Violences policières en France

C'est dégueulasse, les auteurs doivent être suspendus sur le champs et incarcérer pour meurtre.

Il est claire et net que parfois on pointe du doigt la police mais la réalité c'est qu'au sein de la police certains frustrées s'y inscrivent pour ce défouler, ce genre de comportement est intolérable. Pour moi ce sont des terroristes en uniformes!

C'est ce genre de pseudo policiers qui salissent le métier noble et nécessaire de policier. On veut un monde plus juste et bien qu'on fasse le ménage une fois pour toute au sein des différents services qui abritent des sauvages en uniformes. Ils salissent l'uniforme et les représentants de la loi.

:malade:
C'est intolérable!!!!!! Est ce genre d'interventions qu'on veut cautionner?


J'ai une énorme pensée à ses parents et ses enfants. Puissiez vous trouver la force de faire face à cette épreuve.
 

Drianke

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Oui ça intéresse pas grand monde...il laisse une veuve et 5 enfants...

C'est dégueulasse, les auteurs doivent être suspendus sur le champs et incarcérer pour meurtre.

Il est claire et net que parfois on pointe du doigt la police mais la réalité c'est qu'au sein de la police certains frustrées s'y inscrivent pour ce défouler, ce genre de comportement est intolérable. Pour moi ce sont des terroristes en uniformes!

C'est ce genre de pseudo policiers qui salissent le métier noble et nécessaire de policier. On veut un monde plus juste et bien qu'on fasse le ménage une fois pour toute au sein des différents services qui abritent des sauvages en uniformes. Ils salissent l'uniforme et les représentants de la loi.

:malade:
C'est intolérable!!!!!! Est ce genre d'interventions qu'on veut cautionner?


J'ai une énorme pensée à ses parents et ses enfants. Puissiez vous trouver la force de faire face à cette épreuve.
 
Oui ça intéresse pas grand monde...il laisse une veuve et 5 enfants...

C'est horrible. Mssakine.

La plus part non pas vue l'article; c'est vrai qu'on lis le titre vite fais avant d'entrer dans un sujet, c'est humain et le manque de temps fais qu'on à pas le temps de toujours tous lire, peut être qu'envisager des sous forums pour certains sujets amènerait à ce qu'on s'y retrouve mais ça risque d'être lourd en gestion pour le forum:desole:.

Le titre étant par rapport à une date symbolique pour rappeler les violences faites par ceux qui sont censé protéger les citoyens, ben peu suivent l'actualité ( si on était autour du 15 mars, tu aurais plus de personnes qui aurait fait attention aux infos grave et importantes que tu as mises).

Avoir plusieurs fils pour des sujets qui ont un lien ce n'est pas évident mais quelque part quand tu as une infos importantes comme ce crime odieux, il peut passer dans les mailles du filet car à force de tous empiler certains ne prennent plus le temps de lire.

Prend l'exemple du topic Palestine, imagine une personne qui doit lire l'ensemble en le découvrant, je doute que ce soit faisable la longueur risque de décourager, c'est vrai qu'il est intéressant car toutes infos qui s'y rapporte s'y trouvent mais si il y avait des sous forum genre: colonisation (qui reprend la colonisation et tous les territoires qui sont grignotées), guerre et agressions, tribunal international et législations diverses, boycotte etc..).

Ou peut être voir si il est possible de changer le titre de ce post vue qu'il n'y a que trois pages pour l'instant. Rajouter: exactions et bavures policière

:(
 

Drianke

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ILLÉGITIME VIOLENCE

Violences policières : nouvelle année, nouveau mort

Le décès du livreur Cédric Chouviat, dimanche, dont le larynx avait été fracturé lors d’une interpellation, fait suite à une année 2019 déjà marquée par de nombreuses dérives des forces de l’ordre.


L’année commence bien mal pour la police nationale. Le 9 janvier à peine arrivé, voilà l’institution plombée par la mort d’un citoyen, Cédric Chouviat, à la suite d’une interpellation aussi brève que violente. Un drame qui survient après une année 2019 où le débat autour des violences policières a pris une ampleur inédite dans la société française.

Mardi, sans que les deux événements n’aient de lien direct, le directeur général de la police nationale, Eric Morvan, a quitté ses fonctions. Pressenti depuis l’été, le départ de ce préfet à la carrière accomplie (quarante-trois ans de service) résulte d’un spleen lancinant, doublé de lourdes divergences de points de vue, notamment sur la réforme en cours de la préfecture de police de Paris (Libération du 30 novembre).

Quel qu’il soit, son successeur ouvrira donc son mandat dans un contexte explosif, alourdit plus encore par les derniers soubresauts de la réforme des retraites. Mardi, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a estimé, fait rare, que l’interpellation de Cédric Chouviat soulevait «des questions légitimes auxquelles des réponses devront être apportées en toute transparence». Mercredi, en marge des vœux du syndicat Unsa Police, il a aussi évoqué «des éléments qui interrogent gravement». Des déclarations suffisamment claires pour Matignon, qui a estimé que tout était dit. Même Eric Morvan a réagi à la mort de Cédric Chouviat au détour d’un entretien accordé à l’Opinion sur les circonstances de son départ à la retraite : «La conséquence est extrêmement grave et les constatations médico-légales sont sans appel sur l’enfoncement du larynx [lire ci-contre]. C’est pourquoi une enquête judiciaire a été ouverte [du chef d’homicide involontaire par le parquet de Paris, ndlr]. Je ne dis pas que tout s’est bien passé.»

