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versets qui passent du coq à l'ane ?
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[QUOTE="3roubi, post: 16586673, member: 351269"] l'i'jaz est plutôt à traduire par "inimitabilité" ou "insupérabilité". La force créatrice du Coran, incluse au verbe révélé, difficilement analysable par les outils grammaticaux du temps, se qualifiait par ses effets. D'où le fait que Labid ibn Rabi'a, grand poète anté-islamique, s'est senti dépassé par la forme et le contenu de ce nouveau message au point qu'il cessa d'écrire des poèmes. Il est difficile dans une traduction de retrouver les effets d'une langue, le sens de l'arabe, ses nuances. La plupart des traductions ont dû causer bien des soucis à leurs auteurs. Berques, par exemple avec la sourate 100, a tenté d'allier sémantique et phonologie tout en restant dans l'esprit de ce passage haletant, le jeu du son qu'entendent les arabes, du rythme, de l'alternance...sans prétention de rivaliser avec l'original. A lire à haute voix. « S'étrangler au vent du galop faire jaillir le feu du choc des sabots au petit matin donner l'assaut dans un soulèvement de poussière qui porte au cœur de la mêlée par tout cela (Je jure que) l'homme est ingrat envers son Seigneur de cela il peut témoigner mais l'amour des biens le rend avide Alors, ne le sait-il pas ? Quand l'intérieur des tombes sera bouleversé et l'intérieur des poitrines récapitulé leur Seigneur en ce Jour sera d'aux informé.» Le Coran est descendu par fragments intermittents, sans ordre puis colligé une vingtaine d'années après. Il ne se lit pas comme un roman. Sans doute que les sciences linguistiques de la rhétorique, de la poétique et de la sémiotique permettront d'entrevoir des possibilités d'analyse susceptibles de rendre compte des propriétés du texte coranique. La langue du Coran comporte une cinquantaine de variétés dialectales de l'arabe mais aussi des mots de langues voisines (égyptien démotique, persan, guez, grec..) On y relève pour le même mot des sens différents (wujûh). Suyûti les a dénombrés. Par exemple, "hudan" "la guidance", il en démêle 17. De même pour "sûr", "rahma", "fitra". Il distingue même la dénotation d'un terme et ses connotations. L'expressivité d'une phrase ou d'un mot est faite du signifié mais de ses suggestion, de ses dénivellations sémantiques : c'est ce qui rend la traduction difficile sinon impossible. Même les contemporains devaient se faire expliquer certains vocables. Mais ça ne nuit pas à l'allure générale de simplicité et de clarté du Coran.Il y a un contraste paradoxal entre une nudité de la parole, la profondeur et la complexité du sens et l'économie de moyens. Voilà le sens de "i'jaz". [/QUOTE]
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