Une histoire de tolérance.

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion riad55
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J'ai remarqué, non pas sur ce faux rhum uniquement mais sur tous les autres, que certains croyants, pas tous mais la plupart, sont très intolérants vis à vis des blagues que font les non-croyants pour critiquer leurs croyances. Évidement y avait toujours des non-croyants qui se moquent de croyances des autres, il y avait des athées depuis l'époque des dinosaures, mais pour les croyants, est ce qu'ils étaient toujours intolérants?

J'ai trouvé ça sur la Moqadima de Ibn Khaloun :
و أين هذا من حال الرشيد و قيامه بما يجب لمنصب الخلافة من الدين و العدالة و ما كان عليه من صحابة العلماء و الأولياء و محاوراته للفضيل بن عياض و ابن السمك و العمري و مكاتبته سفيان الثوري و بكائه من مواعظهم و دعائه بمكة في طوافه و ما كان عليه من العبادة و المحافظة على أوقات الصلوات و شهود الصبح لأول وقتها
Comment un fait de cette nature pourrait-il se concilier avec ce que nous savons du caractère d’Er-Rechîd, de son exactitude à remplir tous les devoirs de la religion, de la conduite vertueuse que lui imposait le rang suprême du khalifat,
de son goût pour la société des hommes distingués par leur savoir et leur piété, de ses entretiens avec El-Fodeïl Ibn Eïyad, Ibn el-Semmak et El-Omari; de sa correspondance avec Sofyan, des larmes que leurs exhortations lui faisaient verser, des prières qu’il adressait au ciel, dans la ville de la Mecque, en faisant le tour de la Caaba ; de sa dévotion, de son exactitude à faire la prière aux heures canoniques et à guetter les premiers rayons de l’aurore, afin d’être prêt lorsque le moment de la prière serait arrivé ?
Tous ça pour dire qu'il ne s'agit pas seulement d'un calife, mais aussi d'un bon musulman, maintenant voici la blague :
. حكى الطبري و غيره أنه كان يصلي في كل يوم مائة ركعة نافلة و كان يغزو عاماً و يحج عاماً و لقد زجر ابن أبي مريم مضحكه في سمره حين تعرض له بمثل ذلك في الصلاة لما سمعه يقرأ وما لي لا أعبد الذي فطرني وإليه ترجعون و قال و الله ما أدري لم ؟ فما تمالك الرشيد أن ضحك ثم التفت إليه مغضباً و قال يا ابن أبي مريم في الصلاة أيضاً إياك إياك و القرآن و الدين و لك ما شئت بعدهما​

Taberi et d’autres
historiens rapportent que, chaque jour, dans ses prières, il accomplissait cent reka comme œuvres de surérogation, et que, tous les ans, il faisait alternativement ou une expédition contre les infidèles, ou le pèlerinage de la Mecque.
Une fois il reprit sévèrement Ibn Abi Meryem, le bouffon de sa société, parce qu’il s’était permis de
lui faire une plaisanterie pendant la prière : il récitait ces paroles :
Pourquoi n’adorerais-je pas celui qui m’a créé? quand Ibn Abi Meryem répondit : « Pourquoi ? ma foi ! je n’en sais rien. » Le khalife ne put s’empêcher de rire ; mais il se retourna, fort en colère, vers le bouffon, et lui dit : « Quoi ! même dans la prière ! Prends garde, Ibn Abi Meryem, de plaisanter avec le Coran et la religion ; hors ces deux choses, je t’abandonne le reste.»

Vous voyez? il n'a pas pu s’empêcher de rire le calife devant la plaisanterie de son bouffon non croyant, même pendant la prière. il était plus tolérant que vous bande de communautaristes.

Ps. En réalité le seul but de ce sujet c'et de dire à @felouquier que j'ai commencé à lirela moquadima comme promis, le sujet en lui même ne m’intéresse pas.
 
vue que les seules réponse sont , non, pas du tout et non, au contraire . on ce demende si tu n'es pas narcissique , ?
Ça c'est la démocratie représentative, comme les français quand ils avaient Sarkozy et Royale comme choix possibles. il suffit de considérer que l'une des réponses présente la gauche et l'autre la droite, et vous voyez la différence (y en a pas) .
 
C’est pas forcément disgracieux de se moquer de croyances absurdes ou fanatiques, c’est une des manières de s’y opposer. C’est la marque de commerce de Voltaire par exemple, et de quelques autres. Même la Bible se moque méchamment des croyances païennes, tout en les caricaturant. Par exemple certains Cananéens adoraient un dieu anthropomorphe montant un bœuf. La Bible parodie ça en parlant du culte d’un veau d’or...

Cependant, il n’est pas convenable de se moquer n’importe où n’importe quand. Il y a aussi évidemment le risque de dérapages racistes et xénophobes. C’est pas un secret que les racistes déguisent leur haine des Africains et Orientaux en critique de l’islam... bien qu’il faille accepter que l’islam soit aussi criticable que les autres croyances du genre. Il faut aussi que les gens comprennent que tout le monde entretient des croyances naïves et irrationnelles sur un sujet ou l’autre. Il y a pas d’un côté les rationalistes éclairés et savants et de l’autre des religieux ignorants et sots. On sait par exemple que plusieurs génies scientifiques étaient par moments incroyablement naïfs. Par exemple j’aimais bien lire les ouvrages d’Albert Jacquard, mais il était parfois naïf sur l’économie ou l’éducation.
 
Prends garde, Ibn Abi Meryem, de plaisanter avec le Coran et la religion ; hors ces deux choses, je t’abandonne le reste.»
 
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