Malaise

Malgré tout, le malaise autour des méthodes employées par les forces de l’ordre s’accentue chaque jour un peu plus au sein de la classe politique. En effet, et même si la mort de Cédric Chouviat ne résulte pas d’une opération de maintien de l’ordre, la France est abreuvée de vidéos de violences policières, pour certaines édifiantes, depuis quatorze mois. Si le nombre de blessés et de mutilés a explosé avec le mouvement des gilets jaunes, Zineb Redouane à Marseille et Steve Maia Caniço à Nantes, sont, eux, morts à la suite d’une opération de police.
Au sein même de la majorité, certains parlementaires se sont montrés offensifs sur le cas Chouviat, confessant une possible «bavure policière». «La rupture du larynx, ça n’arrive pas juste en tombant, s’interroge Didier Paris, ancien sous-préfet et député LREM. Cela mérite des investigations complètes.» Sur LCI, le candidat LREM à la mairie de Paris Cédric Villani s’est dit «choqué et horrifié».

Conférence citoyenne

Plus sibyllin, Aurélien Taché a estimé sur Twitter que «personne ne devrait mourir comme cela, [notre responsabilité] est de faire en sorte que cela ne se reproduise jamais». Aux yeux des parlementaires LREM, interdire la technique du plaquage ventral, suspectée d’avoir conduit à la mort de Cédric Chouviat (lire page 4), n’est donc pas exclu : «Il faudra peut-être tirer les conséquences de l’enquête s’il s’avère que la technique est dangereuse», préempte Didier Paris.

En février, La France insoumise avait déjà demandé son interdiction dans une proposition de loi rejetée depuis. L’un de ses inspirateurs, le député Ugo Bernalicis, dénonce «un climat de tension exacerbé par le ministre de l’Intérieur et le préfet de police de Paris [Didier Lallement], pas seulement dans les manifestations, mais aussi lors d’un banal contrôle routier». Pourtant, c’est bel et bien une confirmation des tactiques employées sur le terrain ces derniers mois que la Place Beauvau s’apprête à entériner........................

https://www.liberation.fr/france/2020/01/08/violences-policieres-nouvelle-annee-nouveau-mort_1772043
 

Drianke

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Drianke

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@Personne2 tes commentaires sont les bienvenus....ce sujet n'est pas assez alimenté, ça intéresse pas grand monde... :)
 

Drianke

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Drianke

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Rouen. Les syndicats dénoncent des violences policières, la police répond
Lors de la manifestation contre la réforme des retraites à Rouen (Seine-Maritime), le jeudi 9 janvier, au moins deux manifestants ont été blessés lors d'une intervention des forces de l'ordre, rue Jeanne-d'Arc. Les syndicats dénoncent un usage disproportionné de la force.

L'intervention a surpris, rue Jeanne-d'Arc à Rouen. Un groupe de policiers est intervenu dans le cortège de la manifestation contre la réforme des retraites, a priori pour "interpeller des jeunes qui taguaient sur des banques", explique un manifestant à Tendance Ouest. Des groupes se sont interposés et la situation a dégénéré. "Les policiers ont commencé à donner des coups de matraque et à utiliser les gaz lacrymogènes", explique cette même personne. Une personne a été sévèrement touchée à la tête. "Ça saignait beaucoup, on est resté avec lui pour essayer de le soigner", explique-t-il. Les syndicats ont réagi, dont la CGT : "Rien ne justifiait l'emploi massif de gaz lacrymogènes et les centaines de coups de matraque, dont les vidéos montrent clairement que ce sont des manifestants pacifistes qui ont été matraqués."

Un usage disproportionné de la force ?

La FSU dénonce également "un usage disproportionné de la force". Selon Karim Bennacer, du syndicat de police Alliance, l'usage du tonfa en maintien de l'ordre est "tout à fait proportionné" et il ne s'agit pas de "violences policières".

https://www.tendanceouest.com/actua...es-violences-policieres-la-police-repond.html
 

Drianke

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Rouen aujourd'hui manifestation qui a rassemblé environ 8000 personnes message des intersyndicats et interpros....

Si la police n’est pas intervenu dans le cortège comme jeudi dernier, nous déplorons cependant au moins 2 blessés victimes des forces de l’ordre, un manifestant victime d’un tir de flashball au niveau du tibia rue Lecanuet pendant le déroulement de la manifestation, et un autre place de l’Hôtel de Ville par grenade peu après la dispersion officielle.
 

Drianke

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Une marche blanche en hommage à Cédric Chouviat dimanche à Levallois-Perret
La ville a répondu favorablement à la demande de l’épouse et des enfants du Levalloisien décédé dimanche suite à un contrôle de police à Paris.
La ville de Levallois-Perret organise une marche blanche en hommage à Cédric Chouviat, ce dimanche 12 janvier, en début d'après-midi.

Ce chauffeur-livreur de 42 ans est décédé, dimanche, des suites d'une asphyxie et d'une fracture du larynx subies lors d'un contrôle de police, vendredi dernier, à Paris. Une information judiciaire pour homicide involontaire a été ouverte.

