C’est après avoir remarqué récemment plusieurs affaires de faux papiers à Cogolin, que la police aux frontières (PAF), basée à Toulon, a mené une enquête serrée ces dernières semaines dans le golfe de Saint-Tropez.
Ainsi, le 23 juillet dernier, les hommes de cette section de la police nationale, ont fait une descente à Cogolin, dans un immeuble, d’où ils ne sont pas repartis bredouilles.
Dix ressortissants tunisiens, neuf sans papier et un avec une fausse identité, ont été interpellés. Tous travaillaient de façon dissimulée dans des entreprises du bâtiment ou de l’aménagement de jardin, dans des entreprises de Grimaud, Sainte-Maxime ou Saint-Tropez.
Des conditions de vie indignes
Au-delà de ces infractions, c’est apparemment un véritable trafic que les policiers ont mis au jour, relevant de l’esclavage moderne.
Selon les policiers, les personnes interpellées vivaient en effet dans des conditions indignes, à quatre par chambre, payant chacun 900 euros de loyer mensuel non déclaré.
Avec eux séjournaient aussi des Bulgares et des Slovaques tout aussi mal traités. Une seule cuisine et une seule salle de bain étaient mises à disposition pour une quinzaine de personnes.
La logeuse sera poursuivie non seulement pour la dissimulation de ses revenus, mais également pour avoir hébergé des personnes en séjour illégal. Elle risque 5 ans de prison et 15 000 euros d’amende.
Source et fin de l’article sur Nice Matin
Ainsi, le 23 juillet dernier, les hommes de cette section de la police nationale, ont fait une descente à Cogolin, dans un immeuble, d’où ils ne sont pas repartis bredouilles.
Dix ressortissants tunisiens, neuf sans papier et un avec une fausse identité, ont été interpellés. Tous travaillaient de façon dissimulée dans des entreprises du bâtiment ou de l’aménagement de jardin, dans des entreprises de Grimaud, Sainte-Maxime ou Saint-Tropez.
Des conditions de vie indignes
Au-delà de ces infractions, c’est apparemment un véritable trafic que les policiers ont mis au jour, relevant de l’esclavage moderne.
Selon les policiers, les personnes interpellées vivaient en effet dans des conditions indignes, à quatre par chambre, payant chacun 900 euros de loyer mensuel non déclaré.
Avec eux séjournaient aussi des Bulgares et des Slovaques tout aussi mal traités. Une seule cuisine et une seule salle de bain étaient mises à disposition pour une quinzaine de personnes.
La logeuse sera poursuivie non seulement pour la dissimulation de ses revenus, mais également pour avoir hébergé des personnes en séjour illégal. Elle risque 5 ans de prison et 15 000 euros d’amende.
Source et fin de l’article sur Nice Matin