Un étudiant en état grave après s’être immolé : "J’accuse Macron, Hollande, Sarkozy et l’UE de m’avoir tué"

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VIDÉO - Contre la précarité étudiante, des manifestants forcent les grilles du ministère de l'Enseignement supérieur

COLÈRE - Quatre jours après l'immolation d'un étudiant devant le Crous de Lyon, des manifestants ont forcé les grilles du ministère de l'Enseignement supérieur, à Paris. Ils se sont brièvement introduit dans l'enceinte du bâtiment aux cris de "Vidal démission", avant de partir à l'arrivée des forces de l'ordre.


Plusieurs dizaines de personnes ont forcé, dans la soirée du mardi 12 novembre, les grilles du ministère de l'Enseignement supérieur, rue Diderot à Paris, après une manifestation en soutien à l'étudiant qui s'est immolé devant le Crous de Lyon, quatre jours auparavant. Après s'être rassemblés devant les locaux du Crous parisien, les protestataires ont ensuite débuté une manifestation sauvage vers le ministère.

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Aux alentours de 20h, à l'appel de plusieurs syndicats étudiants, des manifestants sont parvenus à ouvrir les grilles du ministère et plusieurs dizaines d'entre eux sont restés brièvement dans l'enceinte, aux cris de "Vidal démission", ou "le Crous assassine, la précarité tue". Les manifestants se sont ensuite dispersés à l'arrivée des forces de l'ordre, selon des journalistes présents sur place. Sur place, des tags ont inscrits sur les murs, notamment "assassin" et "la précarité tue".Dans un communiqué, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal, qui a fait l'objet d'appels à la démission à cette occasion, "condamne fermement les violences et les dégradations ayant eu lieu en marge des rassemblements ce mardi 12 novembre, ainsi que l'intrusion de manifestants dans un amphithéâtre de l'Université Lille II ayant entraîné l'annulation de la conférence que devait y tenir François Hollande".

"Le geste tragique commis par un jeune homme vendredi dernier suscite une émotion légitime, mais la violence ne peut pas avoir de place à l’université. Les appels à la violence et les menaces de mort adressés aux responsables des CROUS qui se sont multipliés tout au long de la journée sont inadmissibles", poursuit la ministre. Au sujet de l'étudiant qui s'est immolé à Lyon, Frédérique Vidal "rappelle qu’en parallèle de l’enquête ouverte par le procureur de la République, elle a saisi l’Inspection Générale de l’Education, du Sport et de la Recherche pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances du drame".


Grille du ministère de l'Enseignement supérieur forcée : Marlène Schiappa réagit.....

https://www.lci.fr/population/video...tere-de-l-enseignement-superieur-2137512.html
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Lyon: le Crous pris pour cible dans la nuit de mardi à mercredi

Des vitres cassées, de nouveaux tags proférant des menaces de mort... le service d'accueil du Crous dédié au dossier social étudiant, rue Camille-Roy, à Lyon, a été pris pour cible dans la nuit de mardi à mercredi.



Les faits surviennent dans un contexte tendu à Lyon. Un étudiant a tenté de mettre fin à ses jours en s'immolant par le feu devant ce service du Crous le 8 novembre.

Dans une extrême précarité, il avait revendiqué un geste politique dans une publication sur les réseaux sociaux, mettant en avant le fait qu'il avait perdu ses bourses.

"On va porter plainte. Les personnels sont très choqués" indique le Crous ce mercredi matin . Le service du Dossier social étudiant est fermé ce mercredi toute la journée. Les personnels ont été regroupés sur un autre site.

"C'est très lourd et très compliqué. Les personnels essaient d'accueillir les étudiants dans les meilleures conditions", ajoute le Crous, qui rappelle sa mission de service public.

https://www.leprogres.fr/edition-ly...s-pour-cible-dans-la-nuit-de-mardi-a-mercredi
 
Seine-Saint-Denis : une jeune fille a tenté de s'immoler par le feu et s'est jetée du premier étage dans son lycée

La lycéenne, âgée de 18 ans, s'est immolée par le feu, avant de se jeter du premier étage de son établissement à Villemomble (Seine-Saint-Denis). Grièvement blessée, elle a été hospitalisée en urgence absolue.

Une jeune fille de 18 ans a tenté de s'immoler par le feu et s'est jetée du premier étage, lundi 25 novembre, dans son lycée de Villemomble en Seine-Saint-Denis, ont appris France Bleu Paris et franceinfo de sources concordantes. Les faits se sont produits peu après 15 heures au sein du lycée Georges Clémenceau.

D'après le rectorat, la lycéenne s'est isolée dans un coin de l'établissement afin de s'asperger d'un liquide (de nature inconnue), elle s'est enflammée et dirigée vers le premier étage de l'atrium. Elle s'est ensuite jetée du haut du premier étage et a atterri dans le hall de cet atrium.

