Une loi qui fait trembler les écrivains publics

Ils se sont fédérés en une instance pour barrer la route à l’entrée en vigueur d’une loi qui les privera de la rédaction des actes relatifs au transfert de propriété immobilière.
les écrivains publics se mobilisent pour faire tomber une disposition dans une loi adoptée à la deuxième Chambre du Parlement qui risque de mettre à genou leur activité. Le texte en question est la loi n°39-08 relative aux droits réels, qui annule et remplace le Dahir du 2 juin 1915 fixant la législation applicable aux immeubles immatriculés. Elle a été adoptée par la Chambre des conseillers le 15 novembre 2011, et la disposition redoutée par les écrivains dans cette loi et l’article IV.
Et pour cause ! cet article prive tout bonnement les écrivains publics, dont le Maroc compte des dizaines de milliers, de la rédaction des actes relatifs au transfert de propriété immobilière. Or celle-ci représente une bonne part de leur activité et ils ne peuvent donc s’en passer. Cela reviendrait à dire, d’après eux, que si cette disposition passe, ils seront réduits au service minimum. «Si jamais on nous exclut de la rédaction de ces actes, on va porter un coup très dur à notre activité qui fait vivre des dizaines de milliers de familles marocaines», s’insurge un écrivain public à Agadir, en faisant savoir que, d’après des données officielles, plus de 80% des actes qui servent de base à l’immatriculation foncière sont rédigés par les écrivains publics. Cette loi a été publiée au Bulletin officiel du 24 novembre 2011 et devra entrer en vigueur dans un délai de 6 mois, soit au 24 mai prochain. La cause n’est toutefois pas encore perdue pour les écrivains publics, puisque l’entrée en vigueur de cette disposition peut ne pas avoir lieu, s’ils arrivent à faire adopter un cadre juridique spécifique à leur profession ou à faire amender cette loi, notamment l’article IV.

Source: LE MATIN
 
Ils se sont fédérés en une instance pour barrer la route à l’entrée en vigueur d’une loi qui les privera de la rédaction des actes relatifs au transfert de propriété immobilière.
les écrivains publics se mobilisent pour faire tomber une disposition dans une loi adoptée à la deuxième Chambre du Parlement qui risque de mettre à genou leur activité. Le texte en question est la loi n°39-08 relative aux droits réels, qui annule et remplace le Dahir du 2 juin 1915 fixant la législation applicable aux immeubles immatriculés. Elle a été adoptée par la Chambre des conseillers le 15 novembre 2011, et la disposition redoutée par les écrivains dans cette loi et l’article IV.
Et pour cause ! cet article prive tout bonnement les écrivains publics, dont le Maroc compte des dizaines de milliers, de la rédaction des actes relatifs au transfert de propriété immobilière. Or celle-ci représente une bonne part de leur activité et ils ne peuvent donc s’en passer. Cela reviendrait à dire, d’après eux, que si cette disposition passe, ils seront réduits au service minimum. «Si jamais on nous exclut de la rédaction de ces actes, on va porter un coup très dur à notre activité qui fait vivre des dizaines de milliers de familles marocaines», s’insurge un écrivain public à Agadir, en faisant savoir que, d’après des données officielles, plus de 80% des actes qui servent de base à l’immatriculation foncière sont rédigés par les écrivains publics. Cette loi a été publiée au Bulletin officiel du 24 novembre 2011 et devra entrer en vigueur dans un délai de 6 mois, soit au 24 mai prochain. La cause n’est toutefois pas encore perdue pour les écrivains publics, puisque l’entrée en vigueur de cette disposition peut ne pas avoir lieu, s’ils arrivent à faire adopter un cadre juridique spécifique à leur profession ou à faire amender cette loi, notamment l’article IV.

Source: LE MATIN
Les corps de métier au Maroc ont cette fâcheuse attitude que les gros s'organisent et usent de leur influence pour manger les petits ,cette tendance ne date pas d'aujourd'hui.
Les techniciens architectes avaient la possibilité avant de valider les plans de construction mais plus maintenant c'est à l'architecte que cela revient.
Les comptables se font grignoter des tâches par les experts ,les adouls et écrivains publics par les notaires etc.
Ce qui est lamentable c'est que ces gens repoussés par les nouveaux arrivants ne bénéficient d'aucune formation ou de possibilité de mise à niveau pour continuer à exercer leurs activités alors qu'ils étaient il y-a peu seuls qui en étaient capables.Il n-y-avait rien de ces nouveaux diplômés.
 
La mise à niveau ou le redéploiement de ces gens pose problème. Seulement pour sécuriser les transactions, il serait recommandé de passer par des gens qualifiés tels que les notaires.
 
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