La victime était mariée et père de cinq enfants. « Ce sont les enfants, qui ont exprimé le souhait de cette marche auprès de leur mère, qui nous en a fait la demande. Nous y avons évidemment répondu favorablement », précise Isabelle Balkany, la première adjointe (LR), actuelle maire par intérim de Levallois-Perret.

« La famille habite de longue date à Levallois »
« C'est catastrophique… Ce drame soulève beaucoup d'émotion dans la ville car beaucoup de personnes connaissaient Cédric, son épouse Doria et les enfants, poursuit l'élue. La famille habite de longue date à Levallois et était impliquée dans la ville. »

Et Isabelle Balkany de citer en exemple l'un des fils, Ryan Chouviat, qui s'illustre dans le club local de judo. L'édile évoque encore les enfants scolarisés dans la commune, comme le petit dernier, encore en maternelle.

C'est aussi à Levallois-Perret qu'un oncle de Cédric Chouviat, du côté paternel, gère une entreprise de transports express, avec son fils, à proximité de l'église Saint-Justin. Non loin du lieu d'habitation du défunt.

La marche se rendra au complexe Louison-Bobet que fréquentait Cédric Chouviat
Ce dimanche, la marche partira à 14h30, de l'hôtel de ville de Levallois. La ville annonce la présence de Doria Chouviat et de ses enfants, Ryan, Sofia, Sulayman, Soukaina et Issa, âgés de 3 à 21 ans.
 

Drianke

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Echange pas avec lui c'est un troll sioniste d'origine arménienne mais bon on sait pas trop...un infiltré....sinon dernièrement Cédric qui laisse une veuve et des orphelins....
vas dire ca aux gilet jaune qui on perdu des organe pour avoir manifester
Qd cest a hong kong cest pas normal mais en france cest normal
 
Reçu sur la page : "Bonjour , mon fils M. était entrain d acheter et de faire monter une pièce de scooter a deux gars quand soudain une patrouille débarque rentre dans l immeuble mon fils leurs demandent gentiment ce qu'il cherche et c est a se moment la qu' il est prit pour cible vide tes poches il sort son porte clé ou un petit canif d a peine 4 cm qu'il utilise pour ouvrir des vis non cruciforme ou étoile ou couper un serflex ,vue que le sien ne suffisait pas je lui avait donné auparavant au garage un autre q' il avait dans sa poche sans aucune menace ma femme était au balcon elle a demandé ce qui se passait poliment un des deux lui a dit ferme ta gueule et rentre chez toi a la maman je suis descendu comprendre la situation entre temps il l on roué de coups poings claques électrifie jeté au sol traine sur 15 mètres je me suis interpose ou voulait me prendre a partie le tout devant témoin il on appelé du renfort faire croire qu'il était en danger il y avait en bas la maman qui est en ALD et risque de faire un AVC a tout moment un des deux gendarmes lui a crié dessus verbalement j en ai rien a foutre de votre AVC et a continuer a se croire tout permis grâce a son uniforme .Le gamin a 14 ans le 27 juin il va avoir 15 ans il est traumatisé il souffre de douleurs a la tête aux ventre de coté au niveau des cotes aux genoux et aux bras il est éraflé il boite en marchant et n a pas dormi de la nuit aujourd'hui nous le ramenons à l'hôpital pour essayer de faire suite a cette interpellation ou mon fils a été prit pour un punchingball. je vous demande de nous aider et que les deux principaux acteurs sois mutés et mit en hors état de nuire de peur qu il s en prennent a d autres victimes innocentes."

https://www.facebook.com/ViolencesPolicieres/?fref=nf

Il y a vraiment des baltringues, comment un état peut fonctionner avec ce genre de guignol qui ne respecte rien ni personne, si je suis pour qu'on sanctionne les délits et autres, il y a la forme pour le faire. Faudrait exclure ces racailles qui infestent la police, et les envoyer chez le psy.
 

Drianke

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Pour qui roule la police ?
Les méthodes de la police sont fortement contestées après la mort de Cédric Chouviat suite à son interpellation violente... mais aussi après plus d'un an de manifestations des Gilets jaunes. La doctrine du maintien de l'ordre a-t-elle changé ? Quel est l'enjeu politique de cette problématique ?

Une interpellation qui tourne mal : dimanche dernier, un homme, plaqué au sol suite à un contrôle de police, meurt d’asphyxie.

Evénement tragique qui vient s’ajouter à la recension minutieuse d’actes de violence exercés par certains policiers, dans un contexte social extrêmement tendu : depuis le début de la mobilisation des Gilets jaunes, et c’est encore le cas avec les manifestations contre la réforme des retraites, de nombreux cas de personnes blessées, parfois éborgnées, sont observés.

C’est dans ce contexte de forte remise en cause des méthodes de maintien de l’ordre que le patron de la police nationale a choisi de quitter ses fonctions, en faisant valoir ses droits à la retraite.

Une décision qui, au moins symboliquement, témoigne du profond malaise qui s’est installé entre la population et sa police, bien loin des applaudissements entendus cinq ans plus tôt, après les attentats de janvier 2015.

Dans la mesure où cette violence s’exerce essentiellement dans le cadre de manifestations (contre les retraites, contre la loi Travail, dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes), est-ce parce que les manifestants sont devenus plus violents ? Ou bien parce que la doctrine du maintien de l’ordre a changé ?

