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[QUOTE="belgika, post: 17029456, member: 387862"] Les tribunaux correctionnels ne peuvent être saisis que lorsque ce sont des critères raciaux qui sont en jeu. Dans son jugement, le tribunal correctionnel a néanmoins soulevé la question de savoir « s'il est encore justifiable que certaines expressions d'opinion potentiellement punissables (en particulier celles motivées par le racisme ou la xénophobie) puissent être portées devant le tribunal correctionnel (plus facilement accessible), alors que pour d'autres expressions d'opinion potentiellement punissables, une cour d'assises devrait être constituée, ce qui en pratique équivaut souvent à une dépénalisation ». Dans ce contexte, le tribunal a également souligné l'émergence de toutes sortes de plateformes de médias en ligne, grâce auxquelles « il est devenu particulièrement aisé de diffuser des idées potentiellement punissables en tout anonymat ». Cela fait un moment déjà qu’Unia demande d’ailleurs que l'article 150 de la Constitution soit modifié, afin de permettre la poursuite d’une même manière d’un plus grand nombre de délits de haine. [SIZE=6][B]Les peines prononcées [/B][/SIZE] Les deux personnes qui avaient réalisé les graffitis ont été condamnées à une amende de 1.200 euros avec un sursis de trois ans pour une partie de 900 euros. Le mobile haineux a été retenu : le tribunal a estimé que les auteurs avaient agi par haine, mépris ou hostilité envers les partisans du mouvement Gülen. Les textes qui ont été épinglés comprenaient entre autres : « Nous ne voulons pas de vous dans ce quartier, bande de lâches » et « Nous ne voulons pas de vous, des terroristes Fetö [ndr : 'Fetullah Terrorist Organization']. Chiens, on ne veut pas de vous ». La personne poursuivie pour avoir endommagé un bâtiment de l'asbl Fedactio a été condamnée à une peine de prison de 6 mois avec un sursis de 3 ans et à une amende de 1.600 euros avec un sursis de 3 ans pour une partie de 800 euros. Le tribunal n'a pas retenu le mobile haineux car il n'a pas pu être établi avec certitude que l'auteur avait agi par haine, mépris ou hostilité. Le prévenu avait déclaré qu'il était ivre au moment des faits et que, dans cet état, il avait décidé de passer à l’action. [SIZE=6][B]“Pas d’importation de conflits politiques en Belgique” [/B][/SIZE] Patrick Charlier note que notre pays cultive une culture du dialogue et de la discussion. « Lorsque les gens d'ici font preuve de solidarité avec les mouvements politiques d'autres pays, avec des conflits à l’étranger, cela ne doit pas se faire d'une manière qui mette cette culture en danger ». « Il n’y a pas de problème à ce que les gens soient en désaccord et expriment ces désaccords », estime Patrick Charlier. « Mais si l'on prend l'initiative de commettre des violences et d'attiser la polarisation, une frontière est franchie. Les discussions, même très vives, et aussi les manifestations ou actes de protestation ne posent pas de problème. Mais les membres d'une communauté ne peuvent pas décider de menacer et d'attaquer des personnes d'une autre communauté. De cette façon, une cohabitation normale est rendue impossible ». [URL unfurl="true"]https://www.unia.be/fr/articles/lusage-de-la-violence-dans-les-conflits-entre-communautes-nest-pas-une-opti[/URL] [/QUOTE]
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