Violences policières en France

Drianke

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« Violences policière illégitimes » : l’UNSA a voté contre la déclaration adoptée par la CNCDH


Mardi 28 janvier 2020 se tenait la plénière de la Commission Nationale Consultative pour les Droits de l’Homme (CNCDH).

A cette occasion, a été adoptée une déclaration portant sur les « violences policières illégitimes ».

L’UNSA, qui était représentée par Emilie Trigo, secrétaire nationale, s’est opposée à l’adoption d’un texte rédigé sans auditionner les représentants des organisations syndicales de police ou l’IGPN, et globalement à charge contre les représentants des forces de l’ordre.

L’UNSA a rappelé qu’elle s’oppose à toutes les formes de violences, contre les biens, les personnes et les symboles, et que les premières victimes de celles-ci en France depuis 2016, sont majoritairement des policier.e.s.

Les membres des forces de l’ordre, qui outrepassent le cadre républicain de leurs missions et s’adonnent à des faits de violences illégitimes sont poursuivis et jugés immédiatement, et l’UNSA approuve cette démarche.

En revanche, l’UNSA apporte son soutien plein et entier aux milliers de femmes et d’hommes membres des forces de l’ordre qui se retrouvent en première ligne depuis plusieurs années, et qui sont aujourd’hui pointés du doigts par les institutions de la République censées défendre les droits de l’homme.

L’UNSA a alors proposé, lors de la réunion plénière de la CNCDH, que soit retirée cette déclaration, et s’est engagée à travailler à l’élaboration et à la rédaction d’un avis plus approfondi, adossé à l’audition des diverses parties, et qui serait rendu d’ici le mois de juillet 2020.

L’UNSA a donc voté contre cette déclaration qui, finalement adoptée par 20 voix pour, 14 contre et 6 abstentions, a perdu beaucoup de sa force.

Bagnolet le 6 février 2020
 

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Violences policières : un mort par mois, en silence

Trois ans qu’Adama Traoré est mort. Trois ans que ses proches demandent la justice, la vérité. Samedi 20 juillet, une troisième marche est organisée à Beaumont-sur-Oise, à 14h30 au départ de la gare de Persan-Beaumont. Dans notre trimestriel du printemps 2017, nous avions publié l’article qui suit. D’une terrible actualité.

5 novembre 2016, Paris. Plusieurs centaines de personnes marchent, au départ de la place du Châtelet, laissant ainsi le Palais de Justice dans leur dos pour aller vers la place de la République. Tout un symbole. Des Noirs, des Arabes, des Blancs. Deux mondes cohabitent pour la mémoire d’Adama Traoré. Les uns protestent contre un racisme assassin, une justice sourde et muette. Les autres, antifascistes, témoignent de leur opposition face à un « État policier ». Ils n’ont pas les mêmes codes, mais ce jour-là, un même élan les pousse. Boulevard Saint-Martin, le cortège s’arrête. De longues minutes à égrener au porte-voix les très nombreux noms de ceux qui sont morts sous les coups de la police. Entre chaque nom, la foule scande : « On n’oublie pas, on ne pardonne pas ». L’écho laisse place au silence. Zyed, Bouna, Malik Oussekine, Rémi Fraisse, Adama Traoré, mais aussi des dizaines d’inconnus. La liste n’en finit plus. Et pour cause, en France, on estime les victimes des « gardiens de la paix » entre huit et quinze morts par an.

Données cachées
Si l’on ne dispose que des données de quelques médias, associations ou collectifs, de Basta ! à l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) en passant par Urgence notre police assassine, c’est que le ministère de l’Intérieur refuse de fournir des chiffres officiels. Pour Aline Daillère, responsable des programmes France à l’ACAT, la situation est très claire : « Si l’Intérieur ne publie pas ces chiffres, c’est par manque de volonté politique. Ces chiffres existent, mais on nous dit qu’on ne les a pas, ce qui paraît invraisemblable ». Le secrétaire général de la CGT-Police Alexandre Langlois [1] confirme : « L’Intérieur ne communique sur rien. On n’arrive même pas à savoir le nombre de suicides dans la police ». Alors, ce qu’Aline Daillère craint par-dessus tout, c’est que sans données officielles, « les gens n’y croient pas. Et comme les médias n’en parlent pas, ça n’existe pas ».





 

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Val-d'Oise : des policiers portent plainte contre une magistrate qu'ils accusent de les avoir traités de "ripoux"

27 policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) de Cergy (Val-d'Oise) annoncent porter plainte contre une substitut du procureur de Pontoise. Ils dénoncent des propos qu'ils estiment diffamatoires, tenus lors d'une audience le 27 janvier dernier.