La police étant un instrument du pouvoir étatique, celui-ci l’utilise-t-il pour défendre sa vision politique ?

AUDIO FRANCE CULTURE https://www.franceculture.fr/emissi...Y1qujNwVM6cWgi2m9mx78zwsMM_9o-Ow86ZyDCot0-v1k Pour qui roule la police ?
 

Drianke

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Irène conductrice de métro, symbole de la violence policière
Un poème pour Irène, conductrice de métro et déléguée syndicale sur la ligne 9, violemment frappée par des policiers, alors qu'elle ramassait son téléphone. C'est un symbole de la débauche de violence exercée par les policiers tout au long de la manifestation du jeudi 9 janvier.

Poème transmis par un salarié de la RATP

Le coup d’envoi est sifflé et c’est la ruée.
Des hommes bardés d’uniformes rembourrés
Entament une course poursuite effrénée
Pour mettre à terre les opposants réfractaires.
Comprenez bien l’autorisation est donnée,
De tabasser tous ceux qui sont à proximité,
De cogner ceux qui sont à leur portée.


Volées de coups de matraque qui pleuvent à l’enviE
Distribution à l’aveugle de coups de bâton,
Comme des coups de cravache sur un animal récalcitrant
Sur la tête, les bras, les jambes des manifestants.
Confusion des sens, trouble de la perspicacité ?
Comprenez bien l’autorisation est donnée
De commettre en toute légitimité des méfaits
De la violence gratuite, sur personne innocente.


La réponse est non proportionnée.
Irène, conductrice de métro de la ligne 9 s’est baissée
Elle tente de récupérer son portable
Sans réussir à esquiver un premier assaut
Une balafre sur l’arcade sourcilière
Elle est décontenancée
Le portable s’échappe à nouveau
Tenace, elle s’élance pour le ramasser
Et c’eSt le coup de grâce
Un coup de matraque lui cisaille le crâne.
Rouée de coups mais victorieuse,
Elle s’enfuit des griffes de son agresseur.
Souffrant d’un traumatisme crânien,
Le lendemain, elle porte plainte.

Comprenez bien l’autorisation est donnée
D’une répression dure, impitoyable.
Comprenez bien nous tous apportons notre soutien à Irène.

Lundi et mardi 13 et 14 janvier 2020,
Aucun métro ne devrait circuler sur le réseau.

Nous n’avions pas compris que la suppression
Du régime spécial de la RATP
Sous-entendait également une volonté de disparition physique,
De ses agents conducteurs de métro.
Bravo à Irène pour son courage.
 

Drianke

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Forces de sécurité-population : le « besoin de confiance »

Cent Français participent au ministère de l’Intérieur à une conférence citoyenne sur ce thème dans le cadre d’une réflexion sur la sécurité de demain. Une démarche « participative » inédite en plein débat sur les violences policières.


Jean-François ne « comprend pas qu’on en soit arrivé là ». Pour cet octogénaire des Yvelines, « on voit trop de castagnes lors des manifestations » depuis un an. Dont « des violences policières », pointe Isaac, étudiant lyonnais de 19 ans. « Tout ça abîme le lien de confiance qu’il faut retendre entre les citoyens et les autorités », ajoute Chantal, 56 ans, assistante administrative en Dordogne.

Tous trois estiment qu’il « faut en parler ». Enthousiastes hier de participer à la grande conférence citoyenne, lancée par le ministère de l’Intérieur dans le cadre d’une réflexion sur la « sécurité de demain ». Elle est centrée sur les rapports entre les forces de l’ordre et la population. Un « thème au cœur de l’actualité », reconnaît en ouverture Christophe Castaner, soulignant le « besoin de confiance mutuelle, durable. »

« Cette relation entre les policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers et les Français est forte […], mais j’ai conscience aussi qu’elle a pu être affectée ces derniers mois », indique le ministre, confronté aux critiques récurrentes de violences et bavures policières.

Un Livre blanc

Il rappelle d’ailleurs que l’usage de la force « doit être toujours, en toutes circonstances, même face aux insultes, aux projectiles, aux coups, à la brutalité, proportionné et maîtrisé. Jamais excessif, encore moins gratuit. Il en va de l’honneur de la police et du sens de sa mission », poursuit-il, en saluant également l’engagement des forces de l’ordre, qui exercent un « travail difficile » et « dangereux », avant de lancer les travaux.

Cent personnes, choisies par l’institut Ifop « pour refléter la société française », participent à cette conférence place Beauvau tout le week-end. Et se retrouveront, une nouvelle fois, le 25 janvier. Elles ont pu d’abord « s’informer auprès de professionnels de la sécurité » avant de commencer à débattre.

Notamment dans quatre ateliers, consacrés aux « attentes des citoyens à l’égard des forces de l’ordre », à la façon de « lutter ensemble contre les incivilités », à « la place du numérique » et à la perspective de « faire des citoyens des acteurs de leur sécurité ».

Leurs réflexions doivent déboucher sur des propositions pour le Livre blanc de la sécurité intérieure. Le travail pour ce nouveau document devant définir les orientations de la politique sécuritaire, en tenant compte des évolutions et nouvelles menaces depuis sa précédente édition en 2011, a démarré en octobre 2019 avec des groupes d’experts. Il doit bénéficier aussi de l’apport d’universitaires, d’élus ou encore de citoyens, via des assises territoriales lancées début janvier sous forme de réunions départementales.

