Une vraie histoire de cœur...

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rize59

VIB
J'ai hésité entre la poster ici ou dans le forum des parents.

J'ai choisi de la mettre ici car c'est une véritable histoire de cœur...

C'est une histoire que je viens de lire, qui m'a profondément touché et que je souhaite partager avec vous...
 
Dernière édition:
[Etre le papa d'un enfant qui va mourir]
Il y a quelques jours, alors que mes 3 enfants m’offraient leurs traditionnels cadeaux « made in school » pour la fête des pères, je pensais à mon Gaspard et je me demandais, au fond de moi, si j’étais un bon père.Parce que finalement, parfois, j’en doute. J’en doute parce qu’être le père d’un enfant qui se rapproche doucement de la mort, c’est un long chemin de croix. Un chemin semé de doute sur le sens que prend cette épreuve, de remords, de remises en question, de moments de tristesse ou encore de combats intérieurs contre un égoïsme qui n’a pas le bon gout de diminuer dans l’épreuve. Vivre avec cette terrible échéance en tête, c’est souvent comme pagayer face au courant : on s’épuise, mais on recule. Alors forcément, on ne sent pas toujours à la hauteur.
Surtout que pour un père, il y a peu de cénacles accueillants pour «vider son sac». Si les mamans sont souvent pleines de talents pour échanger, les papas se contentent trop souvent d’un « comment va ta femme ? ». Difficile de répondre « ma femme va bien. Mais moi, non ». Et pourtant, parfois…
Pour les papas (et certaines mamans aussi, of course), il y a aussi la délicate question du travail. Que faire ? Mettre sa carrière entre parenthèse et arrêter de travailler ? Mais pour combien de temps ? Et comment on paiera le loyer ? Et s’il vivait plus longtemps que prévu ? Et si je ne retrouve pas après ? Bref, autant de cailloux dans la chaussure chaque matin, et qui deviennent parfois des épines qui blessent le cœur.
Etre papa d’un enfant qui va mourir, c’est aussi préparer l’après, cet après qui effraie tant. Il sera impossible de vivre comme avant car notre soleil, notre astre familial, celui autour de qui tout tourne ne sera plus là pour nous montrer le chemin. Enfin, il sera toujours là, mais différemment. Et c’est notre rôle de père, je crois, de préparer ce futur, parce que nos autres enfants méritent le meilleur et qu’ils seront sans doute fragilisés pendant quelques années par ce qu’ils ont vécu aux cotés de Gaspard. Je ne pense pas qu’on sorte indemne de ce genre d’épreuve.
Et il y a une dernière chose : l’impuissance. Et c’est sans doute le pire. Pour un homme, être impuissant est sans doute la chose la plus dure à encaisser. Ne pas pouvoir, ne pas être capable de sauver son fils, ne pas pouvoir éviter qu’il souffre.
Je dois avouer que je n’ai résolu aucun de ces problèmes.
 
...
Je me sens terriblement impuissant, j’ai continué à travailler, j’ai préparé l’avenir le mieux que je pouvais.
Alors, un soir, j’ai décidé que Gaspard allait me montrer ce qu’il attendait de moi. Je le lui ai demandé. Je me suis mis à coté de lui, assis sur son lit, et je le lui ai demandé : « Gaspard, qu’est-ce-que tu attends de moi ? ». Il n’a pas bougé, pas émis le moindre son, même pas cligné des yeux. Il est resté impassible. J’ai attendu, attendu presque 2 heures. Je l’ai écouté respiré, je l’ai regardé, je l’ai essuyé, je l’ai embrassé, j’ai un peu prié, je me suis un peu endormi aussi… et la réponse m’a soudain semblé évidente. Il veut juste ça. Il veut juste que je l’aime. Il ne veut pas que j’arrête de travailler, il ne veut pas que je le guérisse, il ne veut pas que j’élabore des plans fumeux pour après-demain. Il veut qu'aujourd’hui je l’aime. C’est tout. Et c’est beaucoup.
Alors, ce soir, je voudrais tirer mon chapeau à tous les papas d’enfants extraordinaires, à tous ceux qui portent cette lourde charge. Je suis certain que nos enfants sont fiers de nous. Très fiers même. Et un jour, on fera tous un match de foot au Ciel. Et Gaspard sera l’avant-centre. Et je le regarderai, fier comme un Bar-Tabac !
 
