Erolisk
VIB
Elle vise à apprendre aux industriels à optimiser leur process et leur coût de production.
Sept entreprises marocaines impliquées dans la phase opérationnelle du projet : Siprof, Colorado, Energy Transfo, Distra, Marwa, Sinfa et Sevam.
La formation sera ouverte au personnel des PME structurées dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas 175 MDH.
S ’entraîner à mieux produire en réduisant les gaspillages, tester de nouvelles méthodes et organisations du travail en chaîne, acquérir les bonnes pratiques…Bref, faire de l’apprentissage industriel en grandeur nature, c’est l’objectif d’un projet novateur, sous le nom d’usine «Inmaa», que lancera prochainement le ministère de l’industrie et du commerce en partenariat avec plusieurs intervenants comme les banques (Attijariwafa bank, Banque populaire et BMCE Bank), l’Agence de la PME, l’OCP et le cabinet d’études McKinsey.
Le lean manufacturing, c’est le concept autour duquel est construit le projet. Il s’agit en fait d’une usine modèle qui regroupera plusieurs lignes de production de différentes filières et sur lesquelles des cadres et ouvriers d’entreprises viendront apprendre les bons gestes. Une usine-école en quelque sorte. Le projet découle en fait d’une réflexion menée dans le cadre du Pacte national pour l’émergence industrielle démarré en février 2009. L’usine coûtera 30 millions de DH et sera implantée dans la zone industrielle de Bouskoura.
Une expérience basée sur le «Toyota production system»
Pour le fonctionnement effectif des lignes de production, il sera fait appel à sept entreprises marocaines opérant dans différents secteurs. Il s’agit notamment de Siprof, fabricant de pièces automobiles installé à Berrechid qui emploie près de 200 salariés ; les peintures Colorado, seule entreprise du secteur cotée à la Bourse de Casablanca ; Energy Transfo, société spécialisée dans la fabrication de transformateurs de distribution de moyenne et basse tension ; Distra, société de production de détergents et produits de nettoyage (Groupe Mutandis) ; le confectionneur Marwa qui fabrique et distribue ses articles au Maroc et dispose de points de vente en Espagne et en Arabie Saoudite notamment ; le fabricant de filtres et de câbles automobiles Sinfa et le verrier Sevam (bouteilles, conditionnement, art de la table). Ces sept entreprises ont été les premières impliquées dans la mise en place du projet et l’acquisition des compétences liées à la production sans gaspillage par leurs salariés.
Le lean manufacturing, lean voulant dire «maigre», «sans gras», en anglais, vise l’amélioration continue en agissant sur sept facteurs principaux : la production excessive, les attentes, le transport et la manutention inutiles, les stocks, les mouvements inutiles et la production. Le système a été développé et perfectionné par le constructeur automobile Toyota sous le label TPS, Toyota Production System, avec une contribution importante au fil des ans de la part du MIT, le Massachussetts Institute of Technology américain.
Selon le directeur général de Siprof Adil Rais, «ce projet se traduira par des gains de productivité» pour les industries participantes et «une amélioration de l’organisation logistique et une meilleure compétitivité sur les marchés intérieur et extérieur».
Sept entreprises marocaines impliquées dans la phase opérationnelle du projet : Siprof, Colorado, Energy Transfo, Distra, Marwa, Sinfa et Sevam.
La formation sera ouverte au personnel des PME structurées dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas 175 MDH.
S ’entraîner à mieux produire en réduisant les gaspillages, tester de nouvelles méthodes et organisations du travail en chaîne, acquérir les bonnes pratiques…Bref, faire de l’apprentissage industriel en grandeur nature, c’est l’objectif d’un projet novateur, sous le nom d’usine «Inmaa», que lancera prochainement le ministère de l’industrie et du commerce en partenariat avec plusieurs intervenants comme les banques (Attijariwafa bank, Banque populaire et BMCE Bank), l’Agence de la PME, l’OCP et le cabinet d’études McKinsey.
Le lean manufacturing, c’est le concept autour duquel est construit le projet. Il s’agit en fait d’une usine modèle qui regroupera plusieurs lignes de production de différentes filières et sur lesquelles des cadres et ouvriers d’entreprises viendront apprendre les bons gestes. Une usine-école en quelque sorte. Le projet découle en fait d’une réflexion menée dans le cadre du Pacte national pour l’émergence industrielle démarré en février 2009. L’usine coûtera 30 millions de DH et sera implantée dans la zone industrielle de Bouskoura.
Une expérience basée sur le «Toyota production system»
Pour le fonctionnement effectif des lignes de production, il sera fait appel à sept entreprises marocaines opérant dans différents secteurs. Il s’agit notamment de Siprof, fabricant de pièces automobiles installé à Berrechid qui emploie près de 200 salariés ; les peintures Colorado, seule entreprise du secteur cotée à la Bourse de Casablanca ; Energy Transfo, société spécialisée dans la fabrication de transformateurs de distribution de moyenne et basse tension ; Distra, société de production de détergents et produits de nettoyage (Groupe Mutandis) ; le confectionneur Marwa qui fabrique et distribue ses articles au Maroc et dispose de points de vente en Espagne et en Arabie Saoudite notamment ; le fabricant de filtres et de câbles automobiles Sinfa et le verrier Sevam (bouteilles, conditionnement, art de la table). Ces sept entreprises ont été les premières impliquées dans la mise en place du projet et l’acquisition des compétences liées à la production sans gaspillage par leurs salariés.
Le lean manufacturing, lean voulant dire «maigre», «sans gras», en anglais, vise l’amélioration continue en agissant sur sept facteurs principaux : la production excessive, les attentes, le transport et la manutention inutiles, les stocks, les mouvements inutiles et la production. Le système a été développé et perfectionné par le constructeur automobile Toyota sous le label TPS, Toyota Production System, avec une contribution importante au fil des ans de la part du MIT, le Massachussetts Institute of Technology américain.
Selon le directeur général de Siprof Adil Rais, «ce projet se traduira par des gains de productivité» pour les industries participantes et «une amélioration de l’organisation logistique et une meilleure compétitivité sur les marchés intérieur et extérieur».