Philippe MIRKOVIC. Ouest-France
 

Drianke

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Protégeons nos manifs des violences policières !
11/01/2020

Irène, gréviste RATP, victime de la brutalité ignoble des flics à la manif du 9 janvier

Jeudi 9 janvier, la violence s’est déchaînée dans les manifs partout en France. Une gréviste de la RATP s’est fait littéralement tabasser par la police à Paris, avec des ITT (incapacité temporaire de travail) à la clé, parce qu’elle ramassait son téléphone tombé à terre. Tout ça parce qu’elle ne voulait pas perdre les photos de ses enfants qui étaient dedans. À Rouen, un retraité cheminot s’est fait frapper à la tête (15 points de suture) et gazer à bout portant tout simplement pour avoir posé une question. Des grévistes arrêtés, des infirmières frappées au sol, les CRS qui font des croche-pieds pour faire tomber les gens à Toulouse… Les vidéos tournent et les images sont terribles, innombrables.

Comme lors de la loi Travail, la répression est la seule carte que le gouvernement a à jouer. Macron, qui n’a aucun soutien dans la population, n’a plus que la police et la gendarmerie pour tenir et faire passer sa sale politique. Il tente de nous intimider et de créer la peur et la division dans nos rangs pour casser le mouvement. Les flics jouent le rôle de défenseurs des injustices sociales, des inégalités de classes, de protecteurs d’un système pourri et corrompu, dont seuls les super riches bénéficient.

Nous ne nous ferons pas avoir par ces provocations. Ce qui fait le plus peur au gouvernement, c’est que le mouvement continue de s’élargir et renforce son caractère de masse et c’est ce que nous allons faire comme disait l’assemblée générale des cheminots de Sotteville-lès-Rouen.

Le gouvernement joue avec le feu

Mais c’est l’inverse qui s’est passé. La répression nous a mis en rage. Une gréviste dans une AG de la RATP disait vendredi : « Si un collègue m’avait dit : « Demain je reprends le boulot, là je peux plus… », je lui aurais dit : « OK, t’as fait 38 jours de grève, déjà bravo, moi je vais continuer parce qu’on a dit jusqu’au retrait, mais chapeau à toi. » Mais après ce qu’il s’est passé hier ? Là c’est pas possible. Ils tabassent nos collègues, des grévistes ! Il faut qu’on tienne ! Et la semaine prochaine, faut qu’on reparte tous ensemble. Au moins une semaine de plus ». Oui il faut continuer, renforcer et élargir la grève, aller vers une grève générale pour dégager Macron et toute sa politique.

C’est inacceptable de ne pas pouvoir manifester en sécurité ! Des services d’ordre doivent être créés par les organisations syndicales, les assemblées de grévistes… pour protéger nos manifs. Non seulement pour que la manif soit sûre, mais aussi pour qu’on puisse se concentrer sur la lutte, les revendications, les slogans, etc. et non pas que l’attention de tous les cortèges soit portée sur les agissements des flics. Il faut des services d’ordre mixtes (hommes et femmes, étudiants, lycéens, travailleurs) qui discutent démocratiquement et collectivement de leurs tâches. Ces questions doivent être discutées en AG de lutte.

Y en a assez de la répression : Macron, Philippe, Castaner : dégagez !
 

Drianke

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Vu d’Allemagne.

La démission de Castaner ne serait pas une perte pour la France

Quatre policiers tués par un de leurs collègues et un ministre qui diffuse des informations non vérifiées. Pour ce quotidien allemand de tendance libérale, les raisons ne manquent pas pour que le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner démissionne.


Avant de devenir ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner a entre autres gagné sa vie comme joueur de poker. Encore aujourd’hui, il lui arrive de se vanter qu’un célèbre délinquant [Christian Oraison, membre d’un gang de braqueur, abattu en 2008] a été “comme un grand frère” pour lui. En tant que ministre, il n’a souhaité qu’une chose, être le meilleur ami de la police. Il est manifestement mal à l’aise quand les médias dénoncent les violences policières. Il détesterait cette expression qui, à elle seule, reviendrait à dénigrer l’ensemble de la profession.
Mais depuis le 4 octobre, Christophe Castaner n’est plus pour la police le robuste camarade qui la commande
[...]

Nadia Pantel

Lire l’article original
 
A

AncienMembre

Non connecté
Qd on voit certaines vidéos on se croit pas en France ...

C est quoi ces flics qui se mettent a 4 pour tabasser une personne à terre sans défense ? Ces tirs a bout portant ?
Ce sont des consignes ou des qui petent les plombs ?

J ai vu la vidéo de ce père de 5 enfants ....OK il les filmait , certainement ecoeure qu il a été par le comportement des flics et vu la suite on comprend leur style , des cow boy ! Le larynx éclaté et 3 hommes sur lui ? Il avait aucune arme et n était pas menaçant physiquement !

