Une séquence choquante. Jeudi soir sur France 2, l’émission “Envoyé Spécial” a diffusé un reportage dans lequel on voit une aide-soignante, Divine Kinkela, victime de racisme de la part de ses voisins militants du RN. Des images qui ont suscité l'indignation de la part de nombreux responsables politiques de gauche.
Les élections législatives en France se déroulent dans moins de dix jours en France. Le magazine d’investigation “Envoyé Spécial” a diffusé un reportage sur le sujet jeudi soir. Et une séquence a largement interpellé: celle de Divine Kinkela, victime de racisme de la part de ses voisins, militants du Rassemblement National.
L’aide-soignante confie subir des insultes depuis les élections européennes, où le parti d’extrême-droite est arrivé largement en tête. “C’est comme si les élections avaient libéré la parole”, indique-t-elle. “C’est une autorisation, une porte ouverte à dire aux immigrés que voilà, vous n’êtes pas la bienvenue, que vous n’êtes pas chez nous, qu’on va vous foutre à la porte”, estime Mme Kinkela.
Elle affirme que son voisin d’en face a placardé exprès une affiche de Jordan Bardella et Marine Le Pen. “Tu nous traites de bonobos, en faisant des cris de singes. Il faut assumer”, lance-t-elle à son voisin devant la caméra de l’émission de France 2. “C’est vous qui nous traitez de cochons, tout ça...”, lui répond Didier, portant un tee-shirt “Je suis fier d’être Français”.
“Te voilà là encore, toi”, lance alors une femme, sortant de la maison de l’ancien plombier. “Tu viens ici, là? On t’a invitée? Non, tu dégages. J’ai quitté les HLM à cause de gens comme toi. On en était entourés de gens comme ça. On fait ce qu’on veut, on est chez nous, d’accord?
Alors, tu dégages. On est en France, on fait ce qu’on veut ici. Tu l’apprendras si tu ne sais pas”, ajoute-t-elle.
“Tu ne m'intéresses pas. Alors, va à la niche”, déclare-t-elle encore, accompagnant ses paroles d’un sifflement. “Ne renverse pas le problème, car c’est bien toi. Il n'y a qu’à regarder les trucs dégueulasses qu’elle a dans les cheveux. Déjà quand on voit ça... la casquette sur le nez”, conclut-elle, avant de s’en prendre au caméraman. “Arrête avec ça, sinon j’appelle la police”.
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Les élections législatives en France se déroulent dans moins de dix jours en France. Le magazine d’investigation “Envoyé Spécial” a diffusé un reportage sur le sujet jeudi soir. Et une séquence a largement interpellé: celle de Divine Kinkela, victime de racisme de la part de ses voisins, militants du Rassemblement National.
L’aide-soignante confie subir des insultes depuis les élections européennes, où le parti d’extrême-droite est arrivé largement en tête. “C’est comme si les élections avaient libéré la parole”, indique-t-elle. “C’est une autorisation, une porte ouverte à dire aux immigrés que voilà, vous n’êtes pas la bienvenue, que vous n’êtes pas chez nous, qu’on va vous foutre à la porte”, estime Mme Kinkela.
Elle affirme que son voisin d’en face a placardé exprès une affiche de Jordan Bardella et Marine Le Pen. “Tu nous traites de bonobos, en faisant des cris de singes. Il faut assumer”, lance-t-elle à son voisin devant la caméra de l’émission de France 2. “C’est vous qui nous traitez de cochons, tout ça...”, lui répond Didier, portant un tee-shirt “Je suis fier d’être Français”.
“On t’a invitée? Non, tu dégages”
“Te voilà là encore, toi”, lance alors une femme, sortant de la maison de l’ancien plombier. “Tu viens ici, là? On t’a invitée? Non, tu dégages. J’ai quitté les HLM à cause de gens comme toi. On en était entourés de gens comme ça. On fait ce qu’on veut, on est chez nous, d’accord?
Alors, tu dégages. On est en France, on fait ce qu’on veut ici. Tu l’apprendras si tu ne sais pas”, ajoute-t-elle.
“Tu ne m'intéresses pas. Alors, va à la niche”, déclare-t-elle encore, accompagnant ses paroles d’un sifflement. “Ne renverse pas le problème, car c’est bien toi. Il n'y a qu’à regarder les trucs dégueulasses qu’elle a dans les cheveux. Déjà quand on voit ça... la casquette sur le nez”, conclut-elle, avant de s’en prendre au caméraman. “Arrête avec ça, sinon j’appelle la police”.
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