Selon les policiers, la substitut a tenu ces propos le 27 janvier dernier lors d'une affaire d'outrage et rébellion. "Dans son réquisitoire, elle a dit qu'elle appréciait les gendarmes, qui eux n'étaient pas venus dans la salle pour arrondir leurs fins de mois, dénonce Ludovic Collignon, contrairement aux policiers, qui a priori doivent faire une espère de business avec les outrages et rébellion et avec les dommages et intérêts qu'ils peuvent toucher dans ce genre d'affaires."
https://www.francetvinfo.fr/economi...nt-de-les-avoir-traite-de-ripoux_3816705.html
 

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Pour des eurodéputés polonais, la police en France se comporte comme celle des «pays totalitaires»

Les violences policières en France font de nouveau l’objet de vives critiques. Cette fois, ce sont des eurodéputés polonais qui demandent à Emmanuel Macron de mettre fin à «la violence des autorités» contre les Français, écrit Mediapart.

Les députés polonais au Parlement européen n’ont pas laissé sans réponse les propos d’Emmanuel Macron prononcés lors de son déplacement à Varsovie le 4 février et qui ont visé la ligne politique du parti de Jaroslaw Kaczynski, Droit et Justice (PiS), au pouvoir depuis 2015, écrit Mediapart. Le média rappelle que le chef de l’Élysée a alors mis les autorités polonaises en garde contre «une résurgence nationaliste en négation des principes politiques européens».

Comme l’indique Mediapart, l’eurodéputé polonais Jacek Saryusz-Wolski, qui avait conduit la liste de la coalition PiS-Alliance-Pologne solidaire aux élections européennes de 2019, a envoyé mercredi 5 février un courriel à l’ensemble de ses collègues parlementaires leur proposant de signer la pétition adressée «au Président E.Macron afin de lui demander d’arrêter la violence des autorités de la République française contre les citoyens».

]«Battre des personnes sans défense, leur tirer dessus, utiliser une brutalité injustifiée contre des protestataires qui exercent leurs droits civils à la liberté de rassemblement et d’opposition aux politiques des autorités, violent les droits de l’homme fondamentaux et les principes démocratiques. Tout cela dans son ensemble indique l’abus de pouvoir, la perte de toute mesure, qui transforme souvent révolte légitime en délire destructeur. Ce n’est pas différent du comportement de la police dans les pays totalitaires», dit le texte de la pétition.


Les auteurs de la pétition datée du 30 janvier 2020 estiment entre autres qu’à l’époque soviétique, la France était «un modèle de démocratie» pour les habitants de pays-membres de l'Organisation du Traité de Varsovie alors qu’aujourd’hui «des citoyens en grève» et «des manifestants» font face «à la violence».

«Nous ne nous prononçons pas sur le fond du différend. Elle doit être résolue par les citoyens de la République française eux-mêmes. Mais face à la violence étatique, nous ne pouvons pas rester silencieux», poursuit le texte.

La réponse de la délégation française à Strasbourg........

https://fr.sputniknews.com/internat...e-comporte-comme-celle-des-pays-totalitaires/
 

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Le médiatique policier Noam Anouar suspendu par sa hiérarchie pour avoir critiqué la police

Il avait trop souvent évoqué dans les médias les violences policières et les lacunes du maintien de l'ordre lors des manifestations des Gilets jaunes. Le policier Noam Anouar a été suspendu par sa hiérarchie, il ne touchera notamment plus de salaire pendant six mois.

Le policier Noam Anouar délégué du syndicat Vigi (ex-CGT), très souvent invité des plateaux télé dont BFMTV pour parler des interventions policières lors des manifestations des Gilets jaunes ou contre la réforme des retraites, a été suspendu 24 mois dont 18 avec sursis par sa hiérarchie lors d'un entretien disciplinaire, ce mercredi, à la préfecture de police de Paris.

Dans sa convocation il était évoqué des manquements "aux devoirs d’exemplarité, d’obéissance, de réserve, aux obligations de rendre compte, de loyauté" et de la "négligence professionnelle", rapporte L'Humanité. Le policier évoquait publiquement les "violences policières" dénoncées depuis plus d'un an par les Gilets jaunes.
"Pendant six mois je vais donc être sans salaire et s'ils trouvent, lorsque je m'exprime, qu'il y a des propos 'borderline' qui portent atteinte à l'image de la police, je peux avoir 18 mois de suspension ferme en plus toujours sans salaire. J'ai une épée de Damoclès au-dessus de la tête", déplore Noam Anouar dans une vidéo publiée sur Twitter.

https://www.ladepeche.fr/2020/02/06...Nkd7zCQUWEzFNXJ9I9T-WGIOonWtCIiI7Ru4a3qA6nKX4
 

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Violence policières et hétérogenèse de la démocratie. La France avant-garde?

8 FÉVR. 2020 PAR SALVATORE PALIDDA BLOG : LE BLOG DE SALVATORE PALIDDA

Pourquoi avec le régime Macron la gestion de l’ordre ainsi que la pratique courante de gestion violente de tout acte classé comme délinquant ont atteint un niveau de violence inimaginable meme lors des plus durs moments de conflits sociaux et politique depuis la fin de la guerre d’Algérie.

Comment expliquer cette dérive?

L’après-guerre au terrorisme?

Ou le fascisme démocratique de Macron?

