Jiimmy
Vergissmeinnicht
Salam Aleykoum
Herbert Spencer disait qu une éducation rationnelle devait laisser agir l'enfant en toute liberté sans que ne plane, au-dessus de lui, une quelconque puissance coercitive lui imposant des comportements précis, un langage spécifique, des pensées particulières etc....
En l'occurrence, il apparaît que la conception de la rationalité se trouve fort limitée chez Spencer et que son modèle d'éducation rationnelle n'est qu'une aberration qui n'existe nulle part et n'a, fort heureusement, jamais existé.
Il est coutume de reprocher à certaines familles religieuses de ne pas laisser le choix à leur progéniture quant à la religion qui sera la leur et aux croyances qui y sont rattachées.
Cependant, le bon sens conduit néanmoins à penser que ce conditionnement ne constitue en rien l'apanage des familles religieuses mais que celui-ci se retrouve généralisé à l'ensemble de l'humanité et ceci dans une démarche qui se veut parfaitement rationnelle.
En effet, n'importe quel parent bienveillant inculquera inexorablement à ses enfants les bonnes manières, telles qu'elles seront perçues par ce même parent, les croyances de base (qui seront celles du parent), une définition plus ou moins basique du bien et du mal avec une liste d'actes qui y seront associés. Ceci aura pour conséquence, qu'au sortir de sa socialisation primaire, l'enfant se retrouvera possédant des schèmes de perception assez similaires à ceux de ses parents (bien que sa constitution psycho-organique et l'influence des structures extérieures nuanceront cette similitude).
Il est donc vrai qu'un enfant de parents Musulmans a plus de chance d'être, au sortir de son enfance/adolescence, Musulman, de même qu'un enfant juif d'être juif, d'un enfant Chrétien d'être chrétien, d'un enfant athée d'être athée.
Ce qui semble, à mes yeux, relever de la pure tautologie ne constitue cependant (car la divergence se situe également dans le fait de savoir si cela constitue un bien ou non) pas un mal puisque chacun, selon la subjectivité inhérente à sa propre personne, tentera de faire intérioriser son propre paradigme à sa progéniture partant du principe qu'il est nécessaire qu'il poursuive une voie juste et que pour se faire il faut lui inculquer, lui transmettre le bien tel qu'il sera perçu par le parent enseignant ("je te souhaite du bien et c'est en conséquence que je te donne des conseils, que je t'apprends ce qui semble à mes yeux constituer le bien).
Il n'y a donc pas d'un côté une éducation religieuse irrationnelle où le parent formaterait l'enfant en inhibant ses capacités de réflexion et d'un autre côté une éducation rationnelle athée/laique où le parent stimulerait l'esprit, la capacité de réflexion de son enfant en lui inculquant une méthode idéale, des règles de jugement adéquates afin qu'il soit le plus à même de se construire lui même ses propres perceptions, ses propres considérations sur telle ou telle chose sans que le parent n'ait eu une quelconque influence en la matière.
Herbert Spencer disait qu une éducation rationnelle devait laisser agir l'enfant en toute liberté sans que ne plane, au-dessus de lui, une quelconque puissance coercitive lui imposant des comportements précis, un langage spécifique, des pensées particulières etc....
En l'occurrence, il apparaît que la conception de la rationalité se trouve fort limitée chez Spencer et que son modèle d'éducation rationnelle n'est qu'une aberration qui n'existe nulle part et n'a, fort heureusement, jamais existé.
Il est coutume de reprocher à certaines familles religieuses de ne pas laisser le choix à leur progéniture quant à la religion qui sera la leur et aux croyances qui y sont rattachées.
Cependant, le bon sens conduit néanmoins à penser que ce conditionnement ne constitue en rien l'apanage des familles religieuses mais que celui-ci se retrouve généralisé à l'ensemble de l'humanité et ceci dans une démarche qui se veut parfaitement rationnelle.
En effet, n'importe quel parent bienveillant inculquera inexorablement à ses enfants les bonnes manières, telles qu'elles seront perçues par ce même parent, les croyances de base (qui seront celles du parent), une définition plus ou moins basique du bien et du mal avec une liste d'actes qui y seront associés. Ceci aura pour conséquence, qu'au sortir de sa socialisation primaire, l'enfant se retrouvera possédant des schèmes de perception assez similaires à ceux de ses parents (bien que sa constitution psycho-organique et l'influence des structures extérieures nuanceront cette similitude).
Il est donc vrai qu'un enfant de parents Musulmans a plus de chance d'être, au sortir de son enfance/adolescence, Musulman, de même qu'un enfant juif d'être juif, d'un enfant Chrétien d'être chrétien, d'un enfant athée d'être athée.
Ce qui semble, à mes yeux, relever de la pure tautologie ne constitue cependant (car la divergence se situe également dans le fait de savoir si cela constitue un bien ou non) pas un mal puisque chacun, selon la subjectivité inhérente à sa propre personne, tentera de faire intérioriser son propre paradigme à sa progéniture partant du principe qu'il est nécessaire qu'il poursuive une voie juste et que pour se faire il faut lui inculquer, lui transmettre le bien tel qu'il sera perçu par le parent enseignant ("je te souhaite du bien et c'est en conséquence que je te donne des conseils, que je t'apprends ce qui semble à mes yeux constituer le bien).
Il n'y a donc pas d'un côté une éducation religieuse irrationnelle où le parent formaterait l'enfant en inhibant ses capacités de réflexion et d'un autre côté une éducation rationnelle athée/laique où le parent stimulerait l'esprit, la capacité de réflexion de son enfant en lui inculquant une méthode idéale, des règles de jugement adéquates afin qu'il soit le plus à même de se construire lui même ses propres perceptions, ses propres considérations sur telle ou telle chose sans que le parent n'ait eu une quelconque influence en la matière.