Vingt-cinq magistrats formés à la lutte contre le crime économique et financier

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Une session de formation sur le crime économique et financier s’est ouverte, mardi à Rabat, avec comme objectif d’aborder les différents aspects de ce genre de crimes, ainsi que les moyens de lui faire face, dans un contexte de mondialisation. Organisée dans le sillage du troisième programme de renforcement de la bonne gouvernance et de la lutte contre le blanchiment d’argent, en partenariat avec l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC) et la présidence du ministère public, et financée conjointement par l’Union européenne (UE) et le Conseil de l’Europe, cette formation de deux jours vise à doter le corps de la justice (magistrats du ministère public, présidents des chambres de finances auprès des Cours d’appel) des outils pédagogiques et juridiques nécessaires pour le traitement du crime financier, eu égard à ses répercussions néfastes, notamment sur le plan économique.
À cette occasion, le procureur général du Roi près la Cour de cassation, président du ministère public, Mohamed Abdennabaoui, s’est félicité de cette coopération tripartite entre l’institution qu’il représente, l’Instance centrale de prévention de la corruption et la partie européenne, exprimant sa volonté d’élargir les domaines de coopération pour inclure d’autres secteurs, en vue d’élaborer des mécanismes performants répondant aux attentes de toutes les parties prenantes. Il a, dans ce sens, indiqué que le crime économique et financier est considéré comme un acte «dangereux», car il affaiblit la confiance vis-à-vis des institutions, tout en agissant contre les lois et les textes en vigueur, appelant à élargir le champ des bénéficiaires de la formation, pour inclure les officiers de la police judiciaire, les magistrats et les procureurs.......
 
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