Romain Camus a été licencié par Deutsche Bank, pour avoir exhibé un billet de banque devant des médecins et des infirmières qui manifestaient dans les rues de Londres.
Se moquer d'autrui peut coûter cher. Pour avoir nargué de sa fenêtre de bureau des médecins et infirmières manifestant contre les coupes dans leurs effectifs, un trader français de la banque allemande, expatrié à Londres a été licencié par son employeur. Un billet de dix livres à la main, Romain Camus leur a crié «Trouvez un boulot».
Contactée par lefigaro.fr, Deutsche Bank a confirmé ce licenciement révélé par Sunday Mirror , après l'avoir tenu «responsable de ses actions». «Toute l'équipe a été avertie récemment sur la nécessité de surveiller son comportement face à la colère du grand public sur les bonus. Le comportement de Camus était intolérable et la décision de le virer a été simple à prendre», explique même un salarié du groupe cité par l'hebdomadaire britannique. Une fois licencié, Romain Camus pourrait même verser son bonus annuel de 50.000 livres à des oeuvres de charité, à la demande des fonctionnaires de la santé.
Ironie du sort : le trader a confondu le journaliste du Sunday Mirror venu l'interroger pour un chasseur de têtes. «Quand nous avons contacté le jeune Français de 35 ans, il a demandé à notre reporter s'il avait des entretiens d'embauche à lui proposer», relate le journal britannique.
Décidément, après Jérôme Kerviel (ex-Société Générale), Fabrice Tourre (ancien de Goldman Sachs), les traders français font beaucoup parler d'eux. Tout comme Deutsche Bank. Mardi, la banque allemande a été condamnée par la Cour fédérale de Karlsruhe à 541.000 euros d'amende pour avoir conseillé d'acheter des produits contre lesquels elle spéculait. Vraiment, se moquer d'autrui coûte très cher
Se moquer d'autrui peut coûter cher. Pour avoir nargué de sa fenêtre de bureau des médecins et infirmières manifestant contre les coupes dans leurs effectifs, un trader français de la banque allemande, expatrié à Londres a été licencié par son employeur. Un billet de dix livres à la main, Romain Camus leur a crié «Trouvez un boulot».
Contactée par lefigaro.fr, Deutsche Bank a confirmé ce licenciement révélé par Sunday Mirror , après l'avoir tenu «responsable de ses actions». «Toute l'équipe a été avertie récemment sur la nécessité de surveiller son comportement face à la colère du grand public sur les bonus. Le comportement de Camus était intolérable et la décision de le virer a été simple à prendre», explique même un salarié du groupe cité par l'hebdomadaire britannique. Une fois licencié, Romain Camus pourrait même verser son bonus annuel de 50.000 livres à des oeuvres de charité, à la demande des fonctionnaires de la santé.
Ironie du sort : le trader a confondu le journaliste du Sunday Mirror venu l'interroger pour un chasseur de têtes. «Quand nous avons contacté le jeune Français de 35 ans, il a demandé à notre reporter s'il avait des entretiens d'embauche à lui proposer», relate le journal britannique.
Décidément, après Jérôme Kerviel (ex-Société Générale), Fabrice Tourre (ancien de Goldman Sachs), les traders français font beaucoup parler d'eux. Tout comme Deutsche Bank. Mardi, la banque allemande a été condamnée par la Cour fédérale de Karlsruhe à 541.000 euros d'amende pour avoir conseillé d'acheter des produits contre lesquels elle spéculait. Vraiment, se moquer d'autrui coûte très cher
