L'état de SANTÉ est principalement la résultante de considérations économiques : c'est ce que les différents acteurs, professionnels et administrateurs publics sous-entendent en permanence. Le traitement des pathologies a certes un coût pour la société et procure des revenus pour certains au point d'éclipser des politiques actives du maintien en bonne santé.
Cet article devrait être en rubrique "santé", mais comme les considérations économiques et financières sont les facteurs décisionnels, alors il a toute sa place en rubrique "économie" !
Que de reportages sur les urgences débordées, sur les malades gisant dans les couloirs sur des civières mobiles sur roulettes par manque de lits, ou plutôt de chambres médicalisées équipées de lits médicaux, avec du personnel de surveillance et de soins. Certes il manque souvent du personnel médical (médecins et infirmiers), en tant que titulaires permanents ou de personnel (médecin assurant son tour de garde, comme autrefois). Les ressources financières sont même parfois amputées par les coût exorbitants de "vacataires" spécialistes des surcoûts horaires et des gardes prolongées : du personnel permanent serait moins onéreux ! Le personnel en place fait de son mieux, parfois à la limite de l'épuisement. Les administratifs et politiciens de la santé déblatèrent et font semblant de gérer le présent et l'avenir.
Le long glissement "économique et financier" vers des points de rupture
Il y a quelques décennies, en plus d'un système hospitalier pour les opérations chirurgicales et les pathologies graves, existait une toile de praticiens : médecins de ville et de village, dispensaires de soins de proximité. Leur vocation au service de leurs concitoyens était leur grandeur d'âme, leur raison de vivre ! Les évacuations en ambulances médicalisées ou par les pompiers, étaient exceptionnelles. Un médecin de campagne était, par essence, de service la nuit et le dimanche (la notion de week-end étant encore marginale). Puis, avec le développement des véhicules motorisés, des tours de médecins de garde ont été organisés, avec soit visite au cabinet, soit déplacement chez le malade, soit avec un appel à une ambulance pour l'acheminement en hopital.
En ce qui concerne les dispensaires, ils ont pratiquement tous disparus dans la chaîne de soins.
De nos jours, les médecins de campagne et de ville se déplacent de moins en moins sur simple appel ou dans le cadre d'une tournée avec rendez-vous. Ils ont le droit comme tout un chacun à des horaires de travail limités, à leurs nuits, à leur week-end : Hippocrate n'est plus qu'une guenille de l'antiquité ! Les "patients" ont le choix entre différentes solutions :
- se déplacer chez le médecin, s'il en existe à proximité et si sa pathologie le permet ;
- appeler directement ( ou par un tiers valide) le SAMU ou les pompiers pour être emmené en ambulance au service des urgences, (ou à la maternité) ;
- se rendre directement aux urgences ou à la maternité par ses propres moyens ou ceux d'une tierce personne ;
- se soigner en automédication, et/ou en se mettant au repos, pour ceux qui ne voient guère l'intérêt d'attendre de longues heures aux urgences pour des affections qu'ils estiment légères, en prenant parfois des risques en cas de complications.......................................
www.agoravox.fr
Cet article devrait être en rubrique "santé", mais comme les considérations économiques et financières sont les facteurs décisionnels, alors il a toute sa place en rubrique "économie" !
Que de reportages sur les urgences débordées, sur les malades gisant dans les couloirs sur des civières mobiles sur roulettes par manque de lits, ou plutôt de chambres médicalisées équipées de lits médicaux, avec du personnel de surveillance et de soins. Certes il manque souvent du personnel médical (médecins et infirmiers), en tant que titulaires permanents ou de personnel (médecin assurant son tour de garde, comme autrefois). Les ressources financières sont même parfois amputées par les coût exorbitants de "vacataires" spécialistes des surcoûts horaires et des gardes prolongées : du personnel permanent serait moins onéreux ! Le personnel en place fait de son mieux, parfois à la limite de l'épuisement. Les administratifs et politiciens de la santé déblatèrent et font semblant de gérer le présent et l'avenir.
Le long glissement "économique et financier" vers des points de rupture
Il y a quelques décennies, en plus d'un système hospitalier pour les opérations chirurgicales et les pathologies graves, existait une toile de praticiens : médecins de ville et de village, dispensaires de soins de proximité. Leur vocation au service de leurs concitoyens était leur grandeur d'âme, leur raison de vivre ! Les évacuations en ambulances médicalisées ou par les pompiers, étaient exceptionnelles. Un médecin de campagne était, par essence, de service la nuit et le dimanche (la notion de week-end étant encore marginale). Puis, avec le développement des véhicules motorisés, des tours de médecins de garde ont été organisés, avec soit visite au cabinet, soit déplacement chez le malade, soit avec un appel à une ambulance pour l'acheminement en hopital.
En ce qui concerne les dispensaires, ils ont pratiquement tous disparus dans la chaîne de soins.
De nos jours, les médecins de campagne et de ville se déplacent de moins en moins sur simple appel ou dans le cadre d'une tournée avec rendez-vous. Ils ont le droit comme tout un chacun à des horaires de travail limités, à leurs nuits, à leur week-end : Hippocrate n'est plus qu'une guenille de l'antiquité ! Les "patients" ont le choix entre différentes solutions :
- se déplacer chez le médecin, s'il en existe à proximité et si sa pathologie le permet ;
- appeler directement ( ou par un tiers valide) le SAMU ou les pompiers pour être emmené en ambulance au service des urgences, (ou à la maternité) ;
- se rendre directement aux urgences ou à la maternité par ses propres moyens ou ceux d'une tierce personne ;
- se soigner en automédication, et/ou en se mettant au repos, pour ceux qui ne voient guère l'intérêt d'attendre de longues heures aux urgences pour des affections qu'ils estiment légères, en prenant parfois des risques en cas de complications.......................................
URGENCES débordées, Médecine LIBÉRALE muette, SANTÉ oubliée !
L'état de SANTÉ est principalement la résultante de considérations économiques : c'est ce que les différents acteurs, professionnels et administrateurs publics sous-entendent en permanence. Le traitement des pathologies a certes un coût pour la société et procure des revenus pour certains au...