Un Institut pour les laissés-pour-compte

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Casablanca d'antan
VIB
C’est en terre marocaine que vient d’être créé, mardi dernier à Salé, le cinquième institut panafricain de développement. Une entité au service des petits producteurs, commerçants, mais aussi travailleurs de l’informel. Autrement dit, aux laissés-pour-compte de l’économie marchande. Avec ce nouvel IPD pour l’Afrique du Nord, la boucle africaine est bouclée.

L’Institut panafricain de développement pour l’Afrique du Nord (IPD-AN) vient d’ouvrir ses yeux sur le monde. Lieu de naissance, Salé. C’est d’ailleurs dès octobre 2010 que la destination Maroc du nouvel IPD avait été décidée. Il rejoint ainsi une lignée de quatre autres instituts du même type. Deux au Cameroun (qui couvrent l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale), un IPD au Burkina Faso (Afrique de l’Ouest et du Sahel), et enfin un dernier en Zambie (Afrique de l’Est). « Il se présente comme une solution apportée à la société civile. Une sorte d’arrière-boutique destinée à lui permettre de trouver des alternatives pour enrichir les projets qu’elle compte mettre en œuvre », nous explique Abdeljalil Cherkaoui, coordinateur du réseau africain de l’économie sociale et solidaire (RAESS).

En d’autres termes, l’IPD visera à générer des compétences dans le domaine du développement, et sera un lieu de partage de bonnes expériences au niveau de la région, particulièrement en économie sociale et solidaire (voir encadré). « C’est un lieu, un espace de rencontres, plutôt qu’un institut », corrige Abdeljalil Cherkaoui. « Il ne s’agira pas de délivrer des certificats ou des diplômes ».

http://www.lesoir-echos.com/un-institut-pour-les-laisses-pour-compte/societe/37473/
 
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