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[QUOTE="DKKRR, post: 16104564, member: 387287"] La difficulté c'est que selon les peuples cela marche plus ou moins bien. C'est le cas en Scandinavie et ce ne fut pas le cas en France durant les 3ème et 4ème république par-exemple. L'érosion du pouvoir exécutif au bénéfice des assemblées (il s'agissait concrètement de quasi régimes d'assemblées) créait une paralysie perpétuelle du système. C'est une spécialité française, d'où mon introduction du facteur culturel dans le débat, que de défaire ce que d'autres ont fait afin de paraitre, notamment, apporter un changement (le changement pour le changement comme si le progrès émanait nécessairement du changement et ce quelle que soit sa nature réelle). Ainsi, chaque gouvernement s'assigne pour mission de détricoter les mesures qui ont été produites par celui auquel il a succédé. Il y a là mis en oeuvre, également, des stratégies politiques. En effet, les parlementaires des 3èmes et 4èmes république étaient (c'est toujours plus ou moins le cas) dans un état d'esprit particulier qui les conduisait à s'engager, non pas au service du peuple mais plutôt au service de leurs intérêts particuliers. Pour se faire, ceux-ci se plaçaient quasi-systématiquement en opposition aux politiques gouvernementales (qu'ils les approuvent ou non au fond), et ceci afin de mettre en difficulté les gouvernements dans l'espoir qu'ils se fassent renverser et qu'ils puissent occuper leur place (par exemple pratique du vote calibré sous la IVème république : [URL]http://www.toupie.org/Dictionnaire/Vote_calibre.htm[/URL] ou encore les motions de censure votées par les parlementaires, sous la troisième, afin de pouvoir devenir ministre à la place de ceux actuels) C'est pour cela que j'affirmais qu'avec les mentalités dont nous disposons en France, nous ne pouvons pas faire autrement que d'avoir un pouvoir exécutif fort (raison pour laquelle De Gaulle orienta la constitution de la Vème république dans ce sens en faisant du président Français l'un des présidents avec le plus de pouvoirs parmi les présidents dans le monde) car les contre-pouvoir (au niveau parlementaire) n'apportent qu'une paralysie du système. Il en est de même en Afrique. Les occidentaux ne comprennent pas que ce système n'est pas fait pour ces pays là qui ont besoin d'un chef d'état autoritaire (pas nécessairement au sens dictateur). Les gens n'ont pas la même culture politique et la même discipline que les européens. Seul un pouvoir fort peut les contraindre à ne pas faire exploser le système. Pour prendre un exemple, lors des dernières élections au Sénégal, il était quasi impossible, lors de manifestations de soutien à l'un ou l'autre des candidats (Macky Sall ou Abdoulaye Wade), qu'un citoyen soutenant l'un des candidats puisse croiser un soutien de l'autre candidat sans que cela ne finisse en pugilat (la discipline n'est pas la même, laisser aux gens trop de latitude, c'est s'assurer d'une dictature de la majorité qui ne se souciera guère des aspirations des minorités). Quant à l'adhésion des peuples, selon les peuples elle n'aura jamais lieu. Culturellement, en France, nous sommes un peuple d'éternels insatisfaits. Quelles que soient les politiques mises en avant, nous trouverons toujours des griefs à émettre contre les gouvernants (c'est un principe de vie, il faut critiquer le patron et je pense que chacun dans ses expériences professionnelles pourra attester de cette réalité). Ainsi, les Français n'adhéreront jamais au pouvoir en place et ce nonobstant les potentielles réussites économiques, sociales ou sociétales de celui-ci. D'autant plus qu'il est impossible de contenter tout le monde dans un pays de plusieurs millions d'habitants. Dès lors il se trouvera toujours des lois que l'on n'agréera point et celles-ci seront un prétexte à notre colère quand bien même la majorité des autres mesures nous satisferont. Nous n'avons pas la culture du compromis, il faut que l'on réponde à toutes nos revendications personnelles sinon le gouvernant deviendra un ennemi à abattre pour nous, c'est ainsi dans ce pays. Les gens ne sont jamais contents, se plaignent sans cesse et n'adhéreront jamais aux gouvernants (à chaque élection la côté du président est forte puis diminue au fur et à mesure de sa législature et ce quelles que soient sa politique). Mais encore une fois, cela dépend des peuples. [/QUOTE]
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