La police doit faire le ménage , elle sera de moins en moins respectée si elle continue de protéger ces sauvages en uniforme
 

Drianke

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Jeudi 9, un policier identifié de la CSI a tiré à bout portant sur un manifestant non violent

Publié le 13 janvier 2020

Jeudi 9 janvier 2020, pendant la manifestation parisienne contre la réforme des retraites, un policier de la CSI 75 [1] a tiré à bout portant au LBD40 sur un manifestant qui ne présentait aucun danger pour les fonctionnaires. À cette distance, on peut tuer la personne qui reçoit le projectile du LBD40.
Malgré sa cagoule, le policier en question est très reconnaissable. De plus, il porte de manière apparente, une fois n’est pas coutume, son numéro de RIO que nous sommes en mesure de révéler. C’est le numéro RIO 1299375. L’IGPN qui s’est autosaisie de l’affaire nous dira-t-elle, encore une fois, qu’elle n’a pu identifier le fonctionnaire et a donc classé l’affaire sans suite ?

Dès le jeudi 9 janvier, une vidéo apparaît sur les réseaux sociaux montrant un policier d’une CSI tirer à bout portant au LBD [2] sur un homme qui tombe immédiatement. Si c’est un contexte de maintien de l’ordre, à ce moment la situation n’est pas si conflictuelle et les manifestants ne représentent aucun danger pour les fonctionnaires présents. Dans cette première vidéo, on voit nettement le tir à 00:13. L’homme qui le reçoit apparemment en plein sternum s’effondre immédiatement. Le tir semble gratuit.

Puis on le voit une seconde fois de 10:54 à 11:05 : c’est le flic cagoulé à lunettes au premier plan. On voit distinctement son écusson « CSI ». À ce moment-là il n’a pas encore tiré sur le manifestant.


Un peu plus tard (11:29 pour la vidéo suivante), on le voit très clairement en train de mettre en joue les manifestants alors qu’il n’est pas à deux mètres de ceux-ci. C’est précisément quelques secondes avant qu’il tire. Si on le sent nerveux, on voit bien qu’il menace longuement les manifestants avant de tirer (le coup n’est pas parti seul) et on voit aussi que rien ne menace sérieusement la police. Il n’y a pas de projectiles et juste des manifestants non violents qui se font attaquer par le cordon de policiers. On entend distinctement le tir de LBD à 11:55. Au même instant, un homme au premier rang s’effondre. Un manifestant crie « tu as tiré fils de **** ».


...................

https://paris-luttes.info/paris-un-...jsgDeMrtlK7Vi33ZDZCf4XaYv0nz0O_QPwd4o7r9ixf5M



 

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« Gilets jaunes » à Montpellier : Une « marche des mutilés » pour dénoncer les violences policières

MANIFESTATION

Plusieurs centaines de personnes ont défilé ce dimanche, dont des blessés

Plusieurs centaines de personnes ont participé ce dimanche après-midi à une « marche des mutilés », à Montpellier, dans l'Hérault, pour dénoncer les violences policières et réclamer l'interdiction des armes utilisées par les forces de l'ordre.

Dans le cortège qui a traversé la ville sans violence ni heurt, ont notamment défilé des manifestants qui ont été blessés, ces derniers mois. Parmi eux, une jeune femme, touchée par un « tir de grenade lacrymogène en pleine tête », confie-t-elle, en brandissant une photo d’elle, lourdement blessée au visage lors d’une manifestation de « gilets jaunes », près de la gare. Ce jour-là, elle était street medic. « Aujourd’hui, je ne le suis plus, j’ai peur de la police, quand je vais en manifestation, confie la manifestante. Je recule quand je vais à la gare. C’est un véritable traumatisme, qui est très présent. »

https://www.20minutes.fr/montpellie...-marche-mutiles-denoncer-violences-policieres
 

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JAN15
Libertés en danger : Violences d'état et répression en France
Public
· Organisé par Université populaire de Paris Diderot
 

Drianke

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Violences policières : comment le discours de l'exécutif a évolué depuis un an

Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, le gouvernement a fait quelques pas timides dans sa prise en compte des violences policières. Insuffisant, pour beaucoup.

Le livreur Cédric Chouviat mort d'asphyxie après un contrôle routier à Paris, un policier qui fait un croche-pied à une manifestante à Toulouse, un tir de LBD à quasi-bout portant contre un manifestant dans la capitale, une étudiante à sa fenêtre visée par un tir de projectile à Lyon... Début janvier, la publication à quelques jours d'intervalle de vidéos chocs sur les réseaux sociaux a relancé le débat sur les violences policières.
"L'usage de la force doit être toujours (...) proportionné et maîtrisé. Jamais excessif, encore moins gratuit. Il en va de l'honneur de la police, et du sens de sa mission", a rappelé dans la foulée le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, lors de l'ouverture, ce samedi, d'une "conférence citoyenne" sur les rapports entre police et population. Une parole relativement rare, pour un ministre qui a toujours eu du mal à condamner ses ouailles. Rembobinage, et explications.

"Si la loi était respectée, il n'y aurait pas de blessés".................

https://www.lexpress.fr/actualite/s...CppDgKmD1IZMHFwkd4-eEOTHkfarlnevNpB-tDRdZvKx8
 

Drianke

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Observatoire National des Violences Policières

10 janvier, 09:02 ·

#JusticePourWissam #StopALImpunitePoliciere Force à la famille dans leur combat pour la justice. Huit ans après la mort de Wissam El yamni faisant suite à un passage à tabac d’une extrême violence , la famille et ses proches sont inquiets. Ils redoutent la fin de l'instruction de cette affaire et un non-lieu prononcé par la justice.

"Nous nous battrons jusqu'au bout contre ces injustices".

