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Le port d’Eilat, dans le sud du pays, a lancé un appel au gouvernement pour qu’il l’aide à éviter une fermeture imminente.
Ce port maritime endetté est en effet au bord de l’effondrement financier, en raison de la perturbation des routes commerciales maritimes due aux attaques continues des Houthis yéménites soutenus par l’Iran visant des navires en mer Rouge.
Le port d’Eilat, porte d’entrée sud d’Israël, est confronté à d’importantes difficultés financières. Il a vu ses activités chuter de plus de 90 % depuis que les Houthis ont commencé à attaquer les navires.
Le port fait face à d’énormes dépenses mensuelles- taxes municipales et masse salariale – ainsi qu’à une dette qui s’est accumulée au cours des 20 derniers mois, alors que sa principale source de revenus a été drastiquement réduite. Il est désormais menacé de fermeture dès dimanche, ce qui met en péril 170 emplois.
« Le port d’Eilat possède une importance stratégique nationale pour Israël. Il constitue la porte d’entrée sud du pays sur la mer Rouge pour le commerce maritime avec l’Extrême-Orient, l’Inde et l’Australie, ainsi qu’un point d’ancrage économique important pour la ville et ses habitants », a déclaré le PDG du port d’Eilat, Gideon Golber, au Times of Israel.
« La fermeture d’un port maritime israélien stratégique serait un énorme succès international pour les Houthis, un succès qu’aucun de nos ennemis n’a jamais obtenu. »
Alors que la majeure partie du commerce maritime israélien transite par les ports de Haïfa et d’Ashdod, sur la Méditerranée, Eilat constitue un point d’entrée majeur pour certaines importations en provenance d’Asie de l’Est, notamment pour les véhicules chinois. Environ 50 % des importations de véhicules entrent par le port d’Eilat. Le port offre également une ouverture sur l’Extrême-Orient pour les exportations de phosphate et de potasse, principalement assurées par Israeli Chemicals Limited (ICL).
Les bateaux en provenance d’Extrême-Orient à destination d’Israël et de l’Europe ont adopté une route plus longue, contournant la pointe sud de l’Afrique et le Cap de Bonne-Espérance, allongeant de deux à quatre semaines la durée d’expédition des marchandises et augmentant les coûts par navire.
« À compter du moment où les Houthis ont saisi le cargo NYK [en novembre 2023] et bloqué la route maritime autour du détroit de
Bab al-Mandab – un goulot d’étranglement vital pour le commerce mondial à l’entrée de la mer Rouge -, l’activité du port d’Eilat a été presque mise à l’arrêt », a expliqué Golber.
« Jusqu’à présent, toutes les mesures prises par les États-Unis et Israël pour résoudre la situation ont échoué. »
Dans le cadre d’un effort national, le port fonctionne actuellement pour fournir des services à la marine israélienne mais, en raison de dettes importantes, notamment envers la municipalité d’Eilat, la décision a été prise de le fermer la semaine prochaine, a rapporté Golber.
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Sans aide du ministère de l'Économie, le port pourrait fermer dès dimanche ; l'activité a chuté de plus de 90 % en raison des attaques des rebelles yéménites sur les navires en mer Rouge
Le port d’Eilat, dans le sud du pays, a lancé un appel au gouvernement pour qu’il l’aide à éviter une fermeture imminente.
Ce port maritime endetté est en effet au bord de l’effondrement financier, en raison de la perturbation des routes commerciales maritimes due aux attaques continues des Houthis yéménites soutenus par l’Iran visant des navires en mer Rouge.
Le port d’Eilat, porte d’entrée sud d’Israël, est confronté à d’importantes difficultés financières. Il a vu ses activités chuter de plus de 90 % depuis que les Houthis ont commencé à attaquer les navires.
Le port fait face à d’énormes dépenses mensuelles- taxes municipales et masse salariale – ainsi qu’à une dette qui s’est accumulée au cours des 20 derniers mois, alors que sa principale source de revenus a été drastiquement réduite. Il est désormais menacé de fermeture dès dimanche, ce qui met en péril 170 emplois.
« Le port d’Eilat possède une importance stratégique nationale pour Israël. Il constitue la porte d’entrée sud du pays sur la mer Rouge pour le commerce maritime avec l’Extrême-Orient, l’Inde et l’Australie, ainsi qu’un point d’ancrage économique important pour la ville et ses habitants », a déclaré le PDG du port d’Eilat, Gideon Golber, au Times of Israel.
« La fermeture d’un port maritime israélien stratégique serait un énorme succès international pour les Houthis, un succès qu’aucun de nos ennemis n’a jamais obtenu. »
Alors que la majeure partie du commerce maritime israélien transite par les ports de Haïfa et d’Ashdod, sur la Méditerranée, Eilat constitue un point d’entrée majeur pour certaines importations en provenance d’Asie de l’Est, notamment pour les véhicules chinois. Environ 50 % des importations de véhicules entrent par le port d’Eilat. Le port offre également une ouverture sur l’Extrême-Orient pour les exportations de phosphate et de potasse, principalement assurées par Israeli Chemicals Limited (ICL).
Les bateaux en provenance d’Extrême-Orient à destination d’Israël et de l’Europe ont adopté une route plus longue, contournant la pointe sud de l’Afrique et le Cap de Bonne-Espérance, allongeant de deux à quatre semaines la durée d’expédition des marchandises et augmentant les coûts par navire.
« À compter du moment où les Houthis ont saisi le cargo NYK [en novembre 2023] et bloqué la route maritime autour du détroit de
Bab al-Mandab – un goulot d’étranglement vital pour le commerce mondial à l’entrée de la mer Rouge -, l’activité du port d’Eilat a été presque mise à l’arrêt », a expliqué Golber.
« Jusqu’à présent, toutes les mesures prises par les États-Unis et Israël pour résoudre la situation ont échoué. »
Dans le cadre d’un effort national, le port fonctionne actuellement pour fournir des services à la marine israélienne mais, en raison de dettes importantes, notamment envers la municipalité d’Eilat, la décision a été prise de le fermer la semaine prochaine, a rapporté Golber.
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