Premier gros cahot du second mandat de Barack Obama, le scandale de l'Internal Revenue Service
(IRS, le fisc américain) menace le président américain parce qu'il met en cause
deux idées-forces dont il se dit porteur et sur lesquelles il a bâti sa victoire électorale :
la confiance en l'Etat et l'honnêteté politique.
En ciblant des groupes locaux du Tea Party désireux d'obtenir une exemption fiscale, l'IRS semble avoir fait montre,
en 2011 et 2012, d'une volonté d'intrusion et d'intimidation à l'égard de l'aile la plus conservatrice du parti républicain,
la plus opposée au président alors en campagne pour sa réélection.
Mais l'analyse des effets potentiellement ravageurs de cette affaire permet de remonter à ses véritables racines :
le déferlement sans précédent de 'cash' dans la vie politique américaine,
dans le sillage de l'arrêt Citizens United de la Cour suprême qui, en 2010, a supprimé toute limitation au financement
par les entreprises des Super Political Action Committees ('comités d'action politique', super-PAC).
La seule contrainte de ces super-PAC consiste en l'obligation de publier l'identité de donateurs ...
... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
http://www.planet.fr/revue-du-web-d...-americaine.352122.1912.html?xtor=ES-1-341199[Planet-a-la-Une]-20130520
mam
(IRS, le fisc américain) menace le président américain parce qu'il met en cause
deux idées-forces dont il se dit porteur et sur lesquelles il a bâti sa victoire électorale :
la confiance en l'Etat et l'honnêteté politique.
En ciblant des groupes locaux du Tea Party désireux d'obtenir une exemption fiscale, l'IRS semble avoir fait montre,
en 2011 et 2012, d'une volonté d'intrusion et d'intimidation à l'égard de l'aile la plus conservatrice du parti républicain,
la plus opposée au président alors en campagne pour sa réélection.
Mais l'analyse des effets potentiellement ravageurs de cette affaire permet de remonter à ses véritables racines :
le déferlement sans précédent de 'cash' dans la vie politique américaine,
dans le sillage de l'arrêt Citizens United de la Cour suprême qui, en 2010, a supprimé toute limitation au financement
par les entreprises des Super Political Action Committees ('comités d'action politique', super-PAC).
La seule contrainte de ces super-PAC consiste en l'obligation de publier l'identité de donateurs ...
... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
http://www.planet.fr/revue-du-web-d...-americaine.352122.1912.html?xtor=ES-1-341199[Planet-a-la-Une]-20130520
mam