Le verset (S. 53 - V. 3-4) : « et il ne prononce rien sous l’effet de la passion ; ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée » Coran ou traditi

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Source : Cheikh Anass Tigra -->> https://fr-fr.facebook.com/cheikh.anass.tigra/posts/2951566984872571

Question :

Le verset (S. 53 - V. 3-4) : « et il ne prononce rien sous l’effet de la passion ; ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée » fait-il allusion au Saint-Coran ou à la tradition prophétique.

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Réponse :

Le verset dit « Wa mâ yantiqu ‘ani-l-hawâ », littéralement « Il ne prononce rien sous l’effet de la passion ». Le Saint-Coran aurait pu utiliser un autre verbe, exprimant la parole, que Nataqa ; cela aurait pu être Takallama, Lafadha, Qâla, Haddatha,…

Dans le Saint-Coran, il existe 12 occurrences de Nataqa (21 : 63), (21 : 65), (23 : 62), (27 : 16), (27 : 85), (37 : 92), (41 : 21 deux fois dans le même verset), (45 : 29), (51 : 23), (52 : 3), (77 : 35),…

Si l’on consulte un dictionnaire, on y trouve que toute production de son par les cordes vocales entre dans la dimension de Al-Nutq, au point où l’on dit en arabe (Nataqa-t-tâïr), ce qui signifie l’oiseau gazouille. Nataqa, c’est donc produire un son, que celui-ci soit intelligible ou pas. Fort de ces informations linguistiques dont attestent les dictionnaires (étymologique ou pas), nous pouvons revenir au verset pour réfléchir : le verset désigne-t-il uniquement le Coran ou alors couvre-t-il potentiellement les indications prophétiques ?

Suite à une lecture intégrale de la sourate « L’étoile », il apparaît que celle-ci ne mentionne à aucun endroit ni le Coran ni la tradition prophétique. J’observe une indication intéressante, relative à la révélation, aux versets 10 et 11 de ladite sourate : « Il révéla à Son serviteur ce qu’il révéla ; le coeur n’a pas menti en ce qu’il a vu ». Le verset parle effectivement de révélation, en précisant que le coeur de celui qui fût le réceptacle de cette révélation n’a pas menti à propos de ce qu’il a vu.

La révélation s’exprime, en l’occurence, par une vision, ce qui prouve bien que le phénomène ne se limite pas au Coran. D’ailleurs, où se trouve les versets qui décrivent les visions célestes du Prophète (paix et bénédictions sur lui).

La sourate « L’étoile » décrit le contexte, mais ne parle jamais des observations elles-mêmes, tout en insistant que le Prophète n’a pas menti en parlant de ces observations. Si quelqu’un dispose d’une explication sur ce point, je serai content de l’entendre. Dans la mesure où rien ne permet d’affirmer avec certitude que le verset de votre question désigne uniquement du Coran, comment un esprit peut-il restreindre la portée du verset sans pouvoir apporter un élément objectif pour le démontrer.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Dieu demande d’obéir au Prophète (paix et bénédictions sur lui), au même titre qu’il doit obéir à Dieu. Plusieurs fois revient, dans le Coran, la formule : « Obéissez à Dieu et à son Prophète ». En outre, nous considérons que le Saint-Coran et la tradition prophétique proviennent de la Révélation, et que tout son provenant de la bouche du Prophète (paix et bénédictions sur lui) bénéficie du sceau de l’infaillibilité. Telle est notre avis ; libre à celui qui pense autre chose de le penser et de diffuser son opinion de la manière dont il le désire.
 
Source : Cheikh Anass Tigra -->> https://fr-fr.facebook.com/cheikh.anass.tigra/posts/2951566984872571

Question :

Le verset (S. 53 - V. 3-4) : « et il ne prononce rien sous l’effet de la passion ; ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée » fait-il allusion au Saint-Coran ou à la tradition prophétique.

