Un sioniste n’est qu’un antisémite qui a réussi

Dans l’échelle de détestation des sionistes (ils détestent beaucoup), ce ne sont pas les arabes qui figurent en tête, mais les juifs antisionistes. Ensuite, bien-sûr, les antisionistes en général. Ensuite les arabes (et encore, ça dépend lesquels). Et enfin le reste du monde, y compris leurs soutiens, considérés in petto comme des idiots utiles.
Le sionisme est souvent présenté comme une idéologie politique. C’est peut-être vrai, quoique j’ai des doutes sur le qualificatif d’«idéologie politique» pour une pensée qui se résume à une idée et une seule. Et on sait que «rien n’est plus dangereux qu’une idée lorsqu’on n’en a qu’une». Quoi qu’il en soit, il me semble indispensable d’y accoler le terme de «secte» car tout, dans leur code de conduite, leur comportement et leurs discours, y correspond. Le sionisme est donc in fine une secte et agit et manœuvre comme telle. L’importance, à mes yeux, de cette précision est que l’on ne combat pas forcément une idéologie comme on combat une secte.
Le point fort du sionisme est sa capacité à générer un fort sentiment d’identification, ou de «désir d’appartenance», chez tous les cinglés et/ou paumés de la terre qui, hors du sionisme, n’étaient rien mais, en franchissant le seuil, font une entrée fracassante dans un club très fermé et extrêmement élitiste. Les voilà du coup heureux possesseurs d’une carte virtuelle de membre de «quelque chose» de grand, d’historique, de biblique. C’est ainsi qu’un beauf extrêmement moyen peut se retrouver porte-parole de l’armée israélienne et passer en boucle à la télé et s’y exprimer avec un bon gros accent du terroir français.
Le sionisme a peut-être eu son moment de progressisme – ne parlait-on pas à une époque des sionistes progressistes ou de gauche ? – mais le fait est que le sionisme d’aujourd’hui n’est qu’un vulgaire suprémacisme aussi détestable qu’un autre. Et pour une raison relativement simple : son mode de recrutement. Imaginez un pays qui offre aux immigrants la possibilité de toucher un pactole, de voler une maison, d’être cajolé, de s’approprier des éléments de culture, d’être protégé et subventionné par l’Oncle Sam, de se retrouver éventuellement avec un casier judiciaire vierge et de dominer et soumettre la population indigène locale. Quel genre de profil pensez-vous sera attiré par une telle opportunité ? Le résultat s’appelle Israël.
Israël n’attire pas les doux rêveurs, les intellos, les humanistes, les gentils, la compassion… Israël attire surtout les illuminés, les opportunistes, les vulgaires, les violents, les menteurs, les cyniques, les vicieux et les pervers. Le tout enchaîné par des «et/ou».
Le sioniste se présente comme le représentant et l’ultime défenseur du peuple juif alors que tout son comportement tend à produire l’effet inverse. Effet inverse qui alimente et radicalise en retour son discours. Le sioniste ne combat pas l’antisémitisme mais s’en délecte et compte dessus pour gonfler les rangs ou plus simplement pour les resserrer. Le sioniste a besoin d’antisémitisme car c’est, après tout, sa seule raison (avouable) d’exister.
D’ailleurs, un sioniste et un antisémite partagent plein de choses : leurs obsessions, leurs idées fixes, leur façon de raisonner et leur QI. (*)
Mais nous voilà en 2025. Après le génocide des sémites d’origine palestinienne à Gaza par des colons immigrés en majorité européens ou nord-américains, on peut dire qu’un sioniste n’est au fond qu’un antisémite qui a réussi.
(*) ce qui me ramène à ma blague : Q : Quelle est la différence entre un antisioniste et un antisémite ? R : 80 points de QI.
source : Le Grand Soir

Un sioniste n'est qu'un antisémite qui a réussi
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