Violences sexuelles dans les transports en commun franciliens : plus de 150 plaintes par jour en 2020

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Le Macron, Attal et leur clique d'idiots au lieu de s'occuper de la robe longue des jeunes filles scolarisées y'a pas mieux à faire ????





Selon une note de la Sûreté régionale des Transports de la préfecture de police de Paris, dévoilée par «Le Parisien» ce jeudi 31 août, 57 000 plaintes pour violences sexuelles ont été enregistrées en 2020 par les services de police et de gendarmerie. Un «chiffre noir» ne reflétant que la partie émergée de l’iceberg.

Beaucoup mettent en place des stratégies, modifient leurs tenues avant de prendre les transports en commun, évitent de s’asseoir à côté d’un homme, s’en éloignent. Les femmes ont été forcées de l’intégrer : elles sont en danger dans les métros, bus, tramways, trains, ne sont toujours pas en sécurité dans l’espace public. Selon une note de la Sûreté régionale des Transports de la préfecture de police de Paris, détaillée par Le Parisien ce jeudi 31 août, 57 000 plaintes pour violences sexuelles ont été enregistrées en 2020 par les services de police et gendarmerie, ce qui correspond à 156 plaintes par jour.

Ce «procès-verbal de contexte» rédigé en 2022 évoque «un chiffre noir important concernant les agressions sexuelles» ne reflétant pourtant que la partie émergée de l’iceberg. Si ces chiffres sont largement sous-estimés et ne concernent que les transports en commun d’Ile-de-France, il n’en reste pas moins deux fois et demie plus important qu’en 2011, indique le journal.



Ces plaintes représentent moins de 1% de la délinquance globale dans les transports collectifs franciliens alors que selon l’enquête Virage menée par l’Ined en 2015, 43% des faits de violences que l’institut qualifie comme «graves» envers les Franciliennes ont lieu dans les transports collectifs. En 2016, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) publiait une étude qui démontrait que 87% des usagères interrogées avaient déjà été victimes au moins une fois de violences sexistes et sexuelles dans ces lieux. Pour 71% d’entre elles ces actes constituaient des infractions pénalement répréhensibles mais seulement 2% avaient porté plainte.

Les victimes plus jeunes plus nombreuses à porter plainte​

La note de la Sûreté régionale des Transports de la préfecture de police de Paris tente d’expliquer : «Certaines victimes ignorent le caractère délictuel des atteintes qu’elles subissent, d’autres insèrent ces violences dans leurs déplacements quotidiens et estiment qu’une démarche serait inutile, enfin le sentiment de honte ressenti par certaines femmes les empêche de dénoncer les agressions.» Sans compter que la crainte de l’accueil qui leur sera réservé par les forces de l’ordre reste encore une barrière pour nombre de victimes. Sur les 3 500 témoignages de femmes ayant porté plainte ou souhaité le faire pour violences de genre récoltés par le collectif féministe Nous Toutes en 2021, 66% rapportaient de mauvaises expériences en commissariat ou gendarmerie...................




 
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