Juste avant le mouvement des gilets jaunes il était assez rare lire des articles d’experts français de la police analysant les violences des polices en France, sauf que pour les décrire comme des faits épisodiques et pas de tout systémiques. Maintenant, en dehors de quelques servant de la cour macronienne, meme les plus modérés et jadis révérencieux à l’égard de la police et du pouvoir en général se sont mis à étudier sérieusement le phénomène. Ceci meme est la preuve que les violences policières ont dépassé les limites. Ainsi, meme S. Roché dans un article qui en plus cite surtout les sources officielles relate d’un bilan accablant de l’escalade impressionnante de la gestion très violente de l’ordre de la parte de la police française en comparaison à celle de la gendarmerie et des autres police des pays européens (voir ici). Il apparaît indiscutable qu’avec Macron les violences policières non seulement contre les gilets jaunes mais aussi auparavant contre toute protestation, contre les jeunes des banlieues et contre la mobilisation contraire à la réforme du système des retraites ont dépassé de loin le niveau déjà assez inédit qu’on avait enregistré avec Sarkozy et Valls. Alors comment expliquer que le régime de M. Macron qui s’était présenté comme le démocrate garant de l’Etat de droit est arrivé à cette dérive inimaginable après la fin de la guerre d’Algérie? Macron lui-meme s’est récemment indigné contre les «discours politiques extraordinairement coupables» laissant penser «que nous ne serions plus dans une démocratie, qu’une forme de dictature se serait Installée». En effet, ce n’est pas une dictature qui s’est installée et il ne s’agit pas de tout de maladresses de M. Castaner, ni d’erreur, ni d’une impasse temporaire due à une équipe gouvernementale avec peu d’expérience. La surprise de la part de nombre d’observateurs et experts apparaît à la fois un peu naïve mais elle découle surtout de l’idée que la démocratie exclut les pratiques violentes telles celles qu’on a vu depuis Sarkozy e Valls et trois fois plus avec le couple Macron et Castaner. En effet la démocratie est toujours coexistence continue avec l’autoritarisme voire le fascisme démocratique. Le meme jour, dans la meme ville et en général dans le meme pays on peut avoir une police qui adopte des comportement humanitaires et meme antiracistes ou paternalistes et à coté la police qui pratique violences inouïes et meme la torture soit vis-à-vis d’une jeune de banlieue que vis-à-vis de manifestants ou encore vis-à-vis d’un sans papier ou d’un sans-abri. Cette coexistence a toujours existé mais, force est de constater qu’elle se manifeste de plus en plus dans l’actuel contexte néolibériste car celui-ci a augmenté l’asymétrie de pouvoir et de force et donne aux dominants (publics et privés) la sensation de pouvoir agir sans précautions voir en libre arbitre. Voilà donc qu’on est face à ce qu’on doit appeler l’hétérogénèse de la démocratie rêvée par les pères de l’utopique libéral-démocratie. Bref aujourd’hui plus que jamais la démocratie apparaît un leurre qui peut cacher l’horreur de l’autoritarisme très violent. Cela on l’a vu meme pendant l’administration Obama et bien sûr davantage avec Trump, tout comme avec Tsipras en Grèce ou le centre-gauche qui en Italie a défendu les responsables des violences et tortures lors du G8 de Gênes ou dans les lagers libyens etc. Et on l’a vu dans la soi-disant guerre au terrorisme pseudo-islamiste : au nom de la nécessité indiscutable voir sacrée de cette guerre le libre arbitre est devenu la norme d’un Etat d'urgence permanent. Le passage de cette sorte de guerre au terrorisme à la guerre contre les gilets jaunes et contre tout acte et comportement classé comme intolérable n’est pas de tout surprenant tout comme la tolérance des illégalismes des gens du pouvoir (comme le soulignait Foucault le jeu de ce double registre du traitement des illégalismes est propre à l’Etat de droit).

Cela n’empêche la résistance de la partie de la population qui encore n’est pas anéantie et garde la capacité d’agir et de saisir toute possibilité de mobilisation collective, une résistance qui est tout d’abord une question de survie mais aussi de ne pas renoncer à défier un pouvoir lâche, arrogant et ignoble.

 

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Bordeaux : ce que l'on sait de l'interpellation musclée d'un homme en marge de la manifestation des "gilets jaunes"

La vidéo d'une violente interpellation, samedi à Bordeaux, a déclenché de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux. Une source policière affirme à franceinfo que l'individu interpellé a été "repéré plus tôt en train de lancer des projectiles" sur les forces de l'ordre.

La vidéo a été visionnée près de deux millions de fois. Des policiers ont été filmés, samedi 8 février, en train d'interpeller un homme de façon très musclée à proximité de la gare de Bordeaux (Gironde), en marge du 65e samedi de mobilisation des "gilets jaunes". Les images ont été tournées et diffusées par AB7 News, un média indépendant...............

https://www.francetvinfo.fr/economi...-manifestation-des-gilets-jaunes_3819055.html
 

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"Le plus important n'est pas de filmer, mais de diffuser" : comment les vidéastes ont réussi à documenter les violences policières

Ils sont de plus en plus nombreux et souvent au plus près des forces de l'ordre. Qu'ils soient amateurs ou professionnels, ils n'hésitent pas à plonger au cœur des manifestations, au risque, souvent, d'être blessés.

