Le prêt à intérêt est-il interdit par l’Islam ?
Où en est le débat aujourd’hui ?
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Mohamed Abduh (mort en 1905), le plus grand réformateur du XIXe siècle, autorise le prêt à intérêt sur la base de la distinction entre ribâ’ (usure) et fâ’ida (intérêt, dans tous les sens du terme). Les oppositions entre fuqahâ’ demeurent cependant vives, et on en trouve l’écho dans la presse sur fond de pétrodollars. En avril 1995, le mufti d’Égypte, Cheikh Mohamed Sayyed Tantaoui, affirme que les intérêts bancaires sont « licites ». Cheikh Saleh, dont le groupe a notamment investi dans des banques islamiques, comme la Banque Takwa installée aux Bahamas, accuse Cheikh Tantaoui de tenir des propos « tordus ». Tout ce que veulent les cheikhs qui soutiennent ces banques, c’est gagner des salaires en dollars, rétorque Cheikh Tantaoui.
A suivre ..
Où en est le débat aujourd’hui ?
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Mohamed Abduh (mort en 1905), le plus grand réformateur du XIXe siècle, autorise le prêt à intérêt sur la base de la distinction entre ribâ’ (usure) et fâ’ida (intérêt, dans tous les sens du terme). Les oppositions entre fuqahâ’ demeurent cependant vives, et on en trouve l’écho dans la presse sur fond de pétrodollars. En avril 1995, le mufti d’Égypte, Cheikh Mohamed Sayyed Tantaoui, affirme que les intérêts bancaires sont « licites ». Cheikh Saleh, dont le groupe a notamment investi dans des banques islamiques, comme la Banque Takwa installée aux Bahamas, accuse Cheikh Tantaoui de tenir des propos « tordus ». Tout ce que veulent les cheikhs qui soutiennent ces banques, c’est gagner des salaires en dollars, rétorque Cheikh Tantaoui.
A suivre ..