Hospitalisée en état d'urgence absolue
Les surveillants et enseignants sont intervenus pour tenter de l'éteindre, une infirmière lui a apporté les premiers soins puis les secours sont arrivés rapidement, indique le rectorat. Grièvement brûlée sur une grande partie du corps, la jeune fille a été évacuée vers un hôpital en état d'urgence absolue.

La jeune fille était suivie psychologiquement depuis plusieurs années. Elle avait déjà fait une tentative de suicide. Elle était scolarisée en première dans cet établissement, où elle faisait l'objet d'une attention particulière.

Les cours suspendus
Une trentaine d'élèves et d'adultes ont été témoins de la scène. Le recteur et le directeur académique se sont rendus sur place et une cellule d'écoute a été ouverte. Cette dernière sera toujours à disposition ce mardi. Les parents d'élèves ont été prévenus par SMS, indique la FCPE.

Les cours ne reprendront pas mardi dans le lycée de Villemomble, indique à franceinfo le rectorat de Créteil. Les élèves pourront bénéficier d'un accueil par des professeurs volontaires. Le recteur sera également présent pour accueillir le personnel du lycée.

https://www.francetvinfo.fr/faits-d...son-etablissement-de-villemomble_3718563.html
 
Université : les loyers des logements étudiants du Crous seront gelés en 2020

Cette annonce "exceptionnelle" répond à une revendication des organisations étudiantes.


Les loyers des logements étudiants publics du Crous n'augmenteront pas en 2020, annoncent dans un communiqué jeudi 28 novembre le Cnous (Centre national des œuvres universitaires et scolaires) et le ministère de l'Enseignement supérieur. Ces derniers répondent ainsi à une revendication des organisations étudiantes pour lutter contre la précarité des jeunes, après, notamment, l'immolation par le feu d'un étudiant de 22 ans, à Lyon, le 9 novembre dernier.

175 000 logements concernés
Le communiqué annonce "de manière tout à fait exceptionnelle" un gel du montant des loyers des 175 000 logements que gèrent les différents Crous, attribués en priorité aux étudiants boursiers.

Ce gel représente un montant de six millions d'euros, d'après le communiqué, qui précise qu'une chambre Crous revient en moyenne à un étudiant à 100 euros par mois, tandis qu'un studio de 18 m² entièrement équipé coûte entre 150 et 200 euros par mois.
 
Lyon: deux mois après, l'étudiant immolé toujours plongé dans un coma artificiel

Anas K., l'étudiant qui s'est immolé par le feu le 8 novembre à Lyon pour dénoncer sa précarité et celle d'autres étudiants, était toujours placé en coma artificiel mercredi, a-t-on appris auprès de ses proches.

"Il n'y a pas d'évolution, il est toujours en coma artificiel", a déclaré Louise Bihan, amie d'Anas et comme lui militante au syndicat Solidaires de l'université Lyon 2.
Sur une page Facebook créée par la famille, celle-ci indiquait fin décembre que l'étudiant, brûlé à 90%, n'était "toujours pas sorti d'affaires à cause du risque d'infections toujours très élevé".
"Il descend au bloc plusieurs fois par semaine. Notre Anas est incroyablement fort. Nous sommes tellement fiers de lui et de la manière dont il se bat", avait-elle encore écrit, précisant que plusieurs proches avaient passé les fêtes en sa compagnie au service des grands brûlés de l'hôpital Édouard-Herriot de Lyon.

L'étudiant de 22 ans, qui s'est immolé devant le siège du Crous à Lyon le 8 novembre, avait posté sur les réseaux sociaux une lettre évoquant ses difficultés financières - il avait perdu sa bourse en "triplant" sa deuxième année de licence - et dénoncé la précarité dans laquelle sont plongés nombre d'étudiants.

La semaine suivant le drame, une vague de mobilisation d'étudiants avait gagné de nombreuses universités de France, parfois ponctuées d'incidents comme sur des campus de Paris, Lyon ou Lille.

Des proches d'Anas ont lancé une cagnotte de soutien pour l'étudiant en sciences politiques et sa famille pour "couvrir les dépenses médicales comme les très nombreuses greffes de peaux et opérations chirurgicales lourdes à venir, quitte à réaliser certaines de ces opérations à l'étranger". A ce jour 7.384 euros ont pu être collectés.
 
J’arrive pas à comprendre comment on peut se mettre dans cette situation de précarité estudiantine ?

Si on choisi de faire des etudes et qu’on sait qu’on va devoir vivre seule et que les parents ne peuvent pas aider, on bosse pour pouvoir couvrir tout les frais et ne pas s’appuyer sur une bourse dérisoire.

Je trouve que la societe nous oblige trop à suivre le cheminement : lycee ==> Université, sans prendre en compte que chacun est différents et que chacun a des moyens différents. Il y a rien de mal de bosser un an après le lycée pour économiser de l´argent et cet argent servira slmt a couvrir les frais des études.
 
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