Bonjour ou bonsoir, selon le moment où je serai lue...
Il est 03h50 et je ne parviens pas à trouver le sommeil.
C'est mon premier topic sur ce forum...
J'ai 27 ans, je suis en bonne santé, et en apparence, je n'ai pas à me plaindre, pourtant au fond de moi, je me sens sombrer.
J'ai fait de longues études, qui représentaient énormément pour moi. Je voulais m'instruire, devenir quelqu'un, réussir dans ma vie et ne dépendre de personne. Seulement voilà, depuis l'obtention de mon diplôme en 2011, je ne trouve pas de travail qui soit en rapport avec mes qualifications. Je n'ai occupé que des emplois dits "alimentaires" qui m'ont certes appris l'humilité, mais qui m'ont renforcé dans ma dépréciation de moi-même. J'ai désactivé mon compte FaceBook car voir la réussite et le bonheur des gens affiché, me faisait du mal et attisé mon envie. Pourquoi eux et pas moi ? J'ai toujours pensé être quelqu'un de bien, peut-être trop bien pour être capable de se vendre sur le marché du travail comme je le devrais.
Quel gâchis... Tant d'années passées à étudier dans des conditions ô combien difficiles, pour pointer tous les mois au Pôle Emploi, pour qui je suis trop diplômée. Moi qui était vive d'esprit, réactive, ambitieuse, quasiment bilingue, je ne suis plus qu'une loque sans importance.
J'ai consacré tous mes efforts à ma réussite professionnelle, et à 27 ans, je suis toujours chez mes parents qui me fliquent, vérifient mes entrées et sorties et me traitent comme une enfant. Je n'ai pas d'amies, mes parents ne m'ont jamais réellement laissé en avoir, et les rares personnes que je connais se sont mariées et ont fondé un foyer. D'ailleurs, même pour elles, je ne suis qu'une pauvre fille. Je voudrais prendre mon indépendance, mais sans ressources, sera bien compliqué.
Je n'ai plus d'espoir. Je pleure parce que j'ai de la peine pour moi. Je pleure jusqu'à en avoir mal à la tête. Je me demande où est passée la fille perspicace, brillante, pleine d’énergie et de ressources de ses débuts. Je ne vois plus d'horizon pour moi. Si je n'étais pas croyante, je noierai mon chagrin dans des psychotropes qui me feraient oublier la réalité de mon quotidien qui est insupportable.
Je ressasse, je ressasse et n'en voit pas l'issue...
Il est 03h50 et je ne parviens pas à trouver le sommeil.
C'est mon premier topic sur ce forum...
J'ai 27 ans, je suis en bonne santé, et en apparence, je n'ai pas à me plaindre, pourtant au fond de moi, je me sens sombrer.
J'ai fait de longues études, qui représentaient énormément pour moi. Je voulais m'instruire, devenir quelqu'un, réussir dans ma vie et ne dépendre de personne. Seulement voilà, depuis l'obtention de mon diplôme en 2011, je ne trouve pas de travail qui soit en rapport avec mes qualifications. Je n'ai occupé que des emplois dits "alimentaires" qui m'ont certes appris l'humilité, mais qui m'ont renforcé dans ma dépréciation de moi-même. J'ai désactivé mon compte FaceBook car voir la réussite et le bonheur des gens affiché, me faisait du mal et attisé mon envie. Pourquoi eux et pas moi ? J'ai toujours pensé être quelqu'un de bien, peut-être trop bien pour être capable de se vendre sur le marché du travail comme je le devrais.
Quel gâchis... Tant d'années passées à étudier dans des conditions ô combien difficiles, pour pointer tous les mois au Pôle Emploi, pour qui je suis trop diplômée. Moi qui était vive d'esprit, réactive, ambitieuse, quasiment bilingue, je ne suis plus qu'une loque sans importance.
J'ai consacré tous mes efforts à ma réussite professionnelle, et à 27 ans, je suis toujours chez mes parents qui me fliquent, vérifient mes entrées et sorties et me traitent comme une enfant. Je n'ai pas d'amies, mes parents ne m'ont jamais réellement laissé en avoir, et les rares personnes que je connais se sont mariées et ont fondé un foyer. D'ailleurs, même pour elles, je ne suis qu'une pauvre fille. Je voudrais prendre mon indépendance, mais sans ressources, sera bien compliqué.
Je n'ai plus d'espoir. Je pleure parce que j'ai de la peine pour moi. Je pleure jusqu'à en avoir mal à la tête. Je me demande où est passée la fille perspicace, brillante, pleine d’énergie et de ressources de ses débuts. Je ne vois plus d'horizon pour moi. Si je n'étais pas croyante, je noierai mon chagrin dans des psychotropes qui me feraient oublier la réalité de mon quotidien qui est insupportable.
Je ressasse, je ressasse et n'en voit pas l'issue...