"J'entends le 'plop' du tir de Flash-Ball et je vois un homme qui s'écroule. J'enclenche la vidéo sur mon appareil photo." L'image est gravée dans la mémoire de Pedro Brito Da Fonseca. Le 8 décembre 2018, ce journaliste de l'agence audiovisuelle Premières lignes, habitué à couvrir des conflits, de la révolution tunisienne à la guerre en Syrie, part photographier la quatrième manifestation des "gilets jaunes" organisée à Paris. "Quand je vois l'utilisation hallucinante du lanceur de balles de défense (LBD), je décide de filmer", explique-t-il. Toute la journée, il reste attentif à l'utilisation décriée de cette arme par les forces de l'ordre..................

https://www.francetvinfo.fr/economi...9UpV0oY1uV-PsXAHenhK8t_sXM47wb66T6-enrr-f-JO0
 

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Police : la confiance des Français au plus bas

Le sondage de l'Ifop pour L'Express révèle la fragilisation du lien entre forces de l'ordre et population. Le résultat d'une année de manifestations à répétition.

Entre les Français et la police, ce n'est pas tout à fait la brouille, mais cela ressemble déjà à une grosse bouderie. Comme le révèle le sondage réalisé par l'institut Ifop pour L'Express, le regard porté sur les hommes et les femmes en uniforme par leurs concitoyens s'est fait de moins en moins indulgent ces derniers mois. Interrogés sur le sentiment que leur inspirent les policiers, les sondés ne sont plus que 43 % à exprimer leur "confiance", soit sept points de moins qu'en août 2019. Un niveau qui n'avait jamais été aussi faible.
Plus préoccupant encore : ils sont 20 % à dire leur "inquiétude" et 10 % leur "hostilité" face aux forces de l'ordre. "L'institution aurait tort de penser qu'elle dispose ad vitam aeternam d'un capital sympathie auprès de la population, avertit le politologue Jérôme Fourquet, de l'Ifop. La défiance est en train de s'enraciner, particulièrement du côté des jeunes, des électeurs de La France insoumise et des ouvriers."

l'express
 

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Violences policières : "Il faut que la justice passe", affirme Rémy Heitz

Invité mardi sur Europe 1, le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, est revenu sur les épisodes de violences qui ont émaillé le mouvement des gilets jaunes. Il est revenu successivement sur la polémique autour de l'abus du recours aux gardes à vues et sur les affaires de violences policières. "Il faut que la justice passe", a-t-il plusieurs fois répété.

INTERVIEW
Invité mardi d'Europe 1, le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, est revenu sur les épisodes de violences qui ont émaillé le mouvement des gilets jaunes. Il est revenu successivement sur la polémique autour de l'abus du recours aux gardes à vues et sur les affaires de violences policières. "Il faut que la justice passe", a-t-il plusieurs fois répété.

"On a tout entendu sur le traitement judiciaire de ces affaires. Un jour trop laxiste, un jour trop répressif." Rémy Heitz était visiblement exaspéré par les critiques adressées par certains avocats et associations de défense des droits de l'Homme. Ces dernières ont reproché au parquet de Paris d'avoir eu massivement recours aux gardes à vues lors des manifestations. Le procureur de la République de Paris avoue lui-même que certaines journées de manifestations ont débouché sur un millier de gardes à vues.

Face à ces accusations, il a rappelé le sérieux du travail de la Justice : "Nous avons une politique pénale tout à fait constante, faite à la fois de fermeté mais avec le souci d’apporter une réponse individualisée pour chaque personne interpellée."

Une vingtaine d'instructions pour des policiers
Se penchant par la suite sur les affaires impliquant les forces de l'ordre, Rémy Heitz n'a pas manqué de rappeler la complexité des dossiers en question : "Ce sont des scènes d’une très grande confusion, il faut un travail pointu pour parvenir à la manifestation de la vérité." Sur les quelque 200 affaires d'usage illégitime de la violence par les policiers, une vingtaine ont déjà débouché sur une instruction, "souvent pour les faits les plus complexes, les plus graves", précise le procureur....................

https://www.europe1.fr/politique/vi...e-la-justice-passe-affirme-remy-heitz-3948804
 

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229508




Rassemblement en soutien à Romain Ladent et Titouan poursuivis à la suite de la manifestation Gilets Jaunes du 5 octobre dernier à Amiens.

Rdv dès 11h30 devant le Palais de justice d'Amiens.

Sur place : prise de parole, musique, pic-nic

Et le mercredi 12 février à partir de 18h30 au Mic Mac. Soirée de convergence contre les violences policière avec
 

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Mort de Medhi : le collectif Maison Blanche demande "justice"

Le collectif Maison Blanche (14e arrondissement) veut "la lumière" sur les circonstances de la mort de Medhi, un jeune de 18 ans du quartier, abattu par la police, aux abords de la cité des Marronniers, après une course-poursuite faisant suite au braquage d'un supermarché aux Chartreux. Le Parquet de Marseille a ouvert une enquête pour "vol à main armée en bande organisée et tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité", confiée à la police judiciaire de Marseille, rapporte l'AFP. Il a saisi l'IGPN pour déterminer les circonstances de l'usage des armes par les forces de l'ordre.