« Marwa, la soeur de Wissam El-Yamni, reste, malgré les années qui passent, très déterminée. "Nous voulons que la vérité soit connue dans cette affaire." Ce jeudi soir, dans la salle Conchon à Clermont-Ferrand, la famille de Wissam El Yamni et ses avocats organisaient une conférence de presse pour faire le point sur le dossier. »
 

Drianke

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Violences policières : une bombe dans les mains de l’État ?

Aux dernières manifestations contre la réforme des retraites, de nombreux manifestants ont renoncé à descendre dans la rue, de peur d'être arrêtés ou blessés. Car plus d'un an après le début du mouvement des gilets jaunes, la machine judiciaire tourne au ralenti. Seuls quatre policiers ont été poursuivis. Et sans poursuites, difficile pour les victimes d'obtenir justice pour les violences subies........

Vidéos et suite de l'article

http://papa.arte.tv/fr/articles/violences-policieres-une-bombe-dans-les-mains-de-letat
 

Drianke

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Mort de Cédric Chouviat : aucun policier suspendu, la famille en colère

La famille du livreur décédé après une interpellation policière à Paris s'est dite déçue de sa rencontre avec le ministre de l'Intérieur, ce 14 janvier 2020. L'enquête se poursuit.

La famille de Cédric Chouviat décédé après une interpellation de police au début du mois à Paris, a été reçue pendant près d’une heure par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner ce mardi 14 janvier 2020.

Pas de suspension pour les policiers

Les proches de la victime souhaitaient notamment avoir des informations sur la possible suspension administrative des policiers liés à cette affaire. La femme de Cédric Chouviat a donné des précisions à la presse :

On voulait savoir ce qu’ils font, où ils sont, est-ce qu’ils ont droit à un traitement de faveur… Comment ça se passe pour eux ? Nous avons également voulu évoquer avec le ministre les pratiques de l’étranglement et du plaquage ventral qui ne sont pas maîtrisées par les policiers et qui ont amené à la mort de mon mari. »
Mais la rencontre n’a pas apporté de réponses concrètes à la famille de Cédric Chouviat.

La mère du livreur également présente lors de cette rencontre, réclame justice et souhaite un procès aux assises pour les policiers qui ont arrêté son fils.


On aurait voulu que ces quatre policiers soient suspendus car il y a quand même eu ce larynx qui a été écrasé et là apparemment on attend d’autres choses, ils ne peuvent pas le faire aujourd’hui. Je ne comprends pas pourquoi. On a pas eu de réponse, ils ne sont pas suspendus. »
Lire aussi : Livreur mort après une interpellation : l’autopsie soulève des questions, selon Christophe Castaner

Cédric Chouviat, 42 ans avait été arrêté par la police le 3 janvier 2020 à hauteur du quai Branly à Paris pour un contrôle routier. Il se trouvait alors sur son scooter. L’arrestation a mal tourné.

Violemment plaqué au sol par les forces de l’ordre, le père de famille a été victime d’une crise cardiaque. Transporté à l’hôpital, il y décédera quelques jours plus tard. L’autopsie révélera notamment une asphyxie avec une fracture du larynx.


Après le drame, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour « homicide involontaire ».

Lire aussi : EN IMAGES. Plusieurs centaines de personnes rendent hommage à Cédric Chouviat à Levallois-Perret
 

Drianke

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Violences policières : l’exécutif contraint de répondre aux polémiques

Face à la diffusion de vidéos de brutalités lors des défilés contre la réforme des retraites et la mort de Cédric Chouviat lors d’un contrôle routier, Emmanuel Macron a rappelé à l’ordre policiers et gendarmes.

A l’ordre républicain, vous substituez l’ordre policier ! », tonne la députée (La France insoumise) de Paris Danièle Obono. « L’escalade de la violence doit cesser ! », appuie le patron des députés communistes, André Chassaigne. Mardi 14 janvier, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, l’opposition de gauche a fustigé la politique sécuritaire de l’exécutif, en l’appelant à adopter une stratégie du maintien de l’ordre « plus protectrice des libertés ».

Une offensive motivée par la diffusion de plusieurs vidéos ces derniers jours, sur les réseaux sociaux, où l’on voit des forces de l’ordre s’en prendre à des manifestants contre la réforme des retraites. Celle montrant un policier faisant un croc-en-jambe à une manifestante à Toulouse a notamment suscité un vif émoi. Ces événements – qui s’ajoutent à la mort d’un père de famille, dans la nuit du 4 au 5 janvier à Paris, à la suite d’un contrôle routier – viennent renforcer l’argumentaire de manifestants et de défenseurs des libertés publiques, qui dénoncent des « violences policières » depuis le mouvement des « gilets jaunes ».

Accusé de se montrer trop passif face à de tels agissements, Emmanuel Macron s’est décidé à rappeler à l’ordre les troupes du ministère de l’intérieur. « J’attends de nos policiers et de nos gendarmes la plus grande déontologie (…) Des comportements qui ne sont pas acceptables ont été vus ou pointés », a déclaré le chef de l’Etat, lors d’un déplacement à Pau mardi, tout en déplorant, dans le même temps, « la violence et le nihilisme politique » qu’expriment selon lui certains manifestants.