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Réponse :

Le verset dit « Wa mâ yantiqu ‘ani-l-hawâ », littéralement « Il ne prononce rien sous l’effet de la passion ». Le Saint-Coran aurait pu utiliser un autre verbe, exprimant la parole, que Nataqa ; cela aurait pu être Takallama, Lafadha, Qâla, Haddatha,…

Dans le Saint-Coran, il existe 12 occurrences de Nataqa (21 : 63), (21 : 65), (23 : 62), (27 : 16), (27 : 85), (37 : 92), (41 : 21 deux fois dans le même verset), (45 : 29), (51 : 23), (52 : 3), (77 : 35),…

Si l’on consulte un dictionnaire, on y trouve que toute production de son par les cordes vocales entre dans la dimension de Al-Nutq, au point où l’on dit en arabe (Nataqa-t-tâïr), ce qui signifie l’oiseau gazouille. Nataqa, c’est donc produire un son, que celui-ci soit intelligible ou pas. Fort de ces informations linguistiques dont attestent les dictionnaires (étymologique ou pas), nous pouvons revenir au verset pour réfléchir : le verset désigne-t-il uniquement le Coran ou alors couvre-t-il potentiellement les indications prophétiques ?

Suite à une lecture intégrale de la sourate « L’étoile », il apparaît que celle-ci ne mentionne à aucun endroit ni le Coran ni la tradition prophétique. J’observe une indication intéressante, relative à la révélation, aux versets 10 et 11 de ladite sourate : « Il révéla à Son serviteur ce qu’il révéla ; le coeur n’a pas menti en ce qu’il a vu ». Le verset parle effectivement de révélation, en précisant que le coeur de celui qui fût le réceptacle de cette révélation n’a pas menti à propos de ce qu’il a vu.

La révélation s’exprime, en l’occurence, par une vision, ce qui prouve bien que le phénomène ne se limite pas au Coran. D’ailleurs, où se trouve les versets qui décrivent les visions célestes du Prophète (paix et bénédictions sur lui).

La sourate « L’étoile » décrit le contexte, mais ne parle jamais des observations elles-mêmes, tout en insistant que le Prophète n’a pas menti en parlant de ces observations. Si quelqu’un dispose d’une explication sur ce point, je serai content de l’entendre. Dans la mesure où rien ne permet d’affirmer avec certitude que le verset de votre question désigne uniquement du Coran, comment un esprit peut-il restreindre la portée du verset sans pouvoir apporter un élément objectif pour le démontrer.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Dieu demande d’obéir au Prophète (paix et bénédictions sur lui), au même titre qu’il doit obéir à Dieu. Plusieurs fois revient, dans le Coran, la formule : « Obéissez à Dieu et à son Prophète ». En outre, nous considérons que le Saint-Coran et la tradition prophétique proviennent de la Révélation, et que tout son provenant de la bouche du Prophète (paix et bénédictions sur lui) bénéficie du sceau de l’infaillibilité. Telle est notre avis ; libre à celui qui pense autre chose de le penser et de diffuser son opinion de la manière dont il le désire.
Rassoul ne signifie pas prophète.
Le verbe arsala est traduit par envoyer.
Les traducteurs n'ont jamais compris qu'il pouvait traduire arsala par prophétiser.
 

Shikaaree

أَسْلَمْتُ لِرَبِّ الْعَالَمِينَ
Source : Cheikh Anass Tigra -->> https://fr-fr.facebook.com/cheikh.anass.tigra/posts/2951566984872571

Question :

Le verset (S. 53 - V. 3-4) : « et il ne prononce rien sous l’effet de la passion ; ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée » fait-il allusion au Saint-Coran ou à la tradition prophétique.