[Etre le papa d'un enfant qui va mourir]
Il y a quelques jours, alors que mes 3 enfants m’offraient leurs traditionnels cadeaux « made in school » pour la fête des pères, je pensais à mon Gaspard et je me demandais, au fond de moi, si j’étais un bon père.Parce que finalement, parfois, j’en doute. J’en doute parce qu’être le père d’un enfant qui se rapproche doucement de la mort, c’est un long chemin de croix. Un chemin semé de doute sur le sens que prend cette épreuve, de remords, de remises en question, de moments de tristesse ou encore de combats intérieurs contre un égoïsme qui n’a pas le bon gout de diminuer dans l’épreuve. Vivre avec cette terrible échéance en tête, c’est souvent comme pagayer face au courant : on s’épuise, mais on recule. Alors forcément, on ne sent pas toujours à la hauteur.
Surtout que pour un père, il y a peu de cénacles accueillants pour «vider son sac». Si les mamans sont souvent pleines de talents pour échanger, les papas se contentent trop souvent d’un « comment va ta femme ? ». Difficile de répondre « ma femme va bien. Mais moi, non ». Et pourtant, parfois…
Pour les papas (et certaines mamans aussi, of course), il y a aussi la délicate question du travail. Que faire ? Mettre sa carrière entre parenthèse et arrêter de travailler ? Mais pour combien de temps ? Et comment on paiera le loyer ? Et s’il vivait plus longtemps que prévu ? Et si je ne retrouve pas après ? Bref, autant de cailloux dans la chaussure chaque matin, et qui deviennent parfois des épines qui blessent le cœur.
Etre papa d’un enfant qui va mourir, c’est aussi préparer l’après, cet après qui effraie tant. Il sera impossible de vivre comme avant car notre soleil, notre astre familial, celui autour de qui tout tourne ne sera plus là pour nous montrer le chemin. Enfin, il sera toujours là, mais différemment. Et c’est notre rôle de père, je crois, de préparer ce futur, parce que nos autres enfants méritent le meilleur et qu’ils seront sans doute fragilisés pendant quelques années par ce qu’ils ont vécu aux cotés de Gaspard. Je ne pense pas qu’on sorte indemne de ce genre d’épreuve.
Et il y a une dernière chose : l’impuissance. Et c’est sans doute le pire. Pour un homme, être impuissant est sans doute la chose la plus dure à encaisser. Ne pas pouvoir, ne pas être capable de sauver son fils, ne pas pouvoir éviter qu’il souffre.
Je dois avouer que je n’ai résolu aucun de ces problèmes.
Je pense que c'est la pire épreuve. Qu'Allah nous en préserve et donne la force et la patience aux familles touchées par ce type d'épreuves.
 
Ca me rappelle l'histoire d'une femme qui vit cette épreuve en ce moment, on a toujours l'espoir que sa fille soit en rémission, même si c'est une maladie horrible, en plus sa fille a toutes les complications possibles à chaque fois on a l'impression.
Ils ont du s'arrêter de travailler, pour l'instant temporairement, car leur fille ne peut plus rien faire seule. La petite a 11 ans, je trouve ça encore plus triste quand ça touche un enfant.

Comment se préparer à la mort de son enfant? Se dire qu'il va partir avant soi? Rester fort jusqu'au bout pour la famille en général mais surtout pour l'enfant.
Et puis j'ose même pas imaginer les questions que l'enfant doit poser à ses parents...
 
Ah mais c'est clair, c'est juste que je pensais lire une histoire à toi, qui inspire la joie et la gaieté, et j'en avais besoin aussi^^
J'ai pris une claque en lisant cette histoire et bien qu'elle soit triste, elle remet en questions nos priorités dans la vie et surtout l'importance de l'amour des êtres chers...

J'ai failli réveiller ma fille rien que pour la serrer contre mon cœur :pleurs:
 
J'ai pris une claque en lisant cette histoire et bien qu'elle soit triste, elle remet en questions nos priorités dans la vie et surtout l'importance de l'amour des êtres chers...

J'ai failli réveiller ma fille rien que pour la serrer contre mon cœur :pleurs:
Tu aurais du lui faire un bisou sur ke front, elle aurait senti sa douceur ^^

Y'a pleins de claques dans la vie, qui te remettent bien les idées en place, donc lire une histoire plus gaie m'aurait mieux convenu.
 
Tu aurais du lui faire un bisou sur ke front, elle aurait senti sa douceur ^^

Y'a pleins de claques dans la vie, qui te remettent bien les idées en place, donc lire une histoire plus gaie m'aurait mieux convenu.
À défaut de lui faire un bisou (je risque de la réveiller !), je t'envoie plein d'amour, de bisous et d'ondes positives :love::)
 
Ca me rappelle l'histoire d'une femme qui vit cette épreuve en ce moment, on a toujours l'espoir que sa fille soit en rémission, même si c'est une maladie horrible, en plus sa fille a toutes les complications possibles à chaque fois on a l'impression.
Ils ont du s'arrêter de travailler, pour l'instant temporairement, car leur fille ne peut plus rien faire seule. La petite a 11 ans, je trouve ça encore plus triste quand ça touche un enfant.

Comment se préparer à la mort de son enfant? Se dire qu'il va partir avant soi? Rester fort jusqu'au bout pour la famille en général mais surtout pour l'enfant.
Et puis j'ose même pas imaginer les questions que l'enfant doit poser à ses parents...

C'est horrible :pleurs:
 
Y'a de plus en plus de petits enfants gravement malades, avec des maladies qui avant étaient réservées aux adultes, il y'a même des bébés qui naissent avec un cancer, pauvres petits.

Qu'Allah nous accorde la santé, nous rende reconnaissants, et nous assure une descendance pieuse, en bonne santé et heureuse.
 
Courage, je sais ce que c'est d'être impuissant pour un etre cher mais d'une autre maniere là : s'il n'est pas près de nous en plus, alors on fait un choix tellement difficile et on ment pr que l'autre soit libre de commencer sa nouvelle route avec cette haine... Ton cas est le plus difficile et je ne sais pas quoi dire, c'est ça la vie on n'y peut rien elle nous impose ses lois...
 
C'est terrible d'avoir un enfant malade, mais il faut continuer à vivre "normalement " la même ambiance dans le maison, lui donner les mêmes directives que les autres enfants
Car il ne faut pas oublier une chose : c qu'il est encore en VIE !!

Beaucoup de patience aux parents et frères et soeurs qui vivent avec un ou plusieurs enfants malades :(:cool:
 
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