Toujours selon le Parquet de Marseille, "le jeune homme serait sorti du véhicule en mettant en joue les policiers", l'un d'eux aurait à ce moment-là fait usage de son arme de service, ce qui constituerait une situation de légitime défense. Une version fortement remise en question par des habitants des Marronniers et témoins de la scène. "Ils ont tous indiqué que lorsque Medhi est sorti du véhicule, l'arme était pointée vers le sol et qu'ils ont tiré sans sommation", stipule Naïr Abdallah, membre du collectif Maison Blanche, militant pour la réhabilitation du quartier. Toujours d'après les témoins, "ils l'ont ensuite menotté et roué de coups" avant qu'il ne décède. "Nous voulons que la justice fasse la lumière sur ce qu'il s'est réellement passé. L'autopsie dira s'il a reçu des coups", poursuit-il.

Premières réactions

Dès le vendredi soir, Stéphane Ravier, le sénateur RN, ancien maire des 13-14 et candidat à la mairie de Marseille, s'est filmé dos à la scène du drame, pour "féliciter les hommes de la Bac" (...), "en espérant qu'ils ne seront pas la cible de toutes les tracasseries administratives". "Je ne me réjouis pas de la mort de qui que ce soit, même si c'est une crapule, même si c'est un braque", a-t-il ajouté avec sa morgue habituelle. "Je souhaite que l'enquête aboutisse pour que nous puissions connaître toute la vérité sur les circonstances de ce drame, et je ne veux pas oublier qu'il s'agit d'un gamin de 18 ans, qui avait encore la vie devant lui", a déclaré pour sa part, Marion Honde, conseillière d'arrondissements (PCF) des 13e et 14e arrondissements. "Car d'un côté, comme de l'autre, l'impunité n'est pas possible". Et de rappeler que dans ce quartier populaire, comme dans beaucoup d'autres, "faute de moyens matériels et humains et d'investissements, les jeunes sont livrés à eux-mêmes".
 

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Marseille. Mehdi tué par la police : « Ce soir la police a fait un nouveau Adama Traoré »

Ce vendredi, un jeune de 18 ans a été tué par la police dans le 14e arrondissement de Marseille. Une énième victime des violences d'Etat, que la version officielle souhaite repeindre en criminel pour mieux justifier sa mort. Contre l'impunité, les habitants s'organisent.

Depuis vendredi, les circonstances de la mort de Mehdi font l’objet d’une bataille, entre ceux qui tentent de justifier coûte que coûte un énième mort des mains de la police, et ceux qui dénoncent le traitement judiciaire et médiatique de ces trop nombreuses affaires où les jeunes de quartier se font ôter la vie par les forces de police.

Pour la vérité, contre l’impunité, il s’agit de rétablir les faits. Contre la version officielle de la BAC marseillaise relayée par la presse, les habitants du quartier récoltent les témoignages pour faire la lumière sur la catastrophe.

Plusieurs témoins de la scène avancent des faits concordants :

"Ils lui ont tiré dessus sans avertissement"
puis quand les témoins les interpellent et tentent de se rapprocher, la police les gaze pour les faire reculer, explique le Collectif des habitants de la Maison Blanche selon Mars Info qui a retranscrit les paroles d’une vidéo publié sur Facebook par le collectif.

Naïr Abdallah, membre du collectif Maison Blanche, note : "Ils ont tous indiqué que lorsque Mehdi est sorti du véhicule, l’arme était pointée vers le sol et qu’ils ont tiré sans sommation".

Et un autre témoignage :

"Une Clio avec quatre jeunes dedans dont Medhi, 18 ans, a été stoppée par un véhicule de police. Quand Medhi est sorti de la voiture, les FDO ont fait feu. Ils ont menotté Medhi en pensant qu’il allait "bien", lui ont mis des coups dans la tête avant de se rendre compte (après plusieurs alertes de témoins de la scène) que Medhi allait vraiment mal et d’appeler les pompiers... Ils ont ensuite fait usage de lacrymogènes sur les passants et les témoins (présence d’enfants également). La Provence parle de jeunes qui auraient fait feu en premier mais le témoin affirme le contraire."


Dans le même sens, plusieurs habitants sont formels. Le quartier a été bouclé et la presse interdite. "Dans tout règlement de compte, en 30 minutes tu as tous les médias [qui rappliquent]", mais quand il s’agit d’un meurtre par la police, c’est directement la version officielle rendue par le Procureur qui est relayée.

