le cas du Maroc ;)

En Europe, toutes ces personnes qui s’opposent à toutes sortes d’activisme politique au Maroc, ne vont trouver la moindre raison pour s’opposer à l’activisme politique dans les sociétés européenne. Dans ces sociétés, le gouvernement et le parlement ont un réel pouvoir. Les partis politiques ont un poids qui leur permet de bien-jouer leur rôle et d’offrir un grand apport à la société. Dans leur monde, il n’y a pas de Mohammed VI qui monopolise tous les pouvoirs et qui ne laisse rien aux autres.

Au Maroc, la situation est complètement différente. On n’a pas de gouvernement et de parlement qui ont un réel pouvoir. Les partis politiques ne font pas le poids face au roi. Face à sa supériorité, tout politicien qui va accepter de faire partie du champ politique marocain va se trouver prisonnier des lois qui avantagent le roi et désavantagent le peuple. Pour ne pas se trouver exclu du champ politique, il n’a qu’accepter la soumission à la volonté du roi et défendre ses intérêts.

Au Maroc, avec les lois actuelles, il vaut mieux rester loin du champ politique. D’un coté, ça ne sert à rien de faire partie d’un corps (gouvernement, parlement, partis politiques) qui n’a pas de réel pouvoir. De l’autre part, en acceptant l’accès à ce champ, le marocain va se trouver contraint à faire comme les autres : céder à ses idéaux, tourner son dos au peuple marocain, se soumettre à la monarchie et défendre ses intérêts.
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Le jour dans lequel le Maroc va se libérer de l’hégémonie du roi, les pouvoirs ne vont plus rester concentrés entre ses mains, les instituts politiques (gouvernement, parlement, partis politiques) vont avoir un poids et un réel pouvoir, ce jour, ce marocain a intérêt à accéder à ce champ et animer la vie politique marocaine. Et ce jour ne va jamais voir la lumière en absence des mouvements sociaux tels que le mouvement 20 février qui font des pressions sur le système et appellent au changement de la constitution et des lois marocaines.

Dans les mondes diplomatiques, le peuple propose et le gouvernement dispose. Au Maroc, les jeunes du mouvement 20 février ont proposé l'adoption d'une Assemblée constituante élue par le peuple et chargée de rédiger une nouvelle constitution qui sera soumise à un référendum populaire, la monarchie n’a rien disposé dans ce sens et elle a répondu par une Commission pour la révision de la constitution nommée par le roi. Et dans ce sens, c’est tout à fait normal qu’il reste dans le stade de la contestation tant que la monarchie n’a pas répondu positivement à ses propositions.

Bref, pour faire simple , nous dirons que tant que le Maroc restera régi par l'équation : " L'Etat = LE Roi " ....pas la peine de fantasmer sur un quelconque changement en profondeur du sytéme de gouvernance sachant que, de toute façon, les organisations censées jouer leur rôle de contre pouvoir (partis politiques principalemen), quand elles ne sont pas lâches ,...se satisfont de cette équation ...moyennant prébendes, portefeuille ministériel, et autres "cadeaux" offerts par le makzen !

Reste quoi alors à faire pour sortir de ce cercle vicieux makzenien et instaurer une vraie démocratie où le peuple sera maître de son destin , et pas du destin qu'on veut à tout prix lui imposer ??
 
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