SCANDALE – Elles sont près de 580 familles à accuser le vaccin Meningitec d’être à l’origine de nombreux troubles chez leur enfant. Ce mardi, un laboratoire italien a mis en évidence des nanoparticules de métaux lourds dans un échantillon de ce produit, depuis retiré du marché.
C’est un rapport qui risque de faire du bruit. Ce mardi 5 avril, un laboratoire italien spécialisé dans les nanoparticules a rendu publiques ses conclusions d’analyses du vaccin Meningitec.
Et le résultat est sans appel :
parmi les éléments retrouvés dans l’échantillon, des "débris de plomb, de zinc, de titane" ainsi qu’une" particule de zirconium", un composant répertorié comme étant "légèrement radioactif".
Pour les 580 familles qui depuis de nombreux mois partout en France sont engagées dans un marathon judiciaire tortueux, c’est un premier élément de réponse. Car jusqu’à présent, ils ne pouvaient que supposer le lien de cause à effet entre les étranges symptômes développés par leurs enfants et l’injection, fin 2014, d’un lot frelaté du vaccin Méningitec.
Fièvres violentes et inexpliquées, problèmes de peau, de sommeil et troubles du comportement… Pour beaucoup, ces maladies diagnostiquées auto-immunes sont devenues partie intégrante d’un quotidien plus jamais comme avant. "C’est simple. On avait un enfant, maintenant, on en a un autre" confiait ainsi Camille* à metronews, au bord du désespoir, en janvier dernier.
"Les experts au pied du mur"
A l’origine de cette analyse ? L’avocat des parties civiles, Emmanuel Ludot, qui s’est rapproché du laboratoire italien Nanodiagnostics et du professeur Stefano Montanari,.
Chercheur reconnu pour ses travaux sur les nanoparticules, il est lui-même cité dans la procédure pénale en cours en Italie… contre le même produit.
"En France, je n’ai pas trouvé un laboratoire spécialisé en nanoparticules qui accepte de réaliser de telles analyses", justifie l'avocat. Et d’assumer le timing parfait de la publication de ce rapport, alors que le tribunal de Clermont-Ferrand, ce même jour, procédait à la nomination d’experts indépendants dans cette affaire. Le but : déterminer ou non le lien entre les symptômes observés et le vaccin Meningitec. "Je voulais mettre les experts au pied du mur", reconnaît Emmanuel Ludot, interrogé par metronews. "Maintenant, ils ne peuvent plus ignorer les résultats de cette analyse."
capture rapport Nanodiagnostics : http://www.metronews.fr/_internal/g...fthn1jcbdb1sk/Capture-rapport-meningitec.jpeg
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C’est un rapport qui risque de faire du bruit. Ce mardi 5 avril, un laboratoire italien spécialisé dans les nanoparticules a rendu publiques ses conclusions d’analyses du vaccin Meningitec.
Et le résultat est sans appel :
parmi les éléments retrouvés dans l’échantillon, des "débris de plomb, de zinc, de titane" ainsi qu’une" particule de zirconium", un composant répertorié comme étant "légèrement radioactif".
Pour les 580 familles qui depuis de nombreux mois partout en France sont engagées dans un marathon judiciaire tortueux, c’est un premier élément de réponse. Car jusqu’à présent, ils ne pouvaient que supposer le lien de cause à effet entre les étranges symptômes développés par leurs enfants et l’injection, fin 2014, d’un lot frelaté du vaccin Méningitec.
Fièvres violentes et inexpliquées, problèmes de peau, de sommeil et troubles du comportement… Pour beaucoup, ces maladies diagnostiquées auto-immunes sont devenues partie intégrante d’un quotidien plus jamais comme avant. "C’est simple. On avait un enfant, maintenant, on en a un autre" confiait ainsi Camille* à metronews, au bord du désespoir, en janvier dernier.
"Les experts au pied du mur"
A l’origine de cette analyse ? L’avocat des parties civiles, Emmanuel Ludot, qui s’est rapproché du laboratoire italien Nanodiagnostics et du professeur Stefano Montanari,.
Chercheur reconnu pour ses travaux sur les nanoparticules, il est lui-même cité dans la procédure pénale en cours en Italie… contre le même produit.
"En France, je n’ai pas trouvé un laboratoire spécialisé en nanoparticules qui accepte de réaliser de telles analyses", justifie l'avocat. Et d’assumer le timing parfait de la publication de ce rapport, alors que le tribunal de Clermont-Ferrand, ce même jour, procédait à la nomination d’experts indépendants dans cette affaire. Le but : déterminer ou non le lien entre les symptômes observés et le vaccin Meningitec. "Je voulais mettre les experts au pied du mur", reconnaît Emmanuel Ludot, interrogé par metronews. "Maintenant, ils ne peuvent plus ignorer les résultats de cette analyse."
capture rapport Nanodiagnostics : http://www.metronews.fr/_internal/g...fthn1jcbdb1sk/Capture-rapport-meningitec.jpeg
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