Face à cela, la Justice tente d’opposer une version "officielle", s’appuyant sur le statut, supposé, de "braqueur" de Mehdi. Une défense scandaleuse puisqu’elle va jusqu’à porter atteinte à la compétence exclusive des tribunaux pour rendre justice, pour justifier la mort d’un jeune de 18 ans.
Un énième feu vert, donné par les institutions, pour que la police puisse tuer impunément dans les quartiers populaires. Car Mehdi n’est pas la première victime de la violence policière. On pense évidemment à Zyed, Bouna, Adama, symboles de la violence d’Etat dans les banlieues.
De son côté, Stéphane Ravier, ancien maire des 13ème et 14ème arrondissements de Marseille et sénateur du Rassemblement National, incarne la pointe avancée de cette position visant à construire le « criminel » en usant du traditionnel statut de "voyou" qui n’est donné qu’aux jeunes de quartiers populaires. Il a ainsi "[félicité] les hommes de la Bac" (...), "en espérant qu’ils ne seront pas la cible de toutes les tracasseries administratives". Pour les responsables, la Justice est une simple tracasserie administrative, pour les victimes, elle est une honte.

Le Collectif maison blanche, qui a récolté les témoignages et cherche à faire la lumière sur la mort de Mehdi, dénonce :.......................

https://www.revolutionpermanente.fr...soir-la-police-a-fait-un-nouveau-Adama-Traore
 

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Déjà il y a 50 ans, Jean Daniel interpellait Pompidou sur les violences policières
Décédé ce mercredi à 99 ans, le journaliste alertait en 1970 sur la répression policière en pleine conférence de presse à l'Élysée.

POLITIQUE - Bien avant le journaliste David Dusfresne et son désormais célèbre “Allo place Beauvau” sur Twitter, un autre journaliste signalait lui aussi les violences policières. Décédé mercredi 19 février, celui qui a co-fondé le Nouvel Observateur en 1964 avec Claude Perdriel avait alerté Georges Pompidou à ce sujet, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

Pour sa troisième conférence de presse en tant que président de la République, George Pompidou avait été questionné pendant près d’1h30 le 2 juillet 1970. Parmi les journalistes présents à l’Élysée ce jour-là, Jean Daniel. Ce dernier mit Pompidou dans l’embarras avec cette question piquante.

“Monsieur le Président, je voudrais vous demander quelle est votre réaction quand vous voyez chaque jour dans les journaux non subversifs, voire gouvernementaux, la liste de ce que les nécessités dites du maintien de l’ordre conduisent à des répressions, des détentions, des mauvais traitements au détriment de citoyens innocents.”
L’embarras de Pompidou
S’ensuit un silence interminable d’une dizaine de secondes. Georges Pompidou répond finalement, gêné: “Tout dépend de la conception que l’on a de l’innocence. Je ne crois franchement pas que nos prisons soient pleines d’innocents. ‘La liberté qui capitule et le pouvoir qui se dégrade n’obtient point merci de ses ennemis’. C’est Chateaubriand qui l’a dit.”

Cette question de Jean Daniel faisait référence aux répressions des mouvements post-68 et à la politique du ministre de l’Intérieur de l’époque Raymond Marcellin. De 1968 à 1974, celui qui est surnommé “Raymond la matraque” met tout en œuvre pour réprimer les actions des groupes d’extrême gauche. Il dissout la ”Gauche prolétarienne”, une organisation classée généralement dans le courant maoïste, puis s’en prend au journal d’extrême gauche La Cause du Peuple. Les tirages sont saisis dès leur publication par décret du ministre de l’Intérieur.



https://www.huffingtonpost.fr/entry...lences-policieres_fr_5e4e75bac5b6cf3dcfbb9b9b
 

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Marseille : marche blanche pour Mehdi, tué par un policier après un braquage
300 personnes ont défilé ce 22 février à Marseille en mémoire de Mehdi, un jeune homme tué la semaine dernière par un policier après une course-poursuite ayant suivi le braquage d'un magasin.
Quelques participants à la marche blanche en l'honneur de Medhi.
Quelques

Une rose blanche à la main, 300 personnes ont défilé dans les rues de Marseille ce samedi 22 février, dans le cadre d'une marche blanche en mémoire de Medhi, 18 ans, tué il y a une semaine par un policier après une course-poursuite ayant suivi le braquage d'un magasin.

Le cortège, qui rassemblait des jeunes et des familles, est parti de la cité de Maison-Blanche, d'où était originaire le jeune homme. Les messages "RIP Mehdi" (Repose en paix) et "Justice pour Mehdi" étaient inscrits sur les banderoles arborées en tête de cette marche blanche.
"Il faut que la justice dise ce qui s'est passé", revendique Haoulata, 24 ans. Ancienne habitante du quartier, cette employée de crèche était amie avec la sœur du jeune homme tué, et a grandi en côtoyant sa famille. Beaucoup d'habitants, qui estiment que leur quartier est abandonné par les pouvoirs publics, confient placer leurs espoirs dans la justice pour déterminer le déroulé des tragiques événements du 14 février.

https://www.rtl.fr/actu/debats-soci...-par-un-policier-apres-un-braquage-7800142506
 

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Violences à Mayotte après la mort d’un homme abattu par un policier

Des commerces ont été pillés et des véhicules pris pour cible dans ce département français de l’océan Indien.

