Une série d'attentats dans différentes régions du Pakistan a fait au moins 103 morts jeudi, dont 69 personnes qui ont été tuées lors d'une attaque dans une salle de billard de Quetta, dans le sud-ouest du pays, ont annoncé les autorités.
Il s'agit de l'une des journées les plus meurtrières depuis des années au Pakistan.
La salle de billard de Quetta, capitale de la province du Baloutchistan, a été touchée par deux explosions survenues à environ 10 minutes d'intervalle jeudi soir, tuant 69 personnes et en blessant plus de 160 autres, selon un haut responsable de la police de la ville, Hamid Shakeel. La plupart des victimes sont des musulmans chiites, d'après un autre responsable de la police, Mohammed Murtaza. Plusieurs personnes qui se sont précipitées sur les lieux après la première explosion ont été touchées par la deuxième, qui a provoqué l'effondrement de l'édifice, a dit M. Murtaza.
Des policiers, des journalistes et des secouristes qui s'étaient rendus sur place après la première explosion font partie des victimes, d'après la police. Le groupe extrémiste Lashkar-e-Jhangvi a revendiqué la responsabilité de l'attaque dans un appel à des journalistes pakistanais. L'un des porte-parole du groupe, Bakar Saddiq, a déclaré que la première explosion avait été menée par un kamikaze et que la deuxième avait été provoquée par une bombe placée dans une voiture et déclenchée à distance.
Les groupes radicaux sunnites du Pakistan visent souvent la minorité chiite, qu'ils jugent hérétique.
Radio-Canada
Il s'agit de l'une des journées les plus meurtrières depuis des années au Pakistan.
La salle de billard de Quetta, capitale de la province du Baloutchistan, a été touchée par deux explosions survenues à environ 10 minutes d'intervalle jeudi soir, tuant 69 personnes et en blessant plus de 160 autres, selon un haut responsable de la police de la ville, Hamid Shakeel. La plupart des victimes sont des musulmans chiites, d'après un autre responsable de la police, Mohammed Murtaza. Plusieurs personnes qui se sont précipitées sur les lieux après la première explosion ont été touchées par la deuxième, qui a provoqué l'effondrement de l'édifice, a dit M. Murtaza.
Des policiers, des journalistes et des secouristes qui s'étaient rendus sur place après la première explosion font partie des victimes, d'après la police. Le groupe extrémiste Lashkar-e-Jhangvi a revendiqué la responsabilité de l'attaque dans un appel à des journalistes pakistanais. L'un des porte-parole du groupe, Bakar Saddiq, a déclaré que la première explosion avait été menée par un kamikaze et que la deuxième avait été provoquée par une bombe placée dans une voiture et déclenchée à distance.
Les groupes radicaux sunnites du Pakistan visent souvent la minorité chiite, qu'ils jugent hérétique.
Radio-Canada