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Réponse :

Le verset dit « Wa mâ yantiqu ‘ani-l-hawâ », littéralement « Il ne prononce rien sous l’effet de la passion ». Le Saint-Coran aurait pu utiliser un autre verbe, exprimant la parole, que Nataqa ; cela aurait pu être Takallama, Lafadha, Qâla, Haddatha,…

Dans le Saint-Coran, il existe 12 occurrences de Nataqa (21 : 63), (21 : 65), (23 : 62), (27 : 16), (27 : 85), (37 : 92), (41 : 21 deux fois dans le même verset), (45 : 29), (51 : 23), (52 : 3), (77 : 35),…

Si l’on consulte un dictionnaire, on y trouve que toute production de son par les cordes vocales entre dans la dimension de Al-Nutq, au point où l’on dit en arabe (Nataqa-t-tâïr), ce qui signifie l’oiseau gazouille. Nataqa, c’est donc produire un son, que celui-ci soit intelligible ou pas. Fort de ces informations linguistiques dont attestent les dictionnaires (étymologique ou pas), nous pouvons revenir au verset pour réfléchir : le verset désigne-t-il uniquement le Coran ou alors couvre-t-il potentiellement les indications prophétiques ?

Suite à une lecture intégrale de la sourate « L’étoile », il apparaît que celle-ci ne mentionne à aucun endroit ni le Coran ni la tradition prophétique. J’observe une indication intéressante, relative à la révélation, aux versets 10 et 11 de ladite sourate : « Il révéla à Son serviteur ce qu’il révéla ; le coeur n’a pas menti en ce qu’il a vu ». Le verset parle effectivement de révélation, en précisant que le coeur de celui qui fût le réceptacle de cette révélation n’a pas menti à propos de ce qu’il a vu.

La révélation s’exprime, en l’occurence, par une vision, ce qui prouve bien que le phénomène ne se limite pas au Coran. D’ailleurs, où se trouve les versets qui décrivent les visions célestes du Prophète (paix et bénédictions sur lui).

La sourate « L’étoile » décrit le contexte, mais ne parle jamais des observations elles-mêmes, tout en insistant que le Prophète n’a pas menti en parlant de ces observations. Si quelqu’un dispose d’une explication sur ce point, je serai content de l’entendre. Dans la mesure où rien ne permet d’affirmer avec certitude que le verset de votre question désigne uniquement du Coran, comment un esprit peut-il restreindre la portée du verset sans pouvoir apporter un élément objectif pour le démontrer.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Dieu demande d’obéir au Prophète (paix et bénédictions sur lui), au même titre qu’il doit obéir à Dieu. Plusieurs fois revient, dans le Coran, la formule : « Obéissez à Dieu et à son Prophète ». En outre, nous considérons que le Saint-Coran et la tradition prophétique proviennent de la Révélation, et que tout son provenant de la bouche du Prophète (paix et bénédictions sur lui) bénéficie du sceau de l’infaillibilité. Telle est notre avis ; libre à celui qui pense autre chose de le penser et de diffuser son opinion de la manière dont il le désire.

Salam,

« Obéissez à Dieu et à son Prophète » ou « Obéissez à Dieu et à son Messager »?

Dans le verset, le mot employé est il nabi ou rassul?
 
Le verset (S. 53 - V. 3-4) : « et il ne prononce rien sous l’effet de la passion ; ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée » fait-il allusion au Saint-Coran ou à la tradition prophétique.

Il fait allusion uniquement au Coran car il y a un verset aussi qui soutient cela :

Sourate al haqqa :

38] J’en jure par ce que vous voyez [39] et par ce que vous ne pouvez voir [40] que c’est bien là la parole d’un noble Messager, [41] et non point le propos d’un poète, pour peu que vous croyiez, [42] ni d’un vulgaire devin, pour peu que vous réfléchissiez ! [43] Ce Coran est, en effet, une révélation émanant du Maître de l’Univers. [44] Et si le Prophète Nous avait attribué de faux propos, [45] Nous l’aurions saisi de la main droite [46] et Nous lui aurions tranché l’aorte, [47] et nul d’entre vous n’aurait pu s’y opposer.
[48] En vérité, ce Livre est un rappel pour ceux qui craignent le Seigneur. [49] Mais Nous savons qu’il en est parmi vous qui le traitent d’imposture. [50]
 
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