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Philosophie, spiritualité et autres religions
Vie après la mort et moralité : un texte de spinoza
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[QUOTE="Ebion, post: 16231008, member: 130060"] Donc Spinoza esquisse une véritable morale laïque, qui n'est pas fondée sur un Dieu omniscient qui récompense et punit. Une morale qui n'est pas infantile : on ne s'abstient pas d'une recherche effrénée de plaisirs, de pouvoir, d'argent, aux dépens d'autrui seulement parce qu'on a peur de punitions divines. Spinoza nous invite à dépasser ce niveau. Spinoza essaie de nous montrer que la conduite raisonnable, sage et le plus autosuffisante possible apporte un bonheur en soi, qui est beaucoup moins instable et précaire et faux que le bonheur que peuvent nous apporter les choses extérieures qu'on rencontre sur notre route ou encore l'opinion des autres personnes (qui en général sont pas très évoluées elles-mêmes, du moins selon Spinoza). La béatitude c'est pas la récompense de la vertu, c'est la vertu elle-même. Cela veut dire qu'un style de vie philosophique, orienté vers la quête de la sagesse, permet de jouir d'un certain bonheur, non pas comme récompense extérieure, comme l'est le salaire à un travail ou l'estime des humains, mais un bonheur intrinsèque à ce style de vie. Spinoza n'exagère pas cependant : il sait bien que la condition humaine nous impose des contraintes et nous empêche de nous dominer parfaitement nous-mêmes : une partie de nous sera toujours influencée par les événements extérieurs. Nous sommes finis : nous ne sommes pas Dieu. Dieu est la seule cause parfaitement libre, c'est-à-dire (en langage spinoziste) qu'il n'est déterminé à agir que par sa propre nature, et non par la pression de quelque chose étrangère que ce soit (car en fin de compte, Dieu est tout ce qui existe). [/QUOTE]
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