Des violences ont éclaté dimanche à Mayotte, en réaction à la mort d'un homme d'une trentaine d'années. Il a été abattu par un policier au nord de Mamoudzou (le siège du conseil départemental), à Kawéni, où s'est rendu le président de la République Emmanuel Macron à l'automne 2019.
Selon les enquêteurs de ce département de l'océan Indien, la victime donnait des coups de matraque sur la tête d'un homme dimanche matin lorsqu'une patrouille de la brigade anticriminalité est passée à proximité. Un policier a tenté de s'interposer mais, malgré plusieurs sommations, l'homme a refusé d'arrêter de frapper. Le policier a alors fait usage de son arme de service, le touchant à l'abdomen. La victime a rapidement été prise en charge par les secours, mais son décès a été annoncé en fin d'après-midi.

« Notre collègue a agi en état de légitime défense »
Dans la foulée, des jeunes ont érigé des barrages sur une route, s'en prenant aux automobilistes, puis ils ont saccagé et pillé deux commerces dont un magasin Tati. La chaîne Mayotte 1re précise qu'une deuxième enseigne a été aussi prise pour cible. La gendarmerie et la police sont intervenues pour les disperser, utilisant notamment des véhicules blindés. La circulation routière a été rétablie vers 23 heures. Quelques foyers de tension ont subsisté.
Le policier a été placé en garde à vue et entendu par la section de recherches de la gendarmerie. L'enquête devra déterminer les circonstances du drame et les responsabilités de chacun. « Notre collègue a agi en état de légitime défense. Il a riposté de manière proportionnée et strictement nécessaire à la suite d'une agression d'une tierce personne », a réagi Djamaldine Djabiri, secrétaire départemental du syndicat SGP FO. « Et le fait que des mesures de contrainte soient prises à son encontre ne signifie en aucun cas que l'agent a eu un comportement fautif », a-t-il poursuivi.
 

Drianke

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Un policier du commissariat de Saint-Nazaire sera jugé pour violences aggravées

Les faits datent du 29 août 2019. Un policier de Saint-Nazaire va être jugé, en juin, pour des violences aggravées envers un jeune homme qui roulait en sens interdit.

Un policier du commissariat de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) a été placé en garde à vue, puis déféré au Parquet, ce mercredi 26 février.

Il est soupçonné d’avoir commis des violences sur un jeune homme qui circulait à scooter en sens interdit, dans une rue de la ville, le soir du 29 août 2019.

Un coup de poing au visage

Les deux policiers avec qui il se trouvait ont eux aussi été placés en garde à vue, mais aucune charge n’a été retenue contre eux.

Leur collègue, dont le comportement a valu la saisine de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), avait sorti son taser®, un pistolet à impulsion électrique, mais n’en a pas fait usage, selon le parquet. En revanche, il a porté un coup de poing au visage du jeune homme, ce qui lui a valu trois jours d’Incapacité totale de travail (ITT)..................

https://www.ouest-france.fr/pays-de...le-sera-juge-pour-violences-aggravees-6754184
 

Drianke

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Samedi 14 mars 2020 de 13:00 à 18:00

Place de l'opéra, 75009 Paris87133518_2569786553278979_1616581155698507776_o.jpg
 

Drianke

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Paris: des militantes dénoncent des "violences policières" après une marche féministe

marche nocturne féministe





Samedi soir, à la veille de la Journée internationale des Droits des femmes, des milliers de militantes se sont réunies un peu partout en France, notamment à Paris où était organisée une marche nocturne.

Plusieurs militantes et associations féministes dénoncent ce dimanche des "violences policières" qui auraient eu lieu en marge d'une manifestation "féministe et antiraciste" organisée samedi soir à Paris. Cette marche a donné lieu à neuf interpellations selon la police.
Samedi soir, à la veille de la Journée internationale des Droits des femmes, des milliers de militantes se sont réunies un peu partout en France, notamment à Paris où était organisée une marche nocturne. Sur les images diffusées sur les réseaux sociaux, on voit une foule de milliers de personnes, des pancartes à la main criant des slogans souvent inspirés des mots d'Adèle Haenel après la cérémonie des Césars ou de la tribune de Virginie Despentes dans Libération.......

 

Drianke

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Merci pour le lien


Mediapart s’est procuré plusieurs notes de la gendarmerie nationale et de CRS qui remettent en question la légalité des ordres donnés par le préfet de police de Paris. « Des pratiques contraires à la législation ainsi qu’à la réglementation » et « des emplois disproportionnés de la force » y sont pointés.

Bien que vivement critiqué, le préfet de police de Paris Didier Lallement continue de bénéficier du soutien du ministre de l'intérieur Christophe Castaner qui affirmait le 19 février : « Il n’y a pas de problème Lallement. »

Une assertion qui est n'est pas partagée au sein de son propre ministère, loin s’en faut. Mediapart a en effet obtenu des notes émises par les plus hauts gradés de la gendarmerie nationale et de compagnies républicaines de sécurité (CRS), qui alertent solennellement sur l’irrégularité et la disproportion de l’usage de la force ordonnée par le préfet Didier Lallement.

