Un ancien officier de l'armée algérienne, Bachir Belharchaoui, Franco-algérien résidant à Lyon, a été incarcéré à Blida après son arrestation à la faveur d'un "guet-apens", s'inquiètent ce mardi 18 octobre ses deux avocats parisiens. Me William Bourdon et Léa Forestier, les avocats français "entendent faire part de leur extrême préoccupation s'agissant du sort de leur client", écrivent-ils dans un communiqué.
M. Belharchaoui a été interpellé le 18 août 2011 par des officiers du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) "à l'occasion semble-t-il d'un véritable guet-apens", lors d'une visite en Algérie, écrivent les avocats. Il a ensuite été incarcéré dans un centre spécial du DRS dans une banlieue d'Alger où, selon ses avocats "il aurait subi des tortures" avant d'être transféré à la prison militaire de Blida "où il continuerait de subir des mauvais traitements".
Ancien sous-officier du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), M. Belharchaoui, 44 ans, a quitté l'armée en 1993. Devenu chauffeur routier, il vit à Lyon avec sa femme et ses trois enfants. Ses avocats estiment que "règne une totale insécurité judiciaire sur le sort de M. Belharchaoui qui ignore encore à ce jour la nature exacte des charges qui pèseraient contre lui". En outre "M. Belharchaoui reçoit des pressions pour ne pas désigner l'avocat de son choix" pour le défendre en Algérie, a déclaré Mme Forestier à l'AFP. Aucun avocat n'a eu à ce jour accès au dossier.
Ses avocats français, qui sont intervenus auprès du Quai d'Orsay, demandent que "tout soit entrepris par les autorités françaises pour qu'il soit mis un terme à une détention qui semble bien résulter d'un véritable coup monté judiciaire".
Tsa
M. Belharchaoui a été interpellé le 18 août 2011 par des officiers du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) "à l'occasion semble-t-il d'un véritable guet-apens", lors d'une visite en Algérie, écrivent les avocats. Il a ensuite été incarcéré dans un centre spécial du DRS dans une banlieue d'Alger où, selon ses avocats "il aurait subi des tortures" avant d'être transféré à la prison militaire de Blida "où il continuerait de subir des mauvais traitements".
Ancien sous-officier du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), M. Belharchaoui, 44 ans, a quitté l'armée en 1993. Devenu chauffeur routier, il vit à Lyon avec sa femme et ses trois enfants. Ses avocats estiment que "règne une totale insécurité judiciaire sur le sort de M. Belharchaoui qui ignore encore à ce jour la nature exacte des charges qui pèseraient contre lui". En outre "M. Belharchaoui reçoit des pressions pour ne pas désigner l'avocat de son choix" pour le défendre en Algérie, a déclaré Mme Forestier à l'AFP. Aucun avocat n'a eu à ce jour accès au dossier.
Ses avocats français, qui sont intervenus auprès du Quai d'Orsay, demandent que "tout soit entrepris par les autorités françaises pour qu'il soit mis un terme à une détention qui semble bien résulter d'un véritable coup monté judiciaire".
Tsa