Dans "Estelle Midi" ce lundi sur RMC et RMC Story, le co-fondateur de Monasphère, qui lance des projets immobiliers à proximité de lieux spirituels chrétiens, s’est défendu de tout communautarisme.
"C’est purement et tragiquement scandaleux". Pour Périco Légasse, chroniqueur d’"Estelle Midi" sur RMC et RMC Story, la perspective d’un village qui serait réservé à des chrétiens est inacceptable. "Même si c’est juste un projet, c’est l’attribution d’une partie du territoire à une confession, souligne le critique gastronomique ce lundi. La formulation est insupportable. On n’arrête pas de dénoncer la ghettoïsation, le communautarisme dans certains quartiers. Ça, c’est aussi un territoire perdu de la République. Moi, je suis outré."
Mais le co-fondateur de Monasphère, l’entreprise qui lance ces projets immobiliers "à proximité de lieux spirituels chrétiens", dont le premier avec 17 pavillons à L'Île-Bouchard (Indre-et-Loire), assure qu’il n’y aucune volonté de communautarisme. "S’il s’agissait de sélectionner des personnes pour les regrouper dans un lieu sur un critère religieux, je serais le premier à être opposé au projet", certifie Damien Thomas dans "Estelle Midi". "On fait de l’habitat thématique autour des lieux spirituels français, qui font partie de notre patrimoine et qui touchent tout le monde, chrétiens et non-chrétiens. Et tout à coup, on crie au communautarisme. Il y a là quelque chose de surfait", estime le co-fondateur de Monasphère.
Selon Damien Thomas, l’initiative vise simplement à contribuer au repeuplement des campagnes. "Je considère que beaucoup de zones rurales françaises ont subi une désertification dans beaucoup de domaines, au cours des 50 dernières années, qu’elle soit démographique, médicale, scolaire et aussi spirituelle. Il est nécessaire de pouvoir re-polariser une vie dans ces zones-là et ça peut passer par le canal qu’on a choisi." Les 17 maisons du Clos Saint-Gabriel, à L’Île-Bouchard, doivent sortir de terre en 2024.
"C’est purement et tragiquement scandaleux". Pour Périco Légasse, chroniqueur d’"Estelle Midi" sur RMC et RMC Story, la perspective d’un village qui serait réservé à des chrétiens est inacceptable. "Même si c’est juste un projet, c’est l’attribution d’une partie du territoire à une confession, souligne le critique gastronomique ce lundi. La formulation est insupportable. On n’arrête pas de dénoncer la ghettoïsation, le communautarisme dans certains quartiers. Ça, c’est aussi un territoire perdu de la République. Moi, je suis outré."
Mais le co-fondateur de Monasphère, l’entreprise qui lance ces projets immobiliers "à proximité de lieux spirituels chrétiens", dont le premier avec 17 pavillons à L'Île-Bouchard (Indre-et-Loire), assure qu’il n’y aucune volonté de communautarisme. "S’il s’agissait de sélectionner des personnes pour les regrouper dans un lieu sur un critère religieux, je serais le premier à être opposé au projet", certifie Damien Thomas dans "Estelle Midi". "On fait de l’habitat thématique autour des lieux spirituels français, qui font partie de notre patrimoine et qui touchent tout le monde, chrétiens et non-chrétiens. Et tout à coup, on crie au communautarisme. Il y a là quelque chose de surfait", estime le co-fondateur de Monasphère.
Des lieux avec "une attractivité forte auprès des chrétiens, mais pas que"
"Il faut très attention aux mots qu’on utilise, ajoute-t-il. Tout cela part d’un article de presse ce matin, qui ne s’est pas beaucoup documenté. La raison d’être de Monasphère, c’est qu’on est convaincu que les lieux spirituels chrétiens qui jalonnent notre territoire ont aujourd’hui une attractivité forte auprès des chrétiens, mais pas que. Il suffit de penser à l’abbaye de Sénanque ou au Mont Saint-Michel pour voir le nombre de personnes qui sont attirées par ces lieux-là. Parmi les milliers de Français qui aspirent aujourd’hui à l’exode urbain, il y en a une part significative, des chrétiens mais pas que, qui sont attirés par ces lieux-là. Et autour de ces lieux, se tisse toute une vie touristique, économique, sociologique… Il va de soi qu’on n’a aucune intention de filtrer les profils qui peuvent venir rejoindre un village Monasphère, ni de créer des lieux qui soient coupés des territoires qui les entourent."Selon Damien Thomas, l’initiative vise simplement à contribuer au repeuplement des campagnes. "Je considère que beaucoup de zones rurales françaises ont subi une désertification dans beaucoup de domaines, au cours des 50 dernières années, qu’elle soit démographique, médicale, scolaire et aussi spirituelle. Il est nécessaire de pouvoir re-polariser une vie dans ces zones-là et ça peut passer par le canal qu’on a choisi." Les 17 maisons du Clos Saint-Gabriel, à L’Île-Bouchard, doivent sortir de terre en 2024.