Une Nouvelle Crise comme celle des Subprimes ?

harissagirl

Quidquid latine dictum sit, altum sonatur
VIB
Une nouvelle crise pourrait encore venir des usa avec l éclatement éventuel de la bulle des prets étudiants qui atteignent tenez vous bien 1000 Milliards de dollars ( 1500 milliards de dollars pour les subprimes )


Non seulement les étudiants américains sortent lourdement endettés de leurs études, mais leurs perspectives d’emploi sont à leur plus bas niveau, selon diverses études dévoilées le mois dernier.
Aux États-Unis, modèle souvent évoqué par ceux qui veulent augmenter les droits de scolarité, l’endettement des étudiants est en train de devenir une bombe à retardement sociale et financière.

Le total des dettes contractées pour financer des études a récemment dépassé le millier de milliards de dollars (one trillion en anglais). Au même moment, Barack Obama lançait sa campagne en abordant le sujet dans les universités.

On commence à parler d’une bulle comparable à celle des subprimes, ces prêts hypothécaires à risque, dont l’éclatement avait plongé les États-Unis et le monde dans une grave récession en 2008. Plus du tiers des dettes d’étudiants sont « titrisées », c’est-à-dire regroupées puis cédées à des investisseurs sous forme de produits dérivés. Il y a pour 400 milliards de dollars de SLABS en circulation chez nos voisins du Sud : il s’agit de papiers commerciaux appuyés sur des actifs (PCAA), en l’occurrence des prêts étudiants.



« Nous devons rendre l’éducation collégiale accessible pour nos jeunes. C’est aussi simple que ça », a déclaré Barack Obama en Caroline du Nord. Le fait est que l’éducation postsecondaire devient de moins en moins abordable depuis trente ans, surtout parce que les États ont réduit de façon draconienne leurs subventions aux collèges et aux universités.

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Familles pauvres

Les universités d’État, qui offraient presque gratuitement une éducation supérieure de qualité il y a trente ans, exigent aujourd’hui des droits qui s’approchent de ceux des universités privées. Il en coûte un minimum de 13 392 $ par année pour étudier à Berkeley, sans compter les frais afférents. « Cela devient tout à fait inabordable pour les familles pauvres, qui se tournent vers les universités à but lucratif [à ne pas confondre avec les universités privées à but non lucratif dont la liste comprend les plus prestigieuses, comme Harvard et Columbia], où le taux de diplomation est très bas et où 95 % des étudiants sont endettés, comparativement à 60 % pour l’ensemble des universités américaines », déplore Andrew Ross.



l article complet ici
http://www.ledevoir.com/internation...udiant-une-bombe-a-retardement-aux-etats-unis



Reportage ici

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Hxfq9Lj7O6U



les inquiétudes de Jacques Sapir


http://www.youtube.com/watch?v=NMFusg_1iH8&feature=watch_response



On se demande à quoi servent les impôts là bas
 

pocoloco

Bladinaute averti
Bonsoir,

ce n'est pas impossible qu'une panique boursière éclate.

Mais, à la différence des hypothèques, les prêts étudiants sont interdits de faillite à moins de circonstances exceptionnelles, comme l'invalidité physique ou mentale.

Mais la vraie crise, c'est celle de la valeur des diplômes américains qui devraient se dévaluer fortement. Le système primaire et secondaire d'enseignement est en ruines, et donc le système universitaire américain est totalement dépendant de l'apport étranger. Or, il s'effondre depuis dix ans. le flux des étudiants Chinois ou Indiens, par exemple, est en train de se diriger vers L'Australie, l'Europe sans compter ceux qui restent dans leurs propres universités, qui deviennent de mieux en mieux.
 
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