Violences policières à Bordeaux : l’État devra payer 7 000 euros
Le tribunal de grande instance a reconnu une "faute lourde" commise à l’encontre de Myriam Eckert qui sera indemnisée
"On a gagné notre procès contre l’État ! Il devra payer pour des violences policières." Partagée entre joie débordante, prudente incrédulité et soulagement de pouvoir enfin tourner une page sombre de son histoire personnelle et militante, Myriam Eckert, activiste, a accueilli avec enthousiasme la décision du tribunal de grande instance de Bordeaux prononcée jeudi.
La première chambre civile estime en effet dans son jugement que "la responsabilité de l’État pour fonctionnement défectueux du service de la justice est engagée en raison de la faute lourde commise contre Myriam Eckert".
Un épilogue heureux pour la militante, qui gagne là une deuxième bataille contre la police puisqu’elle a déjà été relaxée le mois dernier dans une affaire de violation de domicile. "Dans les deux cas, cela a pris du temps, mais nous avons réussi à obtenir justice", commente Me Ophélie Berrier, qui a porté ces deux dossiers à leur terme heureux.
Affaire pourtant classé :
http://www.sudouest.fr/2017/04/14/l-etat-francais-devra-payer-7-000-euros-3365757-2780.php
Le tribunal de grande instance a reconnu une "faute lourde" commise à l’encontre de Myriam Eckert qui sera indemnisée
"On a gagné notre procès contre l’État ! Il devra payer pour des violences policières." Partagée entre joie débordante, prudente incrédulité et soulagement de pouvoir enfin tourner une page sombre de son histoire personnelle et militante, Myriam Eckert, activiste, a accueilli avec enthousiasme la décision du tribunal de grande instance de Bordeaux prononcée jeudi.
La première chambre civile estime en effet dans son jugement que "la responsabilité de l’État pour fonctionnement défectueux du service de la justice est engagée en raison de la faute lourde commise contre Myriam Eckert".
Un épilogue heureux pour la militante, qui gagne là une deuxième bataille contre la police puisqu’elle a déjà été relaxée le mois dernier dans une affaire de violation de domicile. "Dans les deux cas, cela a pris du temps, mais nous avons réussi à obtenir justice", commente Me Ophélie Berrier, qui a porté ces deux dossiers à leur terme heureux.
Affaire pourtant classé :
http://www.sudouest.fr/2017/04/14/l-etat-francais-devra-payer-7-000-euros-3365757-2780.php