Violences à Notre-Dame de Bétharram : trois signalements avaient été adressés à la ministre de la Justice de l'époque, Elisabeth Guigou, entre 1998 et

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Comme avec fabius et le sang contaminé
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Trois signalements écrits adressés entre 1998 et 2000 à la ministre de la Justice de l'époque, la socialiste Élisabeth Guigou, la prévenaient d'une possible affaire de grande ampleur au sein de l'établissement catholique de Notre-Dame-de-Bétharram, selon des documents que France Télévisions a pu se procurer, mardi 18 février.


Accusé d'avoir lui-même eu connaissance, sans agir, de faits de violences physiques et sexuelles dans cette institution au mitan des années 90, voire d'avoir couvert cette affaire, le Premier ministre François Bayrou a de nouveau récusé tous les soupçons, mardi, devant l'Assemblée nationale. Et a contre-attaqué en interrogeant l'attitude du gouvernement Jospin.


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Guigou c’etait deja celle qui a étouffé l’affaire des CD de zendvort, elle apparait souvent dans des affaires pedo, à croire qu’on l’avait mise la exprét
 
Alain Esquerre, porte-parole de l’association des victimes de Notre-Dame de Bétharram, annonce avoir reçu "plus de 140 plaintes" ce vendredi 21 février lors d’une conférence de presse organisée après l’annonce de l’ouverture d’une information judiciaire pour viol.

"Suite aux nombreuses plaintes que nous recevons actuellement, à ce sujet, je peux d’ores et déjà vous indiquer que le chiffre de 140 plaintes est déjà dépassé dont 70 plaintes de nature sexuelle", détaille le porte-parole de l'association.

Selon Alain Esquerre, le nombre d'agresseurs "progresse" avec "deux nouveaux prêtres qui sont décédés". Le porte-parole de l'association rapporte par ailleurs l'existence de "victimes collatérales" dans ce dossier. Et notamment "un élève surveillant, lui-même abusé à 12 ans, qui a commis des violences physiques sur des plus jeunes".

Un homme présenté à un juge d'instruction​

Ce vendredi 21 février, un des trois hommes placés en garde à vue depuis mercredi pour des soupçons de violences physiques et sexuelles a été déféré au tribunal judiciaire de Pau en vue d'être présenté à un juge d'instruction. Une information judiciaire a par ailleurs été ouverte par le parquet de Pau visant des faits de viol par personne ayant autorité entre 1991 et 1994 et d'agressions sexuelles sur mineur de 15 ans en 2004 le concernant dans cet établissement catholique des Pyrénées-Atlantiques.


"On a réussi à faire incarcérer l'un des criminels de Bétharram" s'est félicité Alain Esquerre en fin de conférence de presse.

Depuis un an, les gendarmes de la section de recherches de Pau travaillent sur des accusations de violences, mais aussi de viols et d'agressions sexuelles prononcées par d'anciens pensionnaires de Notre-Dame-de-Bétharram, à travers 20 plaintes déposées le 31 janvier 2024. À ce jour, 112 courriers ont été adressés à la justice pour dénoncer des faits de violences, d'agressions sexuelles ou même de viols entre 1955 et 2004.

Depuis, 97 de ces victimes ont été auditionnées, 77 ont porté plainte. On parle d'anciens élèves qui avaient entre 9 et 17 ans aux moments des faits dénoncés, évoquant un climat de terreur au sein de l'établissement, détaillant les brimades, les humiliations, les violences physiques et sexuelles commises par 11 personnels laïcs ou religieux. Huit sont à ce jour décédés.
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