Promettant de se montrer « intraitable » avec ces derniers, M. Macron a assuré qu’il n’aurait « aucune complaisance » avec les policiers auteurs de dérapages. « Je ne veux pas que ça atteigne la crédibilité et la dignité de nos professionnels des forces de sécurité intérieure », a-t-il insisté, demandant au ministre de l’intérieur de lui faire « des propositions claires pour améliorer la déontologie » des forces de l’ordre.

lemonde
 

Drianke

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Violences policières. Les propos d’Emmanuel Macron agacent des syndicats de police

Le président de la République a enjoint, mardi, le ministère de l’Intérieur de faire rapidement des « propositions pour améliorer la déontologie » des forces de l’ordre. Une demande intervenue dans un contexte doublement délicat : la mort d’un policier percuté volontairement par un fourgon et de nouvelles images mettant en cause les forces de l’ordre dans d’autres interventions.

Emmanuel Macron a demandé, mardi 15 janvier, des propositions pour améliorer la déontologie des forces de l’ordre. Pour le chef de l’État, il y a urgence face à des comportements, pas acceptables, (qui) ont été ou vus ou pointés, car ils peuvent atteindre la crédibilité et la dignité des forces de l’ordre. Il ne faut avoir aucune complaisance, a-t-il asséné à Pau, tout en déplorant la violence et le nihilisme politique qu’expriment selon lui certains manifestants.

Au ministère de l’Intérieur, on souligne avoir déjà engagé plusieurs travaux sur la déontologie et le contrôle, avec notamment le futur schéma national du maintien de l’ordre dont les conclusions doivent aboutir dans quelques semaines.

Mais cette demande survient au lendemain de la mort, près de Lyon, d’un policier percuté volontairement par un fourgon lors d’une intervention. Alors, les déclarations présidentielles ont agacé les syndicats. Ses propos sont malvenus après la mort d’un collègue et alors que les responsables sont toujours en fuite, s’est indigné Frédéric Lagache d’Alliance.

« On est à bout, exténués »

On est à bout, exténués, on ne peut pas faire preuve de résilience à l’infini, a renchéri Thomas Toussaint de l’Unsa-Police. On ne valide pas tout (les violences de policiers), a-t-il ajouté, mais il faut remettre les choses dans leur contexte. En cause à ses yeux, les 60 semaines de manifestations et de mouvement des Gilets jaunes qui ont mis sur le flanc les forces de l’ordre.

Pour Frédéric Lagache, il faut faire en sorte que la police soit respectée et qu’il y ait des sanctions lorsqu’il y a outrage. Et de citer les insultes, les crachats jetés à la figure des forces de l’ordre.

Au syndicat Synergies-Officiers, la réaction à la déclaration présidentielle est amère. On a le sentiment d’être les dindons de la farce. On a défendu la République et le politique est en train de nous lâcher, a dit son secrétaire général Patrice Ribeiro.

Lundi, deux policiers se sont suicidés et un collègue est mort. On n’a pas eu un mot d’Emmanuel Macron sur cette affaire, a ajouté Patrice Ribeiro pour qui le gouvernement aujourd’hui fait preuve d’une fébrilité vis-à-vis des réseaux sociaux. Le gouvernement ne se rend pas compte de ce qui est entrain de couver.

« Savoir reconnaître qu’il y a des choses qui ne vont pas ».......................

https://www.ouest-france.fr/societe...acron-agacent-des-syndicats-de-police-6690839
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
Quels droits et devoirs de la police et face à la police ?

Comment éviter les abus et favoriser un respect mutuel ?

Le droit au respect et le respect du droit sont des éléments fondamentaux de toute société démocratique…

Quand un policier abuse de sa fonction ou transgresse la loi (violence gratuite, attitude humiliante ou méprisante, etc.), c’est une atteinte aux droits de l'homme, tout comme à la légitimité de sa profession.

Dans ce contexte, il est important que les citoyens connaissent leurs droits et fassent valoir le respect qui leur est dû, qu’ils soient témoins, suspectés ou auteurs d’une infraction. Parallèlement, ce respect doit être mutuel afin que la confiance soit réciproque.


Plus d'infos :

Conférence-débat | Centre Avec

INTERVENANTS :

- Jean Marie Faux (Centre Avec)

- Mathieu Beys - Juriste et membre de l'observatoire des violences policières de la Ligue des droits de l'Homme - auteur du livre "QUELS DROITS FACE A LA POLICE ?

Violences policières, respect et démocratie : Tous égaux? | Facebook

Journée internationale contre les violences policières | Facebook

Recensement des Violences policières | Facebook


Paris Lutte Info

Barbès : les flics tabassent un migrant et l'expédient au centre de rétention - Paris-luttes.info



Les violences policières il y en aura toujours et partout!
 
A

AncienMembre

Non connecté
j'ai quand même l'impression qu'ily a eu de trop nombreuses blessures graves et même des morts qui n'auraient pas du être.

les flics sont sous pression et leur profession très touchée par les heures sup, sans vacances, depuis les attentats de 2015 ils sont en surchage c'est clair.
les violences attirent les violences: face à la violence, ils ont des réactions disproportionnées.
il est clair qu'ils n'ont que quelques secondes pour réagir et faire le bon choix, ce métier est dur pour les nerfs, dangereux etc;

il reste qu'il faut éclaircir les circonstances de toutes ces violences injustifiées et faire le point sur les méthodes à employer
 
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