Jelis
VIB
"Sur proposition de Nicolas Maduro, président du Venezuela, la création prochaine d'une "Zone économique de Petrocaribe" (ZEP) a été approuvée dimanche à Caracas par le VIIème sommet de cette alliance de 18 pays cimentée par le pétrole brut vénézuélien fourni à des conditions avantageuses.
En consolidant la pétro-diplomatie de feu le président Hugo Chavez, décédé le 5 mars, et la transformant, comme le souhaitait son fondateur disparu, en socle d'une intégration économique régionale, Nicolas Maduro vient sans doute de donner enfin quelque consistance à sa présidence, contestée par une opposition qui tente d'invalider l'élection présidentielle du 14 avril dernier.
La ZEP signifie unifier et "convertir les forces économiques, financières, énergétiques" de chaque nation "en opportunités de développement" a affirmé Nicolas Maduro devant ses pairs de Petrocaribe. Il a souligné la nécessité d'investissements communs pour promouvoir le commerce et le développement "industriel, agro-industriel, scientifique et technologique", afin de créer "un bouclier contre la misère, au-delà des différences idéologiques" des dirigeants de chaque pays.
Le président Maduro a confirmé la pleine adhésion du Honduras et du Guatemala à Petrocaribe, qui regroupe aussi, outre le Venezuela, Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, le Belize, Cuba, la République dominicaine, la Dominique, la Grenade, Guyana, Haïti, la Jamaïque, Nicaragua, le Suriname, Sainte-Lucie, Saint-Christophe-et-Niévès et Saint-Vincent-et-les Grenadines.
S'ils ne totalisent qu'environ 110 millions d'habitants, ces 18 pays sur les 35 de l'ensemble des Amériques peuvent, par leur vote, être la clef de décisions au sein d'organisations régionales. En outre, le dessein du Venezuela est d'associer l'Alba (Alliance pour les peuples de notre Amérique) à la ZEP en gestation. À ce titre, la Bolivie et le l'Équateur (membres de l'Alba comme le sont aussi le Venezuela, Cuba et le Nicaragua) étaient représentées au sommet. Le Brésil siégeait également, peu d'initiatives régionales le laissant indifférent.
L'élection contestée du président Maduro applaudie par Petrocaribe
Lue devant la tombe de Chavez, auquel un hommage collectif fut rendu, la déclaration finale du sommet indique que "les chefs d'État de Petrocaribe et de l'Alba [...] "approuvent la proposition présentée par la République bolivarienne du Venezuela d'impulser le renforcement de Petrocaribe par la formation de la Zone Économique de Petrocaribe".
De plus, les mêmes chefs d'État (ou leurs représentants) "célèbrent le triomphe de la Révolution bolivarienne aux élections [présidentielles] du 14 avril 2013, lorsque le peuple bolivarien a élu à la présidence de la République bolivarienne du Venezuela Nicolas Maduro Moros, ce qui garantit la continuité du projet d'intégration latino-américain et caraïbe".
En consolidant la pétro-diplomatie de feu le président Hugo Chavez, décédé le 5 mars, et la transformant, comme le souhaitait son fondateur disparu, en socle d'une intégration économique régionale, Nicolas Maduro vient sans doute de donner enfin quelque consistance à sa présidence, contestée par une opposition qui tente d'invalider l'élection présidentielle du 14 avril dernier.
La ZEP signifie unifier et "convertir les forces économiques, financières, énergétiques" de chaque nation "en opportunités de développement" a affirmé Nicolas Maduro devant ses pairs de Petrocaribe. Il a souligné la nécessité d'investissements communs pour promouvoir le commerce et le développement "industriel, agro-industriel, scientifique et technologique", afin de créer "un bouclier contre la misère, au-delà des différences idéologiques" des dirigeants de chaque pays.
Le président Maduro a confirmé la pleine adhésion du Honduras et du Guatemala à Petrocaribe, qui regroupe aussi, outre le Venezuela, Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, le Belize, Cuba, la République dominicaine, la Dominique, la Grenade, Guyana, Haïti, la Jamaïque, Nicaragua, le Suriname, Sainte-Lucie, Saint-Christophe-et-Niévès et Saint-Vincent-et-les Grenadines.
S'ils ne totalisent qu'environ 110 millions d'habitants, ces 18 pays sur les 35 de l'ensemble des Amériques peuvent, par leur vote, être la clef de décisions au sein d'organisations régionales. En outre, le dessein du Venezuela est d'associer l'Alba (Alliance pour les peuples de notre Amérique) à la ZEP en gestation. À ce titre, la Bolivie et le l'Équateur (membres de l'Alba comme le sont aussi le Venezuela, Cuba et le Nicaragua) étaient représentées au sommet. Le Brésil siégeait également, peu d'initiatives régionales le laissant indifférent.
L'élection contestée du président Maduro applaudie par Petrocaribe
Lue devant la tombe de Chavez, auquel un hommage collectif fut rendu, la déclaration finale du sommet indique que "les chefs d'État de Petrocaribe et de l'Alba [...] "approuvent la proposition présentée par la République bolivarienne du Venezuela d'impulser le renforcement de Petrocaribe par la formation de la Zone Économique de Petrocaribe".
De plus, les mêmes chefs d'État (ou leurs représentants) "célèbrent le triomphe de la Révolution bolivarienne aux élections [présidentielles] du 14 avril 2013, lorsque le peuple bolivarien a élu à la présidence de la République bolivarienne du Venezuela Nicolas Maduro Moros, ce qui garantit la continuité du projet d'intégration latino-américain et caraïbe".