Val-de-marne : l’animateur avoue des agressions sexuelles sur 12 écolières

Encore à cause des minables comme les récidivistes depuis des années .
Ils poussent les gens vers la délinquance .
L'argent des impôts mais aucun résutat .
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D’abord quatre victimes, puis douze. Aujourd’hui, les enquêteurs craignent que la liste soit encore plus longue. Un homme de 30 ans vient d’être placé sous contrôle judiciaire pour une série d’agressions sexuelles commise dans les écoles Victor-Hugo et Etienne-Dolet à Alfortville. L’animateur sévissait dans le cadre des activités périscolaires.
Tout part d’un signalement de l’Éducation nationale. Quatre écolières auraient été abusées par l’animateur. Le parquet de Créteil saisit le 30 janvier le commissariat d’Alfortville qui dispose d’une brigade locale de la protection de la famille. Les policiers entendent les victimes. Ces fillettes racontent que cet animateur les caressait à plusieurs endroits du corps que ce soit au dessus ou en dessous des vêtements.
« Il n’est jamais allé jusqu’au viol », précise une source proche du dossier. En auditionnant les quatre écolières, les enquêteurs apprennent qu’elles ne sont pas les seules à avoir subi ces actes.
Le 5 février, le jeune homme, qui avait déjà été mis à pied par son employeur la Ligue de l’enseignement, est placé en garde à vue au commissariat d’Alfortville. « Il disait ne pas comprendre pourquoi on l’accusait de la sorte », soupire un policier. Tout juste reconnaît-il quelques caresses. Une perquisition a lieu à son domicile pour savoir notamment s’il stocke des images pédopornographiques. Mais ce n’est pas le cas. Les enquêteurs choisissent de le remettre en liberté avant que sa garde à vue ne se finisse.
Il ressentait des « pulsions sexuelles »
Pendant quelques jours, les policiers recueillent davantage d’éléments toujours dans le cadre de l’enquête préliminaire. Finalement, ils l’interpellent à nouveau vendredi dernier. Pendant les dernières heures de sa garde à vue, il finit par reconnaître qu’il commettait bien des attouchements car il ressentait des « pulsions sexuelles ».
« Certaines écolières ont vraiment eu des conséquences psychologiques assez lourdes », constate une source proche de l’enquête. L’une d’entre elle s’est vue prescrire par un médecin 20 jours d’ITT.
Mardi, aucun des parents d’élèves rencontrés à la sortie des deux écoles, où sont implantés des centres de loisirs pendant les vacances scolaires, n’était au courant de ce qui s’est passé. « Mon fils suit les activités périscolaires mais tout se passe super bien avec les animateurs », raconte ce papa, interloqué. « Vous devez vous tromper d’établissement », coupe un autre parent devant l’école Victor-Hugo.
Le maire PS d’Alfortville, sollicité mardi, a indiqué qu’il allait recevoir dès la rentrée les parents des élèves concernés, en même temps que les deux directrices des écoles « pour leur dire ce qui a été fait par la ville ». « Dès que nous avons été avertis, nous avons pris contact avec l’employeur de cet animateur de manière à ce qu’il soit immédiatement mis hors circuit », explique Michel Gerchinovitz.
L’animateur devrait être jugé au tribunal correctionnel pour ces agressions sexuelles. Si tel était le cas, Michel Gerchinovitz a précisé que la ville « se porterait partie civile ».
 
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