Une vaste campagne de vaccination est lancée à l'université de bourgogne franche-comté

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
ce mercredi, après la mort de deux étudiantes d'une méningite bactérienne. Faut-il craindre cette infection invasive à méningocoque ?
Eléments de réponse :
C'est une initiative sanitaire exceptionnelle de par son ampleur.
Une vaste campagne de vaccination commence ce mercredi à l'Université Bourgogne Franche-Comté, après la détection de trois cas de méningite à méningocoque depuis octobre. Deux se sont avérés mortels.
Pas moins de 30 000 étudiants et membres du personnel du campus dijonnais sont donc invités à se faire vacciner gratuitement afin d'interrompre la propagation du germe.

la suite sur http://www.lexpress.fr/actualite/so...oi-craint-on-autant-la-meningite_1865411.html

mam
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
ce mercredi, après la mort de deux étudiantes d'une méningite bactérienne. Faut-il craindre cette infection invasive à méningocoque ?
Eléments de réponse :
C'est une initiative sanitaire exceptionnelle de par son ampleur.
Une vaste campagne de vaccination commence ce mercredi à l'Université Bourgogne Franche-Comté, après la détection de trois cas de méningite à méningocoque depuis octobre. Deux se sont avérés mortels.
Pas moins de 30 000 étudiants et membres du personnel du campus dijonnais sont donc invités à se faire vacciner gratuitement afin d'interrompre la propagation du germe.

la suite sur http://www.lexpress.fr/actualite/so...oi-craint-on-autant-la-meningite_1865411.html

mam
une des deux étudiantes avait été aux urgences de Dijon parce qu'elle se sentait mal, ils ont diagnostiqué une rhino-pharyngite ou laryngite, rien de grave pour eux..... elle est morte quelques temps après en Belgique...
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
pais à son âme....

en plus de la campagne de vaccination il faut aussi une campagne de "professionnalisation" des médecins et aides soignants.... souvent pressés de se débarrasser du "client" pour allez terminer son café et sa discussion avec le collègue.....
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
L’ARS Bourgogne Franche-Comté a lancé une campagne de vaccination de masse contre la méningite W135, une souche qui a infecté trois étudiants – dont deux sont décédés – depuis le mois d’octobre 2016. Pour accompagner cette campagne, l’ARS distribue une fiche d’information sur le campus, envoie des invitations personnalisées à la vaccination, et met à la disposition des étudiants un numéro vert (0 805 200 550).

Par ailleurs, les professionnels de santé de la région ont tous été informé par l’ARS des mesures en cours.

Le vaccin utilisé est le Nimenrix® qui contient 4 souches de méningocoque : A, C, Y et W. Des centres de vaccination dédiés sont mis en place afin de délivrer gratuitement le vaccin.

Tous les professionnels de santé de la région ont été mis à contribution : centre de vaccination départemental de la Côte-d’Or du CHU de Dijon, centre de médecine préventive universitaire, Service de Santé des Armées, secteur libéral par le biais du Conseil Départemental de l’Ordre, et de l’URPS.



3 phases de vaccination

La campagne de vaccination se déroule en trois phases et concerne les étudiants et le personnel de l’université :

Phase 1 : 1 000 personnes, destinée aux étudiants et personnel du pôle Economie et Gestion (où la dernière personne infectée étudiait),

Phase 2 : destinée aux personnes qui fréquentent le bâtiment voisin Droit et Lettres, 8 000 à 10 000 personnes

Phase 3 : les 20 000 étudiants restant sur le campus seront vaccinés après de 20 janvier.

Une souche rare en France

Pourquoi un tel dispositif ?
Parce qu’en dépit d’un traitement systématique des sujets contacts des deux premiers malades, l’infection continue à se propager. L’ARS estime donc qu’il est nécessaire de vacciner en masse pour éviter que des porteurs sains puissent transmettre la maladie.

Pour que la campagne soit efficace et permette une diminution du portage, il faudrait que 70 % des 30 000 personnes visées se vaccinent.

L’implication de la souche W135 est exceptionnelle en France : ce sérotype est en effet plus commun en Afrique sub-saharienne (« la ceinture méningée ») et en Arabie Saoudite (en particulier au moment des pèlerinages du Hadj et de l’Umra.

En France, les cas de méningites sont le plus souvent liées aux sérotypes A et C. La vaccination contre le méningocoque C est recommandée à 12 mois et celle contre les souches A, C, Y et W est obligatoire en cas de pèlerinage en Arabie Saoudite.

L’analyse génomique de la souche française laisse à penser qu’elle pourrait venir de Grande-Bretagne comme l’a expliqué le Dr Jean-François Dodet (ARS Bourgogne Franche-Comté) à l’occasion de la conférence de presse qui s’est tenue à Dijon.

http://francais.medscape.com/voirar...plsnews_170109_MSCPEDIT_FR&uac=218142FT&faf=1

mam
 
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