Le 20 mars 2019, il y a presque un an, Didier Lallement a été nommé préfet de police de Paris, avec le soutien de l'Élysée. Et avec une nouvelle doctrine définie par le ministre de l'intérieur lui-même dans son discours d'intronisation : « Une stratégie de mobilité, de réactivité, de contact, d'interpellations » tout « en assumant. En assumant, oui, les risques que cela comporte ».
 

Drianke

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« Le tracé de la manifestation n’aurait pas été respecté » : Schiappa justifie les violences contre la marche féministe
Alors que les images des violences policières contre la marche nocturne féministe hier soir font le tour des réseaux sociaux, Schiappa s’est exprimée sur BFM en expliquant que « le tracé de la manifestation n’aurait pas été respecté », légitimant ainsi l’intervention policière ultra-violente.


https://revolutionpermanente.fr/Le-...tWSr-1bO6_tFyltuW1KV_7bdeTyToscIXiKVLyy5cKU2E
 

Drianke

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Pratiques «illégales» de Lallement : «Si ce qui est indiqué est vrai, cela pose un problème grave»

 

Drianke

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Féministes et CRS : elles l’ont un peu cherché ! Le Billet de Charline

 

Drianke

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« Urgence violences policières », une application pour filmer et transmettre des preuves

Elaborée par une association de familles de victimes, l’application a pour objet de filmer les interpellations policières afin de recueillir des « preuves » à produire en justice en cas de dérapages.

Violences policières : les « bœuf-carottes » au rapport

Dans ce genre d’affaires, les vidéos jouent un rôle majeur et peuvent faire office de « preuves », assure-t-elle. Quand il n’y a pas d’éléments matériels, comme une vidéo, c’est « très difficile de poursuivre en justice », ajoute-t-elle.

« Une vraie prise de conscience citoyenne »

« Alors que le gouvernement réfléchissait à une manière de limiter et contrôler ces vidéos, nous appelons au contraire à leur multiplication et à une vraie prise de conscience citoyenne sur ce sujet, explique l’association dans un communiqué. Une prise de conscience qui ne saurait se limiter aux interventions policières contre les mouvements sociaux. »

« Nous sommes nombreux, depuis des années, à encourager les citoyens à filmer les interpellations policières à chaque fois qu’ils le peuvent. »


L’épouse de Cédric Chouviat dénonce : « La police m’a dit que mon mari était tombé tout seul »

L’application permet de répondre à plusieurs enjeux, selon l’ONVP : « De nombreux citoyens filment ces interventions sans savoir quoi faire » des images, détaille-t-elle, précisant qu’elles seront traitées et utilisées par l’association. L’utilisation de l’application permettra par ailleurs l’arrivée, « quoi qu’il arrive », de la vidéo sur les serveurs de l’association, qui estime que « souvent, les agents filmés confisquent les téléphones, tentent d’empêcher l’enregistrement ou même le suppriment quand ils y accèdent ».

L’exécutif peine toujours à parler de violences policières

L’application est pour l’instant disponible sur Android et devrait prochainement l’être sur iOS. L’association doit la présenter au public dans plusieurs villes de banlieue parisienne, dont Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) ou Mantes-la-Jolie (Yvelines), cette semaine..................

https://www.nouvelobs.com/societe/2...cation-pour-filmer-et-reunir-des-preuves.html
 

Drianke

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Le policier qui a éborgné Fatouma Kebe, 59 ans, en 2013 vient d’être ACQUITTÉ par la Cour d’assises d’appel de Paris. Même sort pour celui a blessé son fils, Makan Kebe, au LBD. Ils avaient déjà été acquittés en 2018.

Pour le premier, la Cour reconnaît que l’agent n’a pas respecté les conditions d’usage de la grenade mais estime qu’il a agi...de manière « proportionnée face à la menace ». Pour le second, c’est l’infâme « légitime défense » qui a été retenue.

Colère & tristesse en sortant de la salle d’audience. La famille Kebe a tellement souffert depuis 2013. L‘éborgnement de Fatouma Kebe a chamboulé la fratrie, détruit sa vie sociale, sa santé. Elle est décédée en 2019 des suites d’une maladie grave apparue quelques temps après sa mutilation.
Ses enfants ont poursuivi son combat.

Malgré les larmes & la rage, les enfants de Fatouma Kebe redisent leur détermination : « on reste debout, on fera tout ce qu’il faut faire. C’est pas nous les criminels mais c’est nous qu’on traite comme tels. »

Sur place, en plus de la colère face à ce délibéré, on fustige l’absence de tous ceux qui ont feint de découvrir les violences policières ces derniers mois. À part les proches, d’autres familles de victimes (Assa Traoré, Awa Gueye...) & des militants de quartier personne n’a fait le déplacement. Elles étaient bien plus nombreuses les bouches qui dénonçaient l’ordre policier ces derniers temps. Elles étaient bien plus nombreuses les mains qui écrivaient sur ce sujet quand il s’agissait de narrer la répression contre les mouvements sociaux. Oui, parce que côté médias, à part les 4/5 journalistes indépendants étaient présents...il y avait une seule journaliste, pour Radio France.

Bref, la routine.
Vraiment, tout mon amour & tout mon soutien à la famille Kebe.

 
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