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Un sondage dont aucun "progressiste" ne veut entendre parler
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[QUOTE="Taylor, post: 9201785, member: 303730"] greedy, je crois que tu te trompes sur Freud, c'est un peu plus compliqué De toute façon on ne se réfère plus à lui pour savoir si c'est inné ou acquis Mais c'est juste vis a vis de ton argument La question de l'homosexualité[modifier] Freud renonce progressivement à faire de l'homosexualité une disposition biologique ou une résultante culturelle (contesté par Eytan Dery[réf. nécessaire]), mais l'assimile plutôt à un choix psychique inconscient43. En 1905, dans Trois essais sur la théorie sexuelle, il parle d'« inversion », mais, en 1910, avec Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci, il renonce à ce terme pour choisir celui d'« homosexualité ». Dans une lettre datant de 1919 écrite à la mère d'une jeune patiente, Freud explique : « l'homosexualité n'est pas un avantage mais ce n'est pas non plus quelque chose dont [on] doit avoir honte, ce n'est ni un vice ni une dégradation et on ne peut pas non plus la classer parmi les maladies »Freud 13. Cependant, des contradictions existent dans l'ensemble de l'œuvre freudienne et l'homosexualité adulte y est présentée tantôt comme immature par blocage de la libido au stade anal, tantôt comme repli narcissique ou encore comme identification à la mère. Freud a pu également affirmer que l'homosexualité résulte d'un « arrêt du développement sexuel »Freud 14. Elle ne nécessite cependant ni cure, ni traitement pour les homosexuels conscients de leur spécificité. Elle est toutefois intriquée avec la névrose du sujet. Les homosexuels qui, au contraire, culpabilisent peuvent être guéris de la souffrance qu'ils ressentent en général, au même titre que les hétérosexuelsFreud 15. Enfin, dans une note de 1915 aux Trois essais sur la théorie sexuelle, il explique également que « la recherche psychanalytique s’oppose avec la plus grande détermination à la tentative de séparer les homosexuels des autres êtres humains en tant que groupe particularisé. […] elle apprend que tous les êtres humains sont capables d’un choix d’objet homosexuel et qu’ils ont effectivement fait ce choix dans l’inconscient »Freud 16,44. « Ni Sigmund Freud, ni ses disciples, ni ses héritiers ne firent de l'homosexualité un concept ou une notion propre à la psychanalyse »45. La question de l'homosexualité a divisé les psychanalystes. Elle a même pu devenir taboue au sein de certaines institutions psychanalytiques. Selon le critique Didier Eribon, la raison est que les psychanalystes partagent un « inconscient homophobe »46 ; pour Daniel Borrillo, Freud et certains psychanalystes feraient œuvre d'homophobie en classant l'homosexualité parmi les « inversionsF 2 ». Freud avait utilisé l'expression de « variante de l'organisation génitale de la libido » pour la caractériser. Je ne suis pas fan de Freud, mais il ne dit pas ce que tu prétends selon wiki [/QUOTE]
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