Un habitant de la commune d’Echirolles a été abattu de cinq balles par la police, ce vendredi en début de soirée.
13h40 : Les cinq policiers placés en garde à vue vendredi soir après la mort d’un quinquagénaire à Echirolles vont être laissés libres. « Leur garde à vue va être levée vers 14 heures », a déclaré au Dauphiné Libéré Jean-Yves Coquillat, le procureur de la République de Grenoble. «L’enquête pour homicide volontaire va se poursuivre sous le contrôle du parquet dans le cadre de la flagrance », indique également le magistrat. « Nous allons travailler sur la balistique, sur l’arme de la personne décédée, et poursuivre nos investigations sur le scénario des faits », a confié M. Coquillat. Le travail des enquêteurs de l’IGPN et de la PJ va également consister à déterminer l’existence de la légitime défense, notamment à travers la notion de proportionnalité de la riposte des policiers face à la menace représentée par le quinquagénaire.
11 heures : « Mon père était un bon père de famille. Un homme sans histoires, qui n’avait aucun antécédent judiciaire ». Dévasté par les événements survenus vendredi soir, le fils du quinquagénaire qui a trouvé la mort, abattu de cinq balles par la police, vient d’indiquer qu’il s’apprêtait, lui et sa famille, à porter plainte. «A ma connaissance, il n’avait pas d’arme à la maison. C’était un bon vivant, il aimait rire et partager et nous n’avions jamais entendu parler de conflit de voisinage en ce qui le concerne ». Père de quatre enfants, il travaillait au service carrosserie de la Sémitag, la régie des transports en commun de l’agglomération grenobloise. Selon le fils du quinquagénaire, ce dernier était seul à la maison hier soir lorsque le drame s’est produit. «Quand nous sommes arrivés dans la rue, la police avait barré l’accès. Une policière m’a alors appris que mon père était décédé. Elle m’a expliqué qu’il avait menacé ses collègues avec un objet indéterminé. Je ne comprends pas comment il est possible de tirer sur quelqu’un, comme cela, à cinq reprises : ils ne lui ont laissé aucune chance ».
« On nous a dit que les policiers avaient utilisé un taser, et que cela n’aurait pas fonctionné. Mais pourquoi ne lui ont-ils pas tiré dans les jambes ? Ce sont des policiers très entraînés. Nous sommes tous sous le choc. Nous ne comprenons pas », explique encore un autre proche de la victime. «Pour l’instant, nous n’avons eu accès qu’à très peu d’informations. Nous allons tout faire pour connaître la vérité. Pour savoir ce qui s’est réellement passé », reprend le fils du quinquagénaire. (…)
article intégral : http://www.ledauphine.com/isere-sud/2016/10/29/echirolles-un-forcene-abattu-par-la-police
soutenons la police et sa volonté de s'américaniser voyons !
c'est vrai quoi accordons leur le TAFTA de la police
gare à toi si t'es trop bronzé ou si t'as trop bu
13h40 : Les cinq policiers placés en garde à vue vendredi soir après la mort d’un quinquagénaire à Echirolles vont être laissés libres. « Leur garde à vue va être levée vers 14 heures », a déclaré au Dauphiné Libéré Jean-Yves Coquillat, le procureur de la République de Grenoble. «L’enquête pour homicide volontaire va se poursuivre sous le contrôle du parquet dans le cadre de la flagrance », indique également le magistrat. « Nous allons travailler sur la balistique, sur l’arme de la personne décédée, et poursuivre nos investigations sur le scénario des faits », a confié M. Coquillat. Le travail des enquêteurs de l’IGPN et de la PJ va également consister à déterminer l’existence de la légitime défense, notamment à travers la notion de proportionnalité de la riposte des policiers face à la menace représentée par le quinquagénaire.
11 heures : « Mon père était un bon père de famille. Un homme sans histoires, qui n’avait aucun antécédent judiciaire ». Dévasté par les événements survenus vendredi soir, le fils du quinquagénaire qui a trouvé la mort, abattu de cinq balles par la police, vient d’indiquer qu’il s’apprêtait, lui et sa famille, à porter plainte. «A ma connaissance, il n’avait pas d’arme à la maison. C’était un bon vivant, il aimait rire et partager et nous n’avions jamais entendu parler de conflit de voisinage en ce qui le concerne ». Père de quatre enfants, il travaillait au service carrosserie de la Sémitag, la régie des transports en commun de l’agglomération grenobloise. Selon le fils du quinquagénaire, ce dernier était seul à la maison hier soir lorsque le drame s’est produit. «Quand nous sommes arrivés dans la rue, la police avait barré l’accès. Une policière m’a alors appris que mon père était décédé. Elle m’a expliqué qu’il avait menacé ses collègues avec un objet indéterminé. Je ne comprends pas comment il est possible de tirer sur quelqu’un, comme cela, à cinq reprises : ils ne lui ont laissé aucune chance ».
« On nous a dit que les policiers avaient utilisé un taser, et que cela n’aurait pas fonctionné. Mais pourquoi ne lui ont-ils pas tiré dans les jambes ? Ce sont des policiers très entraînés. Nous sommes tous sous le choc. Nous ne comprenons pas », explique encore un autre proche de la victime. «Pour l’instant, nous n’avons eu accès qu’à très peu d’informations. Nous allons tout faire pour connaître la vérité. Pour savoir ce qui s’est réellement passé », reprend le fils du quinquagénaire. (…)
article intégral : http://www.ledauphine.com/isere-sud/2016/10/29/echirolles-un-forcene-abattu-par-la-police
soutenons la police et sa volonté de s'américaniser voyons !
c'est vrai quoi accordons leur le TAFTA de la police
gare à toi si t'es trop